J'annonce la suite. Je vais faire les deux parties suivantes sur L'écoute de Lisle. Je précise aussi que dans Critique du vers Gouvard cité bien quelques vers d'Hugo et de parodies théâtrales ainsi que deux CP6 de Dorimond au XVIIe. Il n'en reste pas moins qu'en mettant entre parenthèses les vers de théâtre de Victor Hugo Gouvard ignore les vrais processus historiques et la vraie évolution du vers alexandrin.
Il ignore aussi les faits suivants.
Le "comme un" dans un "voyage à Cythere" est repris à Musset à la rime mais en datant le vers de 1851 sans aucun document référence à l'appui (manuscrit en principe) Gouvard raté l'importance de la pre-originale des Fleurs du Mal en 1855 dans la Revue des deux Mondes. Nous y trouvons entre vingt et trente poèmes en alexandrins et les césures sont régulières en général, pas un seul "comme" à la césure.
Le comme un y est donc isolé, mais Gouvard raté le relevé du ni conjonction de coordination à la césure, mot grammatical non pris en considération par Cornulier dans ses critères CPMFs. Il rayé le rejet d'epithetes "nouvelles" qui suit le nom "fleurs".
Face à cela en 1855, nous avons le second recueil de Leconte de Lisle avec un "comme" à la césure sur le modèle hugolien, avec la préposition "sous" à la césure et une évolution propre au poète reunionnais.
Gouvard remarque que Baudelaire a repris à L'écoute de Lisle le sous à la césure dans Le Beau navire, sauf que le sous est déjà à la rime dans Marion de L'orme. Cotnulier, Murphy et Gouvard se sont donné le mot pour ne jamais reconnaître mes antériorité hugoliennes. Ils sont pour dire que Baudelaire est un génie créateur au plan de la versification, ce qui est faux. Baudelaire apporte quelque peu, joue un rôle, mais il n'invente pas et est inférieur à Hugo.
Blanchecotte joue un rôle, elle publie un recueil avec un vers chahuteur en 1855. 1855 réunit de premières audaces publiées par L'écoute de Lisle, Baudelaire et Blanchecotte. Go7vard à raté cette date. Par ailleurs, en 1855, un poème des Fleurs du Mal offre à la rime la forme "au milieu", ce qui prouve assez qu'il faut étudier la rime et la césure pour les enjambements, ce que Gouvard et Cornulier tendent à ignorer superbement.
En 1857, c'est l'édition censurée des Fleurs du Mal ou les audaces augmentent mais aussi les Odes funambulesques.
A étudier les hypothèses de datation des compositions des poêles, Gouvard à négligé les dates de publication. 1861, Blanchecotte et nouvelle édition des Fleurs du Mal. Il y avait une compétition en fonction des publications.
Cerise sur le gâteau, Rimbaud lisait les premiers recueils de L'écoute de L8sle, puisque me premier vers de son Invocation à Venus est repris au premier du poème Hélène.
D'autres précisions bientôt.
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