J'ai un tel travail avec Clauzel, sans compter les autres lectures et achats prévus, que j'ai envie d'en finir plus vite avec la plaquette du colonel Godchot.
Je passe à son étude de la section "Adieu". Elle s'étale sur six pages (pages 31 à 36) ce qui est assez conséquent comme traitement. Il s'agit bien sûr de l'accompagner d'une conclusion et en effet c'est l'occasion de prolongements où le colonel Godchot met en perspective des poèmes plus anciens qu'il cite comme "Les Soeurs de charité", et puis il cite aussi la vie africaine de Rimbaud, ce qui crée un parallèle culotté, parce que supposant qu'Une saison en enfer résume la vie même de l'artiste. Mais on va en parler.
Le récit "Adieu" est divisé en deux parts séparées par un trait de séparation. Godchot traite de la première partie sur une page et deux tiers d'une autre (pages 31-32). Le colonel Godchot fait également du pathos autour de cette section finale d'ensemble, comme pour "L'Impossible". Je vous laisse juger de la portée générale pour tout homme que prête le colonel Godchot à cet ouvrage : "il y a des choses impossibles dans la vie, il faut y dire adieu et en rabattre dans nos prétentions, je suis-t-il malheureux ?"
Personnellement, si je ne veux pas être dupe de la légende de l'intelligence visionnaire de Rimbaud, je vois les choses différemment. Rimbaud renonce bien à l'orgueil de ses prétentions de changer la vie, et je rappelle que la "Vierge folle" dit cruellement que l'Epoux infernal, alter ego évident de Rimbaud, ne fait qu'en chercher. Rimbaud joue avec orgueuil à dire qu'il est le seul à avoir tout compris sur la vérité de l'amour en ce monde, et qu'à défaut de trouver des amis il peut rire du monde, sauf que, si vous êtes un peu intelligents, vous comprenez que ce livre, sur lequel Rimbaud mise tout, est voué à être lu par un public susceptible de s'intéresser à la pensée de Rimbaud. Et là, de deux choses l'une. Ou Rimbaud peut se dire qu'à l'avenir, parmi les lecteurs, il va se dégager quelque chose. Ou Rimbaud, déjà duplice comme avec sa lettre à Andrieu de 1874, se dit que le lecteur est assez con pour se dire qu'il fait partie de l'élite des seuls qui ont tout compris et qu'il pourrait s'entendre avec Rimbaud en tant qu'ami du coup, Rimbaud jouant en réalité à faussement croire avoir atteint seul une vérité exclue à tous.
Ce problème, les rimbaldiens ne l'affrontent jamais. Certes, le texte de Rimbaud se garde bien de dire que le poète se monte la tête en se croyant vainqueur et détenteur d'une vérité première, mais Rimbaud a très bien pu se la jouer quelque peu.
Je rappelle que la Saison est fatalement enfermée parmi les "rincures" quand le poète parle de son passé.
Il y a deux grandes anomalies chez les rimbaldiens.
Ils prêtent à Rimbaud des vues extralucides, sauf que tout au long de son récit Rimbaud formule plutôt la prétention d'y accéder ou des formules générales qui n'ont rien en soi d'extralucides que tout le monde pourrait formuler : "le monde, les marchands, les naïfs", personne ne se soucie d'autrui, etc. Si Rimbaud avait des visions extralucides, les rimbaldiens auraient des cas particuliers à commenter.
L'autre anomalie, c'est la croyance dans le surnaturel et la métaphysique. Certes, le tout jeune Rimbaud a pu avoir la tentation de lire des foutaises du genre de Swedenborg, mais la métaphysique n'est rien d'autre dès l'antiquité grecque que ce qui n'entrait pas dans l'analyse physique. Il faut arrêter de parler de métaphysique au sens de révélations possibles. La métaphysique, ce n'est rien d'autre que l'exercice de la pensée, qui s'est foncièrement donné un cadre bien amélioré depuis l'Antiquité grecque, pour définir le cadre à partir duquel à défaut de maîtrise des données physiques l'homme peut continuer à investiguer la nature du réel, il ne s'agit alors que du cadre définissable par les limites atteintes.
Il n'y a pas de visions au-delà de la physique, la métaphysique n'est qu'une réflexion pour donner un cadre vraisemblable et limité en possibilités à ce qui nous est inaccessible.
Il n'y a pas de vérité à découvrir dans la métaphysique, ça n'existe pas.
Quant à la foi, faut arrêter le délire. Toutes les religions et tous les ésotérismes sont des productions humaines suffisamment détaillées que pour ne pas y croire. La foi, c'est juste un conditionnement de l'être par éducation forcée ou désirée, cela ne fait que flatter un sentiment d'appartenance à un ensemble qu'on définit avec des peluches de bisounours ou d'accessoires sado-maso si votre délire c'est le satanisme.
Tout ça, c'est bon pour la poubelle.
Simple bon sens !
Revenons à l'étude de Godchot sur "Adieu". Il lance l'étude par du pathos : "Quel chapitre poignant !" Puis suit un bilan général qui pour être formulé ne demande même pas de lire les textes de Rimbaud, il suffit d'avoir une idée générale de sa légende :
[...] Avoir tant rêvé les succès de ses oeuvres littéraires ! Avoir tant voulu révolutionner la poésie ! Avoir tant cherché à remplir son rôle de Messie de la Voyance à travers les dérèglements de tous les sens ! Et puis finir par mettre son dernier espoir dans ce livre, en ce récit de ce temps passé dans cet Enfer qu'il vient de nous dépeindre !...
Jusqu'à plus ample informé, "je veux révolutionner la poésie" n'a pas plus de sens que "je veux être un poète qui va créer du nouveau" ! Bienvenue dans les formules creuses ! Notons que la remarque sur le "dérèglement de tous les sens" est une pièce rapportée des lettres "du voyant" qui n'étaient pas prévues par Rimbaud pour la publication, alors qu'il a fait mettre sous presse le texte d'Une saison en enfer. On ne sait pas précisément de quoi on parle, mais la citation de la lettre du 15 mai a un effet meublant.
Quant à l'espoir mis dans ce livre, merci de nous préciser quel est-il !
Evidemment, Godchot se place dans la perspective d'un adieu à la littérature.
La thèse de Godchot, c'est que le livre doit réussir à changer les choses autour de Rimbaud dans la sphère littéraire sinon il renoncera, sauf que le mot "Adieu" dans cette optique hypothèque cette prétendue espérance.
L'idée de Godchot, c'est aussi que Coulon s'est encore une fois trompé : l'adieu de Rimbaud est seulement à la littérature, mais "le malheureux" n'a pas pu s'empêcher de poursuivre dans sa vie sa quête, et c'est à cette aune que la vie africaine tombe sous le jugement sévère de "Adieu".
Le colonel Godchot ménage deux portes de sortie. L'adieu réel ne date que de novembre, l' "Adieu" d'Une saison en enfer serait à cette aune un dernier appel du pied sans trop y croire. Ensuite, Rimbaud a dit "adieu" "aux vilenies de la vie littéraire qu'il avait épuisées, mais il n'a pas dit adieu à son goût de 'paraître' : à défaut de 'succès littéraires', il remportera les succès du négociant de l'explorateur. Il aura de l'or. Il sera sauvé !..." Et pirouette, Godchot qui connaît le dénouement s'exclame : "Eh bien, non !... il ne sera pas sauvé, il n'aura pas cette famille à laquelle il aspire, ni ce fils qu'il voudrait élever autrement qu'il ne le fut." Il ne reviendra pas avec "les membres de fer", etc., "Il échoue au port !"
Vous voyez comment Godchot apprécie "L'Impossible" ou "Adieu" en les détachant de leur contexte jusqu'à en faire des documents qui peuvent aussi revenir à l'identique sous la plume de Rimbaud quand à trente-sept ans il finit sa vie à Marseille, et de la sorte la thèse récupératrice est parfaitement mise en place.
Voilà le déploiement trompeur sur six pages qui fait de l'étude de Godchot un écrit à thèse forcée.
Je reviens à sa paraphrase. Comme toujours, Godchot infuse de données biographiques sa lecture du texte. L'automne arrive, ça tombe bien, l'ouvrage a été terminé en août.
L'automne ne commence que vers le 22 septembre si je ne m'abuse. Mais, même si certes Rimbaud joue avec cette réalité du temps de l'écriture, l'automne s'annonce dans l'économie du récit comme symbolique. Le poète a dit que sa vie était usée, il quitte l'enfer sans forces. Alors, il pourrait sortir de l'enfer en regardant le printemps en face sans rire de l'idiot, mais voilà c'est l'automne.
Est-ce que vous ne pensez pas qu'à force de ne regarder que le côté biographique dérisoire de la chose vous vous privez d'apprécier la situation d'un homme qui contemple l'automne ? Au plan biographique, les saisons sont cycliques : vous faites une carrière d'écrivain sur trente ans, est-ce que vous comptez les automnes sans raison ?
Le livre s'intitule Une saison en enfer, l'automne est celui de la saison en enfer. Il y a tout un jeu symbolique à apprécier, plutôt que d'ânonner que vu l'arrivée de l'automne dans un mois ce n'est pas le meilleur moment psychologique pour Rimbaud quand il sort de l'enfer. Il subit l'effet du climat automnal ardennais de plein fouet : vous allez aller loin avec ça !
Godchot nous sort un mot de vocabulaire en passant : les gens meurent sur les saisons et les saisons ce serait "certaines parties du territoire d'une commune".
Enfin, bref !
Evidemment, Godchot fixe la fin de l'écriture à Roche : "il ne veut pas rester à Roche, malgré tout !... Il veut retourner à Paris."
Vous la lisez où l'opposition de Roche et Paris dans "Adieu"?
On note que Godchot maintient une lecture communarde pour les images de la ville dans "Adieu". Aucun critique rimbaldien qui voit la Commune dans les poèmes en vers ne fait ça pour "Adieu" de nos jours.
Le désir de la mer tourne en rond en désir de "Bateau ivre".
Et tout ce qu'arrive à tirer du texte Godchot c'est de mettre en majuscules la liquidation du passé littéraire, après "QUELLE SOTTISE C'ETAIT" on a "J'AI CRU ACQUERIR DES POUVOIRS SURNATURELS" et "UNE BELLE GLOIRE D'ARTISTE ET DE CONTEUR EMPORTEE!" Rimbaud est un génie littéraire pour avoir écrit : "quelle sottise c'était !", "une belle gloire d'artiste et de conteur emportée !" Que tout cela est poignant !
Je ne rigole pas, le texte devient exclamatif, lyrique à sa mesure : "Quel adieu à la gloire, à ses espérances ! Quelle douleur ! Quel cri d'infortune !..."
Vous lisez un "cri d'infortune" dans le paragraphe précis sur la gloire emportée, vous ? Moi, pas ! Pas exactement !
Pour le pardon, sans ami, Rimbaud va devoir le demander à sa mère ! Y parviendra-t-il ? C'est en toutes lettres la question que se pose Godchot.
Et il conclut : "Le malheureux !"
On passe alors à la deuxième séquence de "Adieu".
Godchot nous convie à admirer le style biblique en ne citant pas : "La vision de la justice est le plaisir de dieu seul", mais "Les grincements de dents, les sifflements de feu, les soupirs empestés se modèrent."
Mais comment on peut manquer ainsi de pertinence dans la citation après une bonne idée.
Godchot prend à la lettre le mot d'ordre qui ne faisait pas débat à l'époque : "Il faut être absolument moderne." Je laisse bien sûr ce débat de côté ici.
Godchot traduit cela en "marcher avec son temps".
On admirera la bataille spirituelle formulée par le colonel : "C'est dur de s'évbader des leçons de la Bible et de refuser de suivre sa mère dans cette voie."
La résolution définitive est prise, mais au lieu de s'interroger sur le retour aux splendides villes, Godchot passe directement à l'inquiétude suivante : mais la tendresse où est-elle ?
Heu ? Comment dire ? La tendresse ne primait pas quand Rimbaud s'est révolté, c'est le retour dans les villes qu'il faut commenter. La lecture de la saison est affadie : Rimbaud ne voulait pas de la tendresse, maintenant il en veut, mais il n'y en a pas. On va aller loin avec ça.
Et on a enfin pour le "mépris de la femme" le long développement avec mentions de poèmes en vers. Et ça part en considérations restrictives : Rimbaud était prêt pour les pratiques de Verlaine peut-être, mais sans être un inverti comme lui. C'est tellement dénué de sens.
Voilà, il nous reste les deux Délires.
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Délires I Vierge folle / L'Epoux infernal
En tête de cette analyse de section, Godchot précise du coup que la saison a duré un an de juillet 1872 départ pour Bruxelles à juillet 1873 : drame de Bruxelles. Il va de soi que capitale de l'Union européenne, Bruxelles est le centre de l'enfer. Comme prescience, là je m'incline.
Le colonel Godchot épingle le masculin du nom "compagnon", alors même qu'il va citer ensuite les objections de Clauzel où "compagnon" peut être utilisé pour une femme dans un groupe mixte et notamment par un mari parlant de sa femme comme du compagnon de sa vie.
Je précise que dans sa jeunesse Verlaine a écrit et publié une nouvelle Louise Leclercq où le mot "compagnon" désigne justement un partenaire féminin, et aucun critique verlainien n'y a vu, malgré l'auteur, un indice de travestissement...
C'est même rigolo, on a une note de bas de page où Godchot s'insurge : "et pourquoi j'appellerais pas ma femme une compagne ?"
Objectivement, la mention "compagnon" n'a pas sa place dans un débat sur l'identité masculine ou non de la Vierge folle. Au plan lexical, le mot peut s'employer pour une compagne comme l'atteste entre autres la nouvelle Louise Leclercq de Verlaine. Point barre.
Si débat il y a, il est ailleurs.
Evidemment, Godchot cite avec plus d'intérêt la fin du poème "Vagabonds" des Illuminations (réintitulées avec constance Hallucinations).
Ce "compagnon" est le mot de la fin qui fait dire "donc" à Godchot :
Donc il s'agit de Verlaine avec lequel il vient de passer depuis septembre 1871 et surtout depuis juillet 1872, des mois dans une promiscuité déplorable, plus que non pas d'époux modèles, formant un mariage de deux hommes bien caractérisé. Lui, Rimbaud, tranchant, net, fort, orgueilleux (18 à 19 ans), l'autre, Verlaine, faible, féminin, habitué aux pratiques pernicieuses qui le faisaient moins qu'une femme prête à toutes les malpropretés de la chair, aux soumissions de prostituée (38 ans).
A propos de Verlaine et de l'idée misogyne générale de la femme, je laisse à Godchot la responsabilité de ses propos. Notons qu'il ment effrontément ou alors il aura l'excuse à bon dos de la coquille, puisque Verlaine n'avait que dix ans et demi d'écart avec Rimbaud : 28 ans et non pas 38 avant avril 1873.
Moi, j'aimerais un commentaire de "Vierge folle" où on montre que d'évidence Verlaine est caractérisé en tant que tel, un commentaire qui montre aussi que ce qui est prêté à Verlaine ne concerne jamais l'Epoux infernal, le narrateur de "Mauvais sang", "Nuit de l'enfer", ni le Rimbaud auteur biographique de lettres à Verlaine "en mer" au début de juillet 1873.
Je ne conteste pas qu'il y ait pas mal de Verlaine dans la Vierge folle, mais les rimbaldiens parlent avec constance d'un portrait-charge.
C'est ça le problème !
Godchot cite la thèse adverse qu'il veut utiliser comme homme de paille, et il cite donc l'ouvrage encore récent de Clauzel de 1931. Mais, au lieu de traiter de l'ensemble du livre, Godchot va directement à l'essentiel le chapitre XII qui traite précisément de la Vierge folle et de l'Epoux infernal.
Mais, du coup, la critique manque de profondeur. Godchot ne va pas à l'essentiel, il utilise des bribes pour contre-attaquer. C'est peut-être suffisant, mais on manque une sacrée occasion de mises au point. La thèse de Clauzel brasse large, c'est une lecture d'ensemble du livre Une saison en enfer avec l'idée que Rimbaud affrontait une dualité interne depuis ses seize ans et au sein de ses poèmes en vers.
En clair, le colonel Godchot ne va convaincre que ceux qui sont déjà convaincus.
Ou il va convaincre les autres en partie, mais parce que la thèse de Clauzel n'est présentée par Godchot que comme un truchement pour la circonstance. La Vierge folle n'est pas Verlaine, c'est un double de Rimbaud dont l'Epoux infernal est la contre-partie, et voilà.
J'ai lu le livre de Clauzel et même si dans le fond Godchot a raison il ne rend pas clairement compte de la lecture de Clauzel, il construit un homme de paille sans profond intérêt pour le débat littéraire.
Après, il y a une stratégie particulière des citations : Godchot cite Clauzel pour des passages qui ont l'allure de concessions qu'il est bien question de Verlaine, et cela se redouble de la citation d'un passage d'Isabelle Rimbaud où celle-ci admet aussi lire Verlaine, même si elle amorce la lecture façon Clauzel.
Bref, vous l'avez compris, je vais reprendre tout cela dans la série d'articles sur le livre de Clauzel. Et je citerai à ce moment-là les passages de Godchot.
Je pourrais le faire ici, mais je ne veux plus tirer en longuer l'étude de sa plaquette.
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"Alchimie du verbe"
Ce que dit Godchot tient en moins de deux pages.
Certaines phrases me font tiquer : "il se moque de son Cubisme en peinture". Je relève cette phrase aussi qui dit assez l'idée de Godchot : "Depuis son retour de la Commune de Paris, au début de mai 1871, Rimbaud se plonge dans la Voyance et à partir de ce moment tout ce qu'il produit a besoin d'être expliqué, d'être traduit."
Les poèmes sont de la voyance, donc normal qu'il faille expliquer, traduire, ce n'est pas du Victor Hugo ou du Jean Racine. J'observe aussi que Godchot négocie la contre-argumentation d'Izambard en considérant que Rimbaud est allé à Paris avant le 13 mai.
A noter que les lettres du voyant sont datées en fonction du cachet de la poste si je ne m'abuse. Rimbaud a pu partir le 15 même à Paris, et par train qui plus est la capitale était encore accessible.
Moi, je trouve plus logique de penser que Rimbaud a été à Paris entre le 15 mai et le 10 juin.
Godchot est très sommaire sur "Alchimie du verbe" et ce qui est impressionnant, c'est le dernier alinéa une citation indirecte de Rimbaud mise en majuscules pour juger de ses poésies : "ABSURDE ! RIDICULE ! DEGOUTANT !"
Ces majuscules en disent tant sur le propos du colonel Godchot...
Je verrai si je dois citer autre chose de cette rubrique sur "Alchimie du verbe" lors d'une prochaine étude générale où je vais passer en revue tous les ouvrages critiques un peu connus sur la Saison. Je citerai même Jouffroy, Coelho et Frémy, c'est dire.
N'ayant pas son livre vert sous la main, je suis allé voir ce que disait Bardel sur "Adieu" et "pas une main amie", et c'est rigolo, il passe à Verlaine. On dirait un gâteau à la crème qui vole et que tu te prends dans la tronche en allant sur son site. C'est hallucinant, bref, je vais regarder attentivement jusqu'où vont les développements des rimbaldiens sur le motif des amis à la fin de la Saison. Oui, ils parlent de l'extrait, oui ils parlent d'amour et de charité, mais est-ce qu'ils prennent la mesure de la composition rimbaldienne, est-ce qu'ils prennent la mesure des mentions appuyées dans "L'Imposssible" et "Adieu" ?
Allez, prochaine étape, le livre de Clauzel.
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