samedi 25 avril 2015

Articles : ça repart dans les jours qui viennent

Voilà, je vais pouvoir m'y remettre et produire quelques articles.

Bonne nouvelle, j'ai expliqué dans la rue, à Toulouse, que j'avais écrit un article sur ce blog pour dire que les projections du poète dans des souvenirs de voyage en terre sainte, de nuit avec des reîtres allemands, etc., ce n'était pas à lire comme des délires, mais comme des rappels du récit formateur des livres d'Histoire où on dit aux élèves que c'est votre passé, votre Histoire, le gars m'a dit "Mais c'est une idée géniale", j'ai été surpris, j'ai perdu l'habitude des gens qui percutent vite. J'étais content, mon travail sera perdu pour les universitaires, mais pas pour tout le monde, je publierai un jour un ou deux livres tout public sur Rimbaud, ça viendra...


Petit secret de Polichinelle, je me suis lancé dans la collection des Oeuvres complètes de Shakespeare traduites par François-Victor Hugo, série spéciale assurée par les immondes du journal Le Monde. Ils me font horreur comme journalistes, mais le format pour lire me convient, ce que contrebalancent les coquilles, et surtout je récupère toutes les préfaces originales, ce qui n'est pas le cas avec les éditions courantes ou celles de la Pléiade, etc.
Par exemple, je vais appuyer que le titre Fairy veut dire exclusivement "fée" pour Rimbaud qui ne le confondait pas avec "féerie" à cause de la quasi homophonie et je vais soutenir que la clausule d'Après le Déluge "ce qu'elle sait et que nous ignorons" vient bien de la lecture des traductions de Shakespeare par le fils de Victor Hugo.
Rimbaud voulait changer le monde, le rock a sa place ici, pas le rock progressif qui remet en place la technique et le divertissement, mais le rock qui peut viser tout public tout en étant de haute facture. Notre époque est au rock de divertissement, il ne faut pas s'y leurrer, l'engouement rock est aussi suffisamment amorti dans les populations que pour rendre délicate l'émergence de nouveaux génies abondants. La presse rock est inféodée aux compromis du gagne-pain. Rock and Folk ne prend aucun risque et marche à la publicité dans ses pages, ce qui oriente les choix et élimine d'office ceux qui ne viennent pas à la presse avec une contrepartie publicitaire, pas de pub, pas de promo.
Les articles qu'on peut trouver percutants dans un magazine rock, ce sont juste les pages consacrées à l'alibi.
Mais, parmi les bons artistes des années 2000 (White stripes, premiers albums des Strokes, oeuvres intimistes des débuts de Devendra Banhart, americana de Ryan Adams et d'un ou deux autres, soul d'Amy Winehouse), finlandais de Jack Meatbeat en partie reconduits dans les Flaming sideburns, albums roots d'Holly Golightly seule ou en duo, à part la nébuleuse Oblivians et autres obscurités) on peut considérer qu'il y a un entretien de la flamme avec le groupe The Kills.


Je ne ferai pas d'acte de foi sur ce qu'aurait pensé Rimbaud au sujet du rock.
Je rappelle que je soutiens plus que jamais les russes et les novorossiens face aux américains. Les ukrainiens se prennent une leçon sévère, car les américains font tout pour enliser le conflit et éviter une implosion du pays ce qui achèverait de les discréditer au plan international. Ils ne font que cyniquement retarder une défaite et l'aveu que leur domination mondiale c'est fini.
Je ne sais pas ce qu'en penserait Rimbaud, là non plus, mais je ne serais pas surpris que son sens de la révolte puisse s'y retrouver.

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