jeudi 18 avril 2019

Compte rendu a venir sur le livre Le Bateau ivre - Une fabrique du desordre d'Arnaud Santolini

Je retire l'article, mais comme il y avait trois réponses, je ne l'ai pas supprimé...

3 commentaires:

  1. Où le lecteurs curieux ou désœuvrés ou égarés peut-il lire le poème de Victor Fournel ?
    Parce que tout ce que lit l'Apache, le sauvageon, l'apprenant Arthur Rimbaud captive dans tous les sens le lecteur gilet jaune ou pas.

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    1. Il n'y a pas que moi dont le cerveau s'égare en écrivant sur le net avec des passages du singulier au pluriel, décidément.
      Le poème de Victor Fournel, il doit être sur le blog. Sinon, il a été publié dans une revue en décembre 1871, peut-être "Le Correspondant" où Mérat a dû publier des "Villes de marbre" dont quelques inédits par rapport au recueil. La revue est à Toulouse, je vais essayer de retrouver cela. Sinon, moi, je ne manifeste pas le samedi pour les raisons suivantes : 1/ je serais déjà arrêté pour mes propos séditieux, 2/ je crains un peu une violence qui tourne en rond contre des commerces au lieu d'attaquer les politiques 3/ les gens sont hétérogènes, mois je ne sympathise jamais avec les avis des autres 4/ je n'ai pas envie de discuter avec ceux qui manifestent mais ne veulent pas comprendre que le problème de l'Union européenne prime 5/ 6/ etc. Mais je me méfie des manifs pacifiques quand il n'est pas justifié qu'elles soient pacifiques et quand elles seront du coup neutralisées.

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    2. En fait, le cr va être l'occasion de mises au point. Je vais pouvoir m'attaquer à cette idée d'un poème où le mot Révolution prime sur le mot Commune. Les gens essaient de se servir du mot Révolution au sens large pour continuer de mettre tout ce qu'ils veulent, tout et n'importe quoi dans leur lecture du "Bateau ivre". Et le désastreux concept du décevant article de Murphy sur "Le Bateau ivre" contribue à cela, puisque l'idée d'allégorie plurivalente est reprise par Santolini pour justifier une non lecture de détail du poème et un déversement dans la lecture de tout ce qu'on a toujours voulu y voir. L'allégorie est plurivalente : allez, fouette cocher, on peut mettre le haschisch en confitures vertes, la révolution des visions, l'en avant de je ne sais pas quoi mais qui avance, etc., etc.
      Comme d'habitude, je mène une guerre d'usure qui m'use moi mais que je vais gagner à la fin.
      Santolini remet en cause aussi l'idée de structure de l'immersion, parce qu'il veut voir un désordre du haut et du bas. Il met n'importe quoi dans la montée vers le haut, y compris les "azurs vers" qui sont non en haut mais justement en bas ! Il prétend que le bateau vole dans le ciel parce qu'il troue l'horizon, troue les cieux rougeoyants dans la perspective de fuite. Du coup, le bateau serait le fileur éternel du ciel immobile... Le compte rendu, ça va vraiment que j'ai raison depuis le début, comme d'habitude...

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