jeudi 16 mai 2024

Les chambres de Rimbaud a Paris : episode 2, se laver dans la cour rue campagne-premiere !

Une des grandes énigmes des résidences de Rimbaud à Paris, c'est son séjour du 25 février au 10 mars.
Rimbaud a tout de même été hébergé dans l'atelier d'André Gill. Vous m'en voudriez de spéculer sur la suite de ses résidences lors de ces deux semaines, mais sur son blog "le chercheur independant" Daniel Courtial à rédigé un article en deux parties sur Rimbaud a Paris. Et il fait remarquer que Lefrere s'est trompé. D'après les spécialistes d'André Gill et des témoins d'époque comme Carjat, Gill avait son atelier au 13 du boulevard Saint-Germain avant la Commune et il y est retourné quelques mois après la Commune, le temps de se sentir moins inquiète par la répression.
Mais l'article ne s'accompagne d'aucune photographie du lieu.
Je suis entré dans le hall du bâtiment. J'ai photographie le plan d'évacuation puis j'ai photographie le commerce qui fait angle dans la rue dans la mesure où il doit s'agir du plus probable endroit pour avoir un atelier d'artiste ou loger un Rimbaud qui du coup n'a même pas du errer dans les étages à chercher une porte.
Selon les témoignages, Gill l'a trouvé directement chez lui en rentrant.





















Tout n'est pas clair dans les résidences successives de Rimbaud a Paris fin 1871. Il a demeure un mois rue Nicolet chez les beaux-parents de Verlaine, puis il a passé deux semaines chez Charles Cros, rue Seguier.  J'ai failli y imposer mon deuxième passage pour prendre des photographies. A défaut, vous aurez cet arrêt sur la pluie ensoleillée. 

Notez que la rue Seguier est proche du logement suivant de courte durée chez Banville rue de Buci.
Rimbaud a été viré parce qu'il était ivre et a jeté ses vêtements sur les tuiles du toit. Notez que préciser la date à de l'intérêt. Rimbaud n'est à Paris que depuis un mois et demi où deux et il essuie déjà des attaques de Lepelletier dans la presse. Et la presse souligne le lendemain de l'article de Lepelletier sur Mlle Rimbault le fait que Verlaine après la première de L'abandonner ait battu sa femme en présence de leur fils d'un demi-mois.
La convergence de date pourrait éclairer l'anecdote rapportée par Mallarme.
En revanche, Courtial dit que l'immeuble fait cinq étages, le cinquième étant mansarde.
C'est inexact.
Sur la rue, l'immeuble à quatre étages normaux et un toit à deux niveaux de mansardes. Mais Rimbaud aurait été côté cours selon les témoignages. Il y a six étages et non plus cinq de l'autre côté du mur lié à la route et il n'y a que trois murs ou il y a des mansardes contre cinq murs au total côté cours. Deux façades n'ont pas de mansardes.

















La façade qui donne sur la rue avec l'annonce du coiffeur et les passants montre donc deux niveaux distincts de mansardes. Normalement, les riches sont plutôt côté rue au dix-neuvieme siecle. Mais Banville occupait deux étages l'un officiellement pour lui l'autre pour sa maîtresse une femme mariée.  Ils voulaient être discrets. Banville etait-il du côté de la rue ? Du côté de la rue ? Les deux a la fois ? Voyaient-ils la mansarde de Rimbaud se d'étudiant de chez lui ? Les biographes ne se posent pas ces questions élémentaires. Un calepin du fisc devrait y répondre. Même chose pour l'atelier de Gill en mars 1871. Ce sera approfondi de ma part ultérieurement.
Dans la cour, la façade côté rue à un seul niveau de mansardes mais six étages. En face, la façade avec le coiffeur au rez-de-chaussee et ses boiseries anciennes ale même profil. Une aile n'a pas devmans1rdes, ni le bâtiment plus petit qu'on peut voir se démarquer. Reste donc trois façades ou Rimbaud pouvait avoir sa mansarde sur cour. Rimbaud fut viré en quelques jours pour sa nudite.  Il cassait et volait chez les Maute. Il évacuant dans le lait de Cabaner. Il chassait la fumée de sa pitié aux naseaux de chevaux dans la rue. Un mauvais plaisant qui n'aurait jamais été admis par des rimbaldiens qui l'auraient banni decla société des lettres, de toute évidence. Ils bannissent pour moins que ça, j'en sais quelque chose. Bref, localisation à approfondir rue de Buci.
Je recommande l'application Google mais pour apprécier les mansardes. Courtial à donné un fac-simile d'une page de calepin du fisc. Il faudrait approfondir la recherche à ce niveau.
 



Article en cours.
Courtial identifié que Forain et Rimbaud ont loge au 27 rue campagne,-première. Photos et commentaires à venir. Pour moi c'est l'heure belge. En voiture !


Je reprends. Je suis en voiture.
Je ne crois pas que Rimbaud ait loge une deuxième fois chez Gill. Il est sensible que les témoignages de seconde main ou troisième main (Champsaur) placent à leur sentiment ce qu'ils ont entendu sur l'arrivée chez Gill qui eut lieu on le sait en février 1871.
De janvier à mars 1871, Rimbaud a logé rue campagne-premiere . Lefrere s'est planté 3n situant le logement passage d'enfer apparemment.
Le logement à été identifié suite au témoignage de Jolibois à un illégale de deux étages aujourd'hui disparu et remplacé par un petit parc. Et Petit-fils un biographe rimbaldien à renforce cette rumeur d'un témoignage très suspect d'un riverain de 1936. Courtial à fait observer avec raison que le témoignage n'est pas vraisemblable et que le seul logement louant des garnis était au numéro 27. Mais sans photographies à l'appui. J'y remédier. Je suis entré dans la cour et j'ai pris aussi un point d'eau dans la cour songeant au témoignage de Forain qui disait se laver la. J'ai échange avec deux résidents. Les logements des étages sont exigus et au quatrième il y a un logement très sale sans doutecplus retouche depuis 1930 avec toilettes sur le palier.
Cet immeuble le correspond au témoignage de Forain même si la cour est devenue charmante et le numéro 27 est précisément en face du numéro 14 qui est unecpartie decl'enorme structure avec 700 chevaux et des logis de cochers de l'époque de Rimbaud. Derrière me numéro 14 j'ai pris des photos d'immenses bâtiments qui ont du servir d'écurie et garages à l'époque. En face, le numéro 27 ne devait pas être propre et attirant. Notez que l'hôtel Istria au numéro 29 à attiré pas mal d'artistes début vingtième et à côté une façade art moderne.
Je recommande un restaurant exotique dans cette rue.
Fait amusant. Le parc où selon Jolibois se trouvait l'immeuble loué (mais je me range au jugement de Courtial en faveur du numéro 27 et sa cour) offre une image de Belmondo blessé à la fin de A bourse de souffle de Godard. En attendant Godard, je vous minte un faux Rimbaud photographique avec Belmonso de dos. Et même je vous offre une partie de chasse avec moi-meme en faux Rimbaud.
Je vous mets aussi la perspective du cimetière Montparnasse au loin...
Relisez Le Poète et la Muse avec ces photos su numéro 27 et des lieux où se trouvaient les écuries pour une idée de saleté.
Émerveillés, les deux résidents du numéro 27 m'ont demandé quels poèmes furent écrits chez eux de janvier à mars 1872. Je leur ai dit que c'était carrément "le Bateau ivre", "Voyelles", "les corbeaux", "Tête de faune", peut-etre "Les Déserts de l'amour".

 







































Il manque encore les photos des bâtiments des écuries et un complément sur la Closerie des lilas.



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