lundi 6 janvier 2014

"Rimbaud, lecteur de Louis Figuier" une réponse

A nouveau, un article m'est entièrement consacré, mais toujours et encore pour me réfuter.
Cet article me laisse perplexe et je vais prendre le temps pour répondre prochainement au point précis me concernant : la réfutation de l'allusion à la trichromie rouge vert bleu.
Voici le lien de cet article suivi d'un lien vers un autre article du même auteur où il est question de Voyelles.



Pour l'instant, je me contente des remarques suivantes.
L'opposition entre couleurs primaires et couleurs secondaires, cela n'aurait pas de sens, sauf que j'ai simplement repris des textes d'aujourd'hui, voire des notions accompagnées de schémas dans un dictionnaire Larousse. Evidemment, ce qui peut choquer, c'est que le rouge et le bleu ainsi nommés figurent alors dans les deux trichromies. Le rouge et le bleu seraient à la fois primaires et secondaires, cela vient de ce que dans la trichromie rouge bleu jaune le bleu est en réalité le magenta et le rouge le cyan. Ou bien on part du rouge, du bleu et du vert pour aller aux trois couleurs jaune magenta et cyan, ou bien on part de ces trois dernières pour aller aux trois couleurs citées dans Voyelles.

Synthèse additive

Il est possible que je sois victime jusqu'à un certain point d'une mauvaise vulgarisation scientifique, mais ce que je dis a un sens, et tout au plus c'est l'idée que Newton ait exposé directement cette trichromie qui est fausse dans les ouvrages de vulgarisation scientifique. Mais que cette trichromie n'ait pas existé en 1870, cela demandera aussi des preuves argumentées. Voir plus bas.
Maintenant, je précise n'avoir jamais fait de recherches sur le mot "dioptriques" et que la "trouvaille", au-delà de l'antériorité du rapporochement fait par Gengoux mais pas avec les mêmes implications, n'est pas le rapprochement entre Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs et Voyelles, mais le fait que ce rapprochement attire l'attention sur un mot de la science optique. Et la définition de la dioptrique n'est pas incompatible que je sache avec la décomposition de la lumière en prisme, puisqu'il est question de réfraction des rayons lumineux quand ils passent d'un milieu à un autre. Ce que je pointe du doigt, c'est l'intérêt pour l'optique qui amène Rimbaud à parler des couleurs. Je songe bien évidemment encore au violet, ultime couleur du spectre. J'ai lu la définition du mot "dioptriques" à plusieurs reprises dans un dictionnaire, même si je tends à ne pas la retenir par coeur, et je n'ai pas confondu la dioptrique, la trichromie et la décomposition de la lumière en prisme. Je les relie entre elles à un autre niveau dans mes considérations, ce qui est différent. La réponse de Bienvenu tend à laisser entendre que le mot "dioptriques" n'était pas compris et il propose du coup une résolution d'un passage supposé compliqué à comprendre (et que je n'ai pas pris la peine de commenter), en ciblant ce qu'il estime un lien intertextuel. Mais, en tout cas, je ne vois pas en quoi je suis alors sous le coup d'une réfutation, ni l'apport fondamental de ce nouvel article, ni en quoi l'intertexte est établi. Pour le vers "Blancs, verts et rouges dioptriques", le lien est pertinent, mais vient du fait qu'il s'agit d'un commentaire du mot "dioptriques" par une recherche dans un volume de Figuier préférentiellement, ce qui n'a donc pas à être monté en épingle. En revanche, Bienvenu se contente en passant de citer un autre extrait où les trois couleurs qui avec le blanc sont le plus indiquées pour la diffusion dioptrique sont le rouge, le vert et le bleu. Il laisse les lecteurs méditer avec conviction si cela éclaire ou non le premier vers de Voyelles où on trouve aussi le noir. Et j'aimerais comprendre pourquoi la cohérence et la clôture sont réservées à une remarque de Bienvenu sur le vers "Blancs, verts et rouges dioptriques" et pourquoi l'idée d'une globalité permettant de distinguer trois groupes : un de cinq voyelles, un couple noir/blanc, et une trichromie rouge, vert et bleu qui n'est même pas ma découverte personnelle sont méprisables sans autre forme de procès, alors qu'il faut clairement expliquer pourquoi les trois couleurs rouge vert et bleu à côté du couple contrasté noir / blanc. Dans le cas de Voyelles, on peut laisser les choses en plan. Par ailleurs, il est clair que je cherche une source pour le bleu, le rouge et le vert, je n'ai jamais parlé d'en chercher une pour le seul vers "Blancs, rouges et verts dioptriques", même si cela est en soi intéressant, j'avais mon objet de pensée qui est le premier vers de Voyelles qui, si on évacue la trichromie, redevient quelque peu trivial et gentillet. La trichromie donne une vraie dimension métaphorique à ce vers, et je m'étonne de voir qu'on se réjouisse de cette faillite possible, sans rien y substituer d'autre.
Et donc, je dis et je répète que noir et blanc forment un couple et que les cinq voyelles forment un ensemble alphabétique. Seules les couleurs rouge bleu vert échapperaient à tout système si nous prenons acte de la tentative de réfutation proposée ci-dessus.
Premièrement, et mon article de 2003 en atteste, puisque mes orientations de lecture étaient déjà en place, même sans trichromie, je maintiendrai l'idée d'une liaison métaphorique voyelle et couleur qui permet de présenter les couleurs dans l'univers comme l'équivalent divin du langage des hommes dont les éléments peuvent être fixés par un alphabet, puisque ma thèse a préexisté à toute relation à la trichromie, avec un riche intertexte hugolien qui ne vient pas de Barrère sous prétexte que celui-ci a montré Hugo dans le poème en relevant le premier l'allusion à La Trompette du jugement.
Deuxièmement, il reste à établir que Rimbaud ne pouvait pas connaître la trichromie rouge vert bleu, ce qui me laisse franchement perplexe. Un article de la revue Parade sauvage, paru quelques mois après le mien dans Rimbaud vivant, traite pourtant de cette possibilité, en évoquant le nom d'Helmholtz. Je rappelle que l'idée de la trichromie m'avait été soufflée par un lecteur de mon étude sur Voyelles qui considérait que je lui avais ouvert la voie pour une compréhension réelle du poème. J'ai publié cette idée en 2005. Je peux aussi ajouter qu'un enseignant universitaire toulousain, mais qui n'a jamais publié sur Rimbaud, m'a soumis à nouveau l'idée que ce devait être une allusion à des théories sur les couleurs. Il ne connaissait pas mon article de 2005 auquel je pouvais le renvoyer. Deux personnes distinctes sont donc venues à moi me parler de trichromie et un article récent dans Parade sauvage en fait état à son tour, sachant que l'idée a visiblement circulé sur le net depuis 2006 si on opère une recherche à l'aide de Google.

Voici le lien de l'article mis en ligne paru dans la revue Parade sauvage, article auquel je ne souscris pas, son auteur envisageant un Rimbaud façon Emile Goudeau qui mystifie son monde en riant entre initiés de ses plaisanterie de fin érudit, seuls les liens éventuels à Helmholtz m'intéressent dans cet écrit franchement mauvais au vu de la signature "ENS Paris" :

Le sonnet des "Voyelles" et l'optique de Helmholtz

Voici le lien d'un blog où il a été question de cette piste un 02/08/2006

Helmholtz et Voyelles, août 2006

Vu le lien qui précède, je prends la liberté de citer :

Ses importants travaux sur l’optique, l’acoustique, l’électricité sur le timbre et le rôle des harmoniques dans la formation des gammes, ont fait de lui un des plus grands savants du XIX° siècle. Sa Théorie des sensations sonores (1862 analyse les combinaisons de son, définit les coloris des timbres instrumentaux et se hasarde même à formuler un système de l’harmonie.
Vers 1860 Helmholtz publia le « Manuel d’optique physiologique » qui eut un retentissement dans le monde entier. Helmholtz établissait les trois variables qui caractérisent aujourd’hui encore une couleur : le ton, la saturation et la clarté. Les recherches de Helmholtz ont été induites par l’analogie toujours présente de l’œil et de l’oreille. Les trois variables mentionnées pour la sensibilité aux couleurs sont analogues aux trois paramètres choisis pour les sons : force, hauteur et coloris. La différence entre les phénomènes acoustiques et les sensations colorées repose uniquement sur le fait que l’œil est incapable de distinguer les composants d’une couleur mélangée, alors que l’oreille peut fort bien identifier les divers éléments d’un son complexe.
Avec Chevreul et Charles Blanc, nous avons les trois théoriciens qui ont influencé considérablement l'art moderne.


Peut-être une hypothèse pour l’explication du « Voyelles » de Rimbaud, et du « Sonnet des sept nombres » d’Ernest Cabaner qui donne une couleur à chaque note de la gamme ?

Ainsi, plusieurs personnes distinctes semblent bien avoir songé récemment à chercher la solution du coté de la trichromie, à moins de supposer que plusieurs ne font que citer directement ou indirectement une première personne en ayant eu vent de son idée initiale. J'ai personnellement échangé avec deux à six ans de distance.
Or, comme les écrits de Charles Cros ne parlent que des trois couleurs rouge, jaune et bleu, ce que j'ai signalé dans Rimbaud vivant, il est intéressant de constater que la présence du mot "dioptriques" et d'un ensemble d'images, de métaphores et de couleurs favorisant un rapprochement avec Voyelles dans un poème envoyé par lettre en août 1871 avant la rencontre avec Cros permet de supposer que Rimbaud a pu lire des études sur les couleurs avant sa montée à Paris. Il me semble qu'une source est à découvrir, Figuier ou autre, une source réunissant précisément le rouge, le vert et le bleu. Cette recherche, je ne l'ai pas faite, pas même commencée. Je n'ai pas l'énergie pour fouiller les livres en ligne. Je préfère une consultation à la Bibliothèque Nationale de France, c'est ainsi.
Il existe au moins à ce sujet, comme indiqué plus haut, la théorie Young-Helmholtz, dont je cite une référence Wikipédia à défaut de mieux.


Je rappelle aussi qu'au passage j'ai indiqué qu'en répliquant à René Ghil qui dénonçait le vert comme couleur composée au lieu du jaune couleur simple Verlaine n'a pas dit que l'allusion à la trichromie était fausse, mais que Rimbaud ne s'était pas soucié de l'exactitude théorique. Je cite : "L'intense beauté de ce chef-d'oeuvre le dispense à mes humbles yeux d'une exactitude théorique dont je pense que l'extrêmement spirituel Rimbaud se fichait sans doute pas mal". Mais le couple exactitude-inexactitude est solidaire. Si Verlaine pense que Rimbaud n'a pas songé à la trichromie, il n'a pas à parler d'un défaut d'exactitude et donc pas à supposer une inexactitude insouciante. Si Rimbaud ne s'est pas soucié d'une théorie du type de la trichromie, il n'y a pas alors d'exactitude ou d'inexactitude du rendu. Seul René Ghil serait supposé se tromper !
Quant à mon erreur de distraction sur la trichromie lors de l'invention du cinéma, je ne l'ai pas reconnue parce qu'on me l'a dit, puisque le sens d'aveu du verbe "reconnaître" peut le laisser penser, mais parce que j'ai identifié spontanément et rapidement cette bévue figurant dans mon article de la revue Rimbaud vivant et il se trouve que je l'ai signalée sur mon blog dans un article d'ailleurs récent qui fait partie de l'ensemble consacré à Voyelles.
Je veux bien rougir de mes bévues, mais celle-là je l'ai vue tout seul. Tout simplement, je sais que dans le cinéma, pour avoir lu étant enfant des livres sur le sujet, nos trois couleurs sont utilisées et par distraction j'ai associé cela à l'invention du cinéma. J'ignorais complètement l'invention d'un procédé par les mêmes frères Lumière pour la photographie couleur.

Pour moi, l'article de Jacques Bienvenu ne règle pas la question de manière satisfaisante. Et je ne vois pas très bien comment il va réfuter la liaison métaphorique avec d'un côté un alphabet de voyelles et de l'autre cinq couleurs présentées comme un alphabet de lumière correspondant (pardon du jeu de mots), ce qui est le coeur de mon approche des deux premiers vers de Voyelles.
Je précise encore que ma lecture n'est pas un fourre-tout. Je n'ai en aucun cas développé une lecture ésotérique du poème en mixant trichromie, alchimie, Pythagorisme, etc. La vibration des mondes et l'alchimie sont deux connaissances littéraires basiques. Il est naturel qu'Yves Reboul parle d'allusion à la musique des sphères dans le cas de Barbare comme je remarque qu'il l'a fait, ou qu'on la repère dans des vers précis de Credo in unam. Un tel relevé n'implique pas une lecture dogmatique du poème, et cela ne suppose pas des connaissances ésotériques particulières. Ce sont des lieux communs dans les livres, ni plus ni moins. On en trouve dans Shakespeare, dans les poètes latins. Où est le problème ? S'effraie-t-on d'un Rimbaud lisant des ouvrages d'occultisme à cause de ça ? C'est ridicule. Dans le cas du vers 9, les "vibrements divins des mers virides", il est naturel de songer à la musique des sphères même si la figure de diapason ne s'applique qu'aux vagues, ce n'est pas un prolongement qui broie une tête, et, par ailleurs, dans le poème de Cabaner, le Sonnet des sept nombres, le modèle pythagoricien est explicite. Le mot "alchimie" apparaît pour sa part en toutes lettres dans le poème. Je trouve désespérant de devoir aussi insister sur le fait que de telles allusions ésotériques ne sont pas contestables. C'est le fait que ces allusions aient été prises au premier degré qui est regrettable, mais au plan littéraire nous les trouvons. Les lecteurs de bon sens sautent-ils donc à pieds joints sur trois syllabes d'un tercet de Voyelles, tout ça pour être bien sûr de ne pas mélanger poésie et ésotérisme ? Ma réponse est claire. De manière toute littéraire, et non pas scientifique, Rimbaud exploite soit des mots ("alchimie") soit des images ("vibrements divins des mers virides") qui ont une allure ésotérique, et le "Suprême Clairon" rejoint cet ensemble.
Mais ma lecture fondamentalement consiste en une articulation autour de trois points : nous partons de l'idée constitutive des deux premiers vers, celle d'un alphabet de cinq couleurs appliqué au monde, et nous nous retrouvons ensuite face à une progression très habile d'images plus aléatoires mais fortement organisées qui supposent deux choses : d'une part, une évocation discrète du martyre communard par un jeu d'allusions à la vie et à la mort avec des images choisies avec précision, et pour confirmation il faudra donc répéter que nous croisons des cortèges de mots, qui, c-o-r-t-è-g-e-s, sont aussi des cortèges de sens, lesquels sont communs à Voyelles et à deux poèmes explicitement communards Paris se repeuple et Paris se repeuple, d'autre part, une suite d'images qui va de la gestation intérieure dans la mort à l'élévation surhumaine, en passant par la naissance blanche, l'agitation cruelle ou riante de la vie dans le rouge, et en articulant entre tercets un passage de cycles planétaires pour mers, terres et vivants face à un ciel qui sera le lieu d'une transcendance, celle d'un Jugement dernier explicite qui est reconnue par tous, et cette transcendance conduit à un regard inévitablement divin avec lequel il y a échange.
Cette lecture n'est pas compatible avec toutes celles pleinement suivies qui ont été proposées jusqu'à présent, mais, à leur différence, elle indique ce qu'il y a dans le texte lui-même. Vrai ou faux?

Enfin, par rapport au positionnement de Jacques Bienvenu, dont j'ai cité un autre article plus haut où il est question de Voyelles, je considère que le critique a raison quant à l'importance du traité de Banville pour une étude formelle de Voyelles ou de poèmes en "vers libres" de 1872 (vers libres au sens ancien du terme, comme l'emploie Verlaine), mais je ne suis pas convaincu par les rapprochements au plan du sens. Par exemple, l'étude de Bienvenu sur Chanson de la plus haute Tour est très intéressante, mais le parti qu'il en tire au plan du sens ne me convainc pas et je préfère le sens prêté aux vers par l'article de Cornulier dont pourtant Bienvenu dénonce les insuffisances au plan de la réflexion sur la forme. Cornulier est d'ailleurs redoutable quant à l'explication du sens de nombreux poèmes, il est très minutieux dans des analyses de détail d'une phrase, d'un mot ou d'un vers. Il n'avait par exemple pas attendu la découverte du manuscrit de Famille maudite pour identifier si "sombre" comme adjectif et non verbe dans Mémoire, et je pourrais citer d'autres moments d'un tel brio.
Pour Voyelles, je ne considère pas raisonnable de rapprocher "stygieux" dans un poème de Ronsard et "studieux" dans le sonnet de Rimbaud. Je ne crois pas du tout à une allusion à Marie Daubrun et partant de là à ses yeux verts sous prétexte que le sonnet Voyelles témoigne, et pour la première fois, à l'exception d'expérimentations zutiques, d'un jeu sur le dérèglement de l'alternance des cadences féminines et masculines, jeu banvillien initié par le recueil Améthystes. Les améthystes sont de couleur violette, j'en ai possédé, mais cela ne sera pas une pièce à verser au dossier, d'autant que Marie Daubrun n'a pas les "yeux de violette", et les liaisons proposées par l'article Ce qu'on dit au poète à propos de Rimbaud et Banville je ne saurais en aucun cas y souscrire.
Plus profondément encore, si certes le lien à Banville a de l'intérêt au plan formel, encore que remis dans une histoire du vers qui implique Hugo, Baudelaire et d'autres, parce que pas mal de choses sont enchevêtrées, néanmoins je considère que la lecture de Voyelles ou de poèmes comme Tête de faune ou Chanson de la plus haute Tour en rabattant le sens des mots sur une réflexion formelle hypothèque une bonne part du sens des mots et des phrases du poème. La lecture devient alors anormalement acrobatique. J'ai refusé de suivre cette pente et j'ai donné une lecture de Tête de faune qui comme celle que je propose de Voyelles tout en prenant acte des innovations formelles ne fixe pas le moins du monde le sens en fonction des nouveautés du vers et de la rime, pas plus qu'en fonction d'un décodage où le faune serait le Rimbaud biographique face à Velaine, face au monde ou face aux Versaillais ou que sais-je encore. Je suis nettement sensible à cette impasse et il me semble que Rimbaud était assez fin pour ne pas passer son temps à écrire des vers faux en allant un peu plus loin que Banville en s'appliquant à ce que le contenu dise ou fasse entendre précisément cela. Le poème est pour dire, pas pour se dire lui-même. Voilà un éteignoir qui, même pour un impertinent,  n'était ni effectivement virtuose ni spécialement intéressant. Rimbaud est quelqu'un d'engagé et il est patent que sur l'ensemble de sa production, poème après poème, nous rencontrons quelqu'un qui va à l'essentiel, et je ne crois pas du tout que Rimbaud prolongeait malicieusement Banville en répondant à du détail pour le moins insignifiant, puisque que Marie Daubrun ait été la maîtresse commune de Banville et de Baudelaire cela ne présente aucun intérêt poétique, encore moins sous forme de devinette ultra compliquée.
Il faut partir des mots et des phrases du poème pour en délivrer le sens, pas des rimes et des constats d'innovations poétiques.
Pour m'épargner un débat passionnel, je n'ai pas publié de critique de l'article paru sur la Revue des ressources et je ne vais pas aller plus loin, je vais poursuivre sur mes bases qui sont déjà fortement étayées.

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