vendredi 19 janvier 2018

Un parallèle à faire entre la prétention de Zola au naturalisme et celle de Rimbaud à la dimension de "voyant"

J'ai découvert Zola quand j'étais au lycée. Tout a commencé en classe de seconde, époque où j'ai aussi découvert les volumes de poésies de Rimbaud, Verlaine, Baudelaire et Hugo. Il nous fallait lire Germinal de Zola. J'étais un élève très particulier à l'époque, je ne travaillais pas une seconde du tout pour l'école. Les professeurs prétendaient que, si je me mettais à travailler, je pourrais aller loin, etc., mais la crise que je traversais alors était bien trop radicale. En tout cas, je lisais les livres avec passion. J'ai lu Germinal, puis au lieu de travailler j'ai lu pas mal d'autres classiques de la Littérature française, ainsi qu'un grand nombre de romans policiers. Comme j'avais été charmé par la lecture de mon premier Zola, j'ai continué avec L'Assommoir, La Bête humaine, La Débâcle, La Terre, Le Ventre de Paris, Au bonheur des dames et Thérèse Raquin. Passé à l'université, j'ai lu moins assidûment les romans de Zola, mais j'en ai lu d'autres : La Faute de l'abbé Mouret, Nana, Une page d'amour, des recueils de nouvelles mais pas ceux créés par Zola lui-même. Et j'ai lu pratiquement tous les Rougon-Macquart. Il me manque Pot-Bouille uniquement. J'ai lu le volume des Soirées de Médan, mais aussi des recueils d'articles critiques Mes haines ou Le Roman expérimental.
Je suis en train de relire les Rougon-Macquart les uns après les autres et là j'ai fait une parenthèse pour découvrir le roman Madeleine Férat. Ce roman qui ne fait pas partie des Rougon-Macquart a été publié en 1867 en feuilleton et je crois en 1868 en un seul volume. Il fait donc partie d'un horizon de lectures possibles pour Rimbaud, mais, si j'ai déjà lu dix chapitres sur treize, j'ai surtout retenu un passage avec des projections à l'imparfait que je compte mettre en relation avec "Les Reparties de Nina", sachant qu'il est suivi d'un passage qui m'intéresse pour méditer sur "Les Etrennes des orphelins" comme poème romantique initial de l'oeuvre de Rimbaud.
Maintenant, il y a une prétention de Zola qui m'a toujours dérangé. IL aurait créé un mouvement littéraire nommé le naturalisme, un mouvement qui serait distinct du réalisme et un mouvement qui aurait dans son projet théorique une quelconque validité littéraire.
Rimbaud a bien eu le projet de se "faire voyant".
Deux choses me dérangent profondément. Premièrement, je ne vois aucune différence entre le réalisme et le naturalisme. Dans le mouvement du réalisme, on inclut Balzac, Stendhal, Flaubert, Champfleury, Duranty, les Goncourt et Maupassant, mais pas Prosper Mérimée, ni George Sand. Les contours de cet ensemble ne sont déjà pas très clairs, d'autant que personne ne lit les romans de Champfleury ou Duranty. La notion de naturalisme est étroitement associée au nom de Zola, mais parfois on y inclut les frères Goncourt. Passons sur Huysmans, dont le roman que je goûte fort peu A rebours est de toute façon postérieur à son bref passage dans l'école zolienne. Ce qui reste comme autre problème, c'est le cas de Maupassant dont on ne sait plus trop s'il faut le classer parmi les écrivains naturalistes ou parmi les écrivains réalistes. Cela peut s'aggraver encore si on s'intéresse à la littérature étrangère : Theodor Fontane en Allemagne, Verga en Italie, quelques autres dans le domaine anglo-saxon.
Pour moi, je ne vois aucune différence entre le réalisme et le naturalisme, aucune, pas même le plan du déterminisme des sens eux-mêmes dont on pourrait prétendre que le poids en est plus marqué dans les romans zoliens. Ce critère de différenciation n'est pas déterminant du tout.
Le deuxième problème que me pose le naturalisme, c'est que Zola a prétendu s'appuyer sur des thèses scientifiques. Zola avait sans aucun doute les capacités pour réussir, d'autant qu'il était le fils d'un important ingénieur d'origine italienne, mais il se trouve qu'il a échoué au bac et qu'il a pris une voie spécifiquement littéraire. Bref, la relation d'amour que Zola a eue avec la science est celle sublimée par la frustration d'un amant éconduit. Or, la grande faute de Zola est au-delà de la notion même de naturalisme, c'est sa prétention au roman expérimental qui m'a toujours indigné. En effet, la méthode expérimentale de Claude Bernard a une signification précise. Le mot "expérimental" implique que, suite à une hypothèse qu'il a formulée, le scientifique va élaborer tout un protocole d'analyse pour vérifier son hypothèse. Or, comment un roman pourrait-il être expérimental ? Je ne vois qu'une solution logique. Le romancier fait une hypothèse sur la réalité, écrit un roman qui déploie ce qu'il estime les lois naturalistes et il cherche ensuite à vérifier si son histoire s'est déroulée telle quelle dans la réalité. J'ai écrit cela dans des dissertations, mais si en général j'avais de bonnes notes dans le monde universitaire, mon raisonnement n'a jamais plu. Il faut savoir que les professeurs d'université en lettres ne se posent même pas la question de ce que peut être un roman expérimental, ça ne les intéresse pas, ils ne trouvent même pas normal, ni légitime de coincer Zola dans ses contradictions. Nous avons juste droit à un compte rendu assez vague du tollé des écrivains et journalistes contemporains de Zola qui trouvaient que celui-ci exagérait, puis une sorte d'avis à ventre mou qui se contente de dire que le naturalisme n'a pas fait ses preuves scientifiquement, ce qui ne veut rien dire de précis. J'ai toujours été scandalisé par l'hypocrisie avec laquelle on prenait quand même au sérieux le discours de Zola et c'est ce qui peut expliquer que je me sois pas mal détourné de sa lecture pendant tant d'années. Ce dégoût pour ce qu'on m'a enseigné sur Zola ne devrait que s'aggraver, car, désormais, les lycéens subissent un enseignement pervers auquel j'ai échappé en tant qu'élève, mais que j'ai vu mettre en pratique quand moi-même j'étais un collègue enseignant.
Accrochez-vous ! Nous savons que, depuis quelque temps, les contrôles écrits consistent pour l'essentiel à répéter une formule de cours qui passera pour de l'analyse. L'élève doit identifier de la sixième à la troisième les cinq étapes d'un schéma narratif artificiellement plaqué sur n'importe quel récit, à la condition que celui-ci soit conduit selon la chronologie des faits. En réalité, c'est un enseignement est problématique pour plusieurs raisons. Ce schéma oppose en réalité une situation de départ et une situation finale à l'enchaînement des actions proprement dit. La deuxième étape est la première action, la quatrième étape est la dernière action du récit. Bref les cinq étapes aux noms dérangeants : situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale, cachent un schéma simpliste : plage d'introduction avant l'action, première action, série des autres actions, dernière action, plage de conclusion du récit après l'action. Quelqu'un d'intelligent comprendra donc que l'exercice ne consiste qu'à identifier le lancement de l'action et la fin de l'action dans un récit. Il suffit de repérer deux passages et vous avez dégagé vos cinq étapes du schéma narratif. Or, la présentation schématique est à ce point indigeste et étrange que les élèves peinent tout au long de leur scolarité à identifier ces cinq étapes. On a oublié de leur préciser que ce qu'ils ont à faire est parfaitement dérisoire ! Et, du coup, prenant cela très au sérieux, ils n'y arrivent pas pour la plupart d'entre eux. Ceux qui y arrivent ont des beaux points, des félicitations pour leur capacités, voire pour leur assiduité et leur travail. Je ne sais pas si vous réalisez bien la situation dans laquelle nous nous trouvons. Cela ne s'arrête pas là. Comme il n'est pas question d'admettre que le schéma narratif est quelque chose de simpliste, nous avons droit à des définitions où la première action est présentée comme une perturbation et la dernière action comme le dénouement de l'intrigue. Mais un tel raisonnement est spécieux. Passons sur les récits qui nous plongent directement, sans introduction, dans l'intrigue, ou passons sur les récits qui n'ont pas de conclusion au-delà de l'action. Citons simplement un exemple : dans le conte "Le Petit chaperon", si nous écartons la morale en vers, le récit se clôt sur la dernière action : le loup mange la petite fille. Les théoriciens du schéma narratif seraient trop heureux de nous présenter un modèle tronqué avec une réduction de cinq à quatre étapes. Ce qui est plus gênant, c'est que la première ou la dernière action soient considérées comme le début et la fin d'un problème. En effet, si nous avons un récit avec un prince qui rêve d'une princesse. Est-ce que le problème du conte viendra de la première action ? Non, pas du tout. Nous apprendrons dans l'introduction que le prince est amoureux. La première action sera sans doute moins une perturbation, un problème à résoudre, que la mise sur les rails d'une action pour résoudre le problème posé dans l'introduction. Là, je ne peux pas poser plus clairement le problème grave que pose l'application sans discernement du schéma narratif à tout type de récit chronologique. On habitue les élèves à confondre le problème qui sous-tend l'intrigue avec l'action même du récit, déformation intellectuelle qui s'explique peut-être par l'influence des théories sur l'action au théâtre, mais qui n'a pas à s'appliquer aux récits connus des enfants, aux contes, etc. La dernière action d'un récit est présentée un peu rapidement comme un dénouement, mais est-ce défendable ? Non ! La dernière action peut concerner un point secondaire de l'intrigue. Pire encore, un récit centré autour d'un héros peut nous emporter dans une suite d'aventures. La première action pour le héros a pu consister à défendre le royaume, la suivante à retrouver son chemin dans un monde où il s'est perdu, la dernière à sauver une princesse qui deviendra sans qu'il l'ait prévu son épouse. Dans un tel cas de figure, il est un peu artificiel de considérer que le mariage avec la princesse résout le problème initial de mise en péril du royaume par une armée dont nous n'aurions plus entendu parler après le premier tiers du roman.
Les élèves sont également habitués au plan grammatical à répéter des évidences. En cinquième, ils apprennent que les adjectifs servent à décrire et ils produisent des rédactions où les dragons sont visqueux, horripilants, etc., les copies les plus faibles étant notées avec indulgence pour des dragons tout simplement verts et méchants.
Prenez des annales du brevet des collèges : vous y admirerez un nombre conséquent de questions sur les phrases sans verbes et l'effet que produit alors une phrase nominale. L'élève n'a qu'à répondre mécaniquement que cela met en relief l'idée des mots employés.
Or, au lycée, ils vont devoir lire un roman de Zola et on leur apprendra non pas le schéma narratif, mais le schéma du roman expérimental. L'introduction du roman, c'est l'hypothèse du chercheur, l'action c'est le protocole expérimental et le dénouement ou la fin du roman c'est le résultat de l'expérience. Je peux vous garantir qu'on enseigne cela sans ciller dans les classes de lycée, ça ne pose aucun problème. Il y a quand même un problème majeur, c'est que du début à la fin le roman est écrit par un auteur. Celui-ci ne lâche jamais la plume et donc il n'y a pas à proprement parler une expérience sous ses yeux qui échapperait à son contrôle, qui serait autonome et dont il n'aurait qu'à tirer une confirmation ou une infirmation relativement à ses thèses. Claude Bernard évitait que ses intentions n'influent sur le résultat de l'expérience, ce qui n'est pas possible au sein d'un roman. C'est pour cela que je considère qu'un roman ne peut être expérimental que s'il est confronté, comparé à la réalité, ce qui de toute façon reste bien sûr utopique.
Mais, il faut revenir au problème que pose Zola. Cet auteur s'est prétendu naturaliste, c'est-à-dire d'un réalisme plus abouti que ses prédécesseurs. Le problème, c'est que les thèses scientifiques sur lesquelles il s'appuie ne sont pas défendables. Les enseignants se contentent de considérer comme non valides les théories scientifiques auxquelles adhérait Zola, les lois sur l'atavisme, l'hérédité, etc. Nous venons de voir ce qu'il en était de la méthode expérimentale, point sur lequel il est honteux que les professeurs d'université se soient interdits de tirer à boulets rouges, honteux.
Mais ce n'est pas fini. Se considérant dans le nec plus ultra de la mouvance réaliste, Zola s'est réclamé de l'autorité de certains maîtres tels que Balzac, Stendhal, Flaubert et les frères Goncourt, tandis qu'il a pu rejeter le romantisme et donc le romancier Victor Hugo, lequel est rejeté par les lycées et les universités qui sont tous acquis à la problématique du réalisme ou naturalisme. Je ne dis pas qu'ils sont acquis au réalisme ou au naturalisme, je dis qu'ils sont acquis à la problématique. Ils étudient en quoi les oeuvres sont réalistes ou naturalistes, en quoi ils sont intéressants pour cela, en quoi ils se sont trompés. C'est là encore une fois que le bât blesse. En réalité, même les auteurs supposés appartenir au réalisme ou au naturalisme ne sont pas intéressants en fonction de cette problématique.
Mais, dans le cas de Zola, c'est bien pire. Zola est un auteur poétique et romantique qui s'est fait passer pour un réaliste. Le réalisme a caché à tous que Zola avait des techniques d'écriture d'un romantique, à ceci près qu'il fait partie des romantiques non dupes de la sentimentalité romantique, ce qui était déjà le cas mine de rien des écrivains romantiques eux-mêmes : Musset et Sand évidemment, mais aussi Hugo dont la complexité de traitement doit être bien perçue dans le cas des Misérables, etc., sans parler de l'ironie de traitement de Phébus dans Notre-Dame de Paris.
Dans Le Ventre de Paris et La Faute de l'abbé Mouret, Zola se permet d'abondantes pages descriptives aux allures encyclopédiques, mais, moyennant un traitement réaliste, il fait concurrence à Victor Hugo dans des romans tels que Les Travailleurs de la mer. Les descriptions de Zola sont fournies en images poétiques, en métaphores, en symboles, et témoignent d'une influence prépondérante de Victor Hugo. D'ailleurs, dans La Faute de l'abbé Mouret, j'ai relevé l'influence de la poésie en vers hugolienne ou parnassienne, rien qu'avec une phrase se terminant par l'adverbe "formidablement" ou par une répétition ternaire simple, à l'aide je crois du présentatif "voilà" qui inévitablement faisait songer à un trimètre hugolien, la précision de la mesure syllabique en moins.
Zola procède par visions amplificatrices à la manière d'Hugo, et les universitaires empressés à mettre des cloisons entre réalisme et romantisme se retrouvent dans une situation bizarre où ils veulent imposer à la pensée des gens que Zola doit plus à la lecture de Balzac, de Flaubert, des frères Goncourt qu'à celle de Victor Hugo ou d'un quelconque romancier aimant les péripéties romanesques. C'est complètement aberrant comme façon d'étudier l'histoire littéraire. Les gens manquant d'intuition, l'anomalie ne semble devoir sauter aux yeux de personne, à part moi-même. Zola a certes été un génie poétique malgré ses théories, malgré lui en quelque sorte, mais ce qu'il faut trancher une fois pour toutes c'est que le naturalisme est une imposture intellectuelle et une filouterie de la part de Zola. Il n'existe pas de méthode d'écriture naturaliste. En réalité, le naturalisme de Zola n'est rien d'autre que la mise sous contrainte du récit pour ne pas comporter d'élément fantastique ou merveilleux, pour ne pas sembler un pur produit de l'imagination. Ce n'est rien d'autre qu'un système contraignant au plan de la vraisemblance. Même sur ce plan-là d'ailleurs, Zola est inférieur aux Goncourt; à Stendhal et à Flaubert, car il est aussi romanesque que Balzac et il y aurait beaucoup à dire sur le réalisme et la vraisemblance du roman La Faute de l'abbé Mouret. Le roman Madeline Férat était-il naturaliste pour Zola ? C'est ce que je dois encore vérifier, mais en tout cas ce n'est en rien un roman réaliste, puisque l'intrigue est fondée sur un tissu extrêmement resserré de coïncidences fâcheuses, coïncidences qui faussent d'ailleurs ce que Zola pensait peut-être une analyse psychologique' habile de ses personnages, car il y aurait beaucoup à dire sur la cohérence psychologique des personnages et mieux encore sur l'écart entre les réactions que Zola leur prête et les explications qu'il donne de telles réactions.
Maintenant, nous en arrivons au coeur du problème justement. Quel intérêt un écrivain peut-il avoir de se réclamer ainsi de la science ou de la vraisemblance ou du réalisme ? Ce problème concerne Balzac et Zola, quelque peu Stendhal, les Goncourt et Flaubert, voire Maupassant. En fait, le réalisme n'est pas un objectif pour le génie littéraire, c'est un système de garantie artificiel. L'auteur veut faire croire qu'il est scientifique pour qu'on admire la conduite du récit et la finesse de description des interactions entre les personnages.
Le réalisme est un masque qui permet au romancier de se prémunir contre les attaques. Il veut que son roman soit perçu comme rigoureux et non abandonné à la liberté de l'imagination. L'exigence de vraisemblance et de réalisme qui s'étend sur plusieurs siècles ne tient qu'à l'idée de défendre la valeur artistique du traitement. C'est un paradoxe contre-intuitif, dans la mesure où pour un enfant une intrigue réaliste a moins de mérite qu'une invention compliquée avec du fantastique, de l'énigme échevelée, des situations impossibles à dénouer, etc. Le réalisme peut être perçu comme une plate imitation du réel par l'enfant ou le quidam, alors que pour bien des romanciers il s'agissait finalement de justifier la finesse des touches, la délicatesse de traitement, la précision de la vue d'artiste, etc.
Quand, à la suite des poètes romantiques, Rimbaud prétend qu'il veut être "voyant", il est dans une recherche de posture d'écrivain fort similaire à celle d'un Zola. Il y aurait encore beaucoup à méditer sur le sujet. Voilà ce que je voulais confier, cette digression zolienne s'achève là pour l'instant. Pour des raisons que j'ignore, ce que je dis ne déclenche pas les passions, n'est pas pris au sérieux. Je constate une absence lourde de réaction à mon analyse sur "Voyelles", à ce que je dis ici sur Zola, à ce que je dis sur la crise grave de l'enseignement de la littérature et du français. Mais, je vais être cruel. D'habitude, il faut se contenter d'exposer ses idées et laisser les autres juger. Moi, j'ai passé ce cap-là, je joue encore un peu le jeu, d'où certains malentendus, mais ce que je sais c'est que je vis dans le monde de la bêtise sans en faire partie, parce qu'à un moment donné l'absence de réaction, d'émotion, ça va quoi ? L'époque est rongé par un niveau de connerie extrêmement glaçant. Enfin, si les gens sont heureux d'être bêtes, il est certain que je ne changerai pas grand-chose au monde ambiant. Mais que ça pue, mais que ça pue !

2 commentaires:

  1. À propos, j'observe que depuis quelques mois, le blog «Rimbaud ivre» se tait.
    Avez-vous des nouvelles ?

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    1. Oui, j'ai remarqué, j'ai hésité à écrire un article canular annonçant son décès, mais je me suis sagement retenu. Plus sérieusement, je n'en suis plus qu'un lecteur, je ne suis au courant de rien.

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