Confrontation de
passages des lettres dites « du voyant » avec des
extraits de la préface de Sully Prudhomme à sa traduction (plagiée
par Rimbaud) du premier livre du poème de Lucrèce De la nature
des choses :
Expérience interne.
[…]
Il
y a une conscience spontanée et une conscience réfléchie,
c'est-à-dire que l'esprit peut faire retour sur les témoignages de
la conscience comme sur ceux des sens, et séparer là aussi
l'objectif du subjectif.
Tout
homme prononce « moi » spontanément, dès qu'il sent
quelque intérêt à se distinguer des autres êtres, mais peu
d'hommes sont capables de descendre en eux-mêmes, de considérer ce
moi et de chercher à s'en faire une idée. La conscience réfléchie
ne se borne pas à sentir le moi, elle le pense. Elle n'est pas, à
vrai dire, une faculté spéciale de l'intelligence, elle n'est
qu'une application particulière de la réflexion prenant pour objet
l'être affecté et le distinguant de ses affections.
[…]
Le
13 mai 1871, Izambard reçoit une lettre d'Arthur Rimbaud qui répond
visiblement à un courrier précédent. Rimbaud commence par railler
sans doute possible les termes d'une lettre antérieure à Izambard.
En reprenant le travail de professeur à cette date, Izambard passe
aux yeux de Rimbaud pour un satisfait qui ne fait rien pour la
société à laquelle il prétend se devoir, ce à quoi le jeune
Arthur oppose une grève du travail dans l'immédiat qui est celle
d'un authentique futur travailleur. Rimbaud ne se contredit pas, mais
il semble se contredire tant il joue avec le paradoxe : « Mais
vous finirez toujours comme un satisfait qui n'a rien fait, n'ayant
rien voulu faire. [...] – Je serai un travailleur :c'est
l'idée qui me retient, quand les colères folles me poussent vers la
bataille de Paris – où tant de travailleurs meurent pourtant
encore tandis que je vous écris ! Travailler maintenant,
jamais, jamais ; je suis en grève. »
Rimbaud
ne se contredit pas quand il écrit successivement « je serai
travailleur » et « Travailler maintenant, jamais ».
Il s'identifie aux travailleurs en train de donner leur vie dans une
révolution. La grève immédiate est compatible avec l'intention de
devenir un de ces travailleurs. Les répétitions ou reprises sont
sans aucun doute volontaires de la part de Rimbaud : d'un côté
la suite « satisfait » (étymologie latine assez fait),
« fait », « faire » et de l'autre la série
« travailleur », « travailleurs »,
« Travailler ».
Une
considération incidente s'est ajoutée à cela, la poésie
d'Izambard demeurera résolument « fadasse ». Mais ces
considérations critiques se fondent sur une opposition entre poésie
objective et poésie subjective : « Au fond, vous ne voyez
en votre principe que poésie subjective », « […] votre
poésie subjective sera toujours horriblement fadasse », « Un
jour, j'espère, […] je verrai dans votre principe la poésie
objective, je la verrai plus sincèrement que vous ne le feriez ! »
Il
est question de séparer comme dans la citation de Sully Prudhomme
ci-dessus l'objectif du subjectif. Rimbaud ne donne guère de
précisions sur le sens de son opposition entre poésie objective et
poésie subjective. Une lecture étymologique que j'ai depuis
longtemps proposée m'a fait dire que la poésie subjective est celle
qui se veut la parole d'un sujet et la poésie objective est celle
d'un sujet qui veut faire retour sur lui-même pour se considérer
comme objet et donc délivrer une pensée accessible à tous.
Rimbaud
considère que dans l'instant présent Izambard est un poète
subjectif et fade, mais il existe un espoir pour qu'il devienne un
poète objectif, fût-ce involontairement ou, pour citer un passage
concernant les premiers romantiques dans la lettre envoyée à Demeny
deux jours plus tard, « sans trop bien s'en rendre compte ».
Ce mauvais principe est illustré par sa façon de tourner le dos à
l'actualité en redevenant « professeur ». Pour un
authentique travailleur, ce n'est pas le moment de rentrer dans le
rang. Le « je suis en grève » d'un travailleur poète
est cinglant, car si Izambard veut bien y prêter attention il est
assimilé à un François Coppée l'auteur du poème La
Grève des forgerons, poème qui
a fait réagir Eugène Vermersch et d'autres un ou deux ans plus tôt.
Le même Coppée va d'ailleurs publier à cette époque des œuvres
hostiles à la Commune qui recevront des réponses parodiques de
Rimbaud dans l'Album zutique
ou dans La Renaissance littéraire et artistique
(« Les Corbeaux » publication faite à l'insu de Rimbaud,
mais dont la fin parodie les derniers vers de la plaquette Plus
de sang de Coppée). Rimbaud ne
s'est pas contenté d'opposer à la satisfaction de ne rien faire en
obéissant d'Izambard sa grève actuelle, il lui a opposé une façon
cynique de se faire entretenir qui confine à l'encrapulement. Et
c'est sur cette idée d'encrapulement que le raisonnement de Rimbaud
repart de plus belle en exposant cette fois l'idée qu'il veut être
un « voyant », c'est-à-dire dans l'esprit romantique un
poète exerçant un magistère devant la société à laquelle il se
doit lui aussi. Normalement, un mage qui veut guider les hommes
prétend à la plus haute sagesse, la prétention à l'encrapulement
est paradoxale, mais l'idée tend à s'expliquer par un dérèglement
de tous les sens qui délivrerait de précieux enseignements :
« Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous
les sens. » Cet inconnu
est souvent rapproché de celui du poème Le Voyage
de Baudelaire, mais à la différence de Baudelaire Rimbaud envisage
que cet inconnu délivre une meilleure connaissance de soi, comme
cela est clairement expliqué dans la lettre à Demeny deux jours
plus tard. Il ne s'agit pas d'exotisme, mais d'exploration de soi, et
il semble donc bien que ce dérèglement soit une expérience sur nos
limites pour voir ce que nous pouvons changer, améliorer en nous. Il
ne s'agit pas de dérégler notre humanité pour renoncer à toute
humanité, mais il s'agit d'éprouver cette humanité pour tantôt
conforter tantôt remettre en cause les sacralisations de la morale
et de la vie en société. Il est aussi question des « sens »,
des sensations donc, et partant d'une certaine réflexion
métaphysique sur la nature des choses, sur l'existence humaine. Et
Rimbaud formule alors une phrase désormais célèbre « Je est
un autre ». Il la reprend dans la lettre à Demeny.
A
rebours de toute la critique rimbaldienne, je ne crois pas du tout
que Demeny était l'interlocuteur privilégié de Rimbaud. Je suis
convaincu qu'Izambard ne ment pas quand il dit avoir reçu une lettre
avec un panorama méprisant de l'histoire de la Littérature.
Izambard n'a plus jamais revu Rimbaud depuis qu'il l'a ramené à sa
mère à la fin du mois d'octobre 1870 (sinon au tout début du mois
de novembre). Pourtant, dans ses témoignages, Izambard prétend que
Rimbaud répète toutes les scies de la presse communarde. Il est
également clair que la lettre du 13 mai 1871 répond à une lettre
sans aucun doute récente d'Izambard, lequel n'est pas connu pour
avoir volontiers mis sa correspondance rimbaldienne à disposition du
public. Il est clair également que Rimbaud agresse son professeur
dans sa lettre du 13 mai et que celui-ci n'y a sans doute pas répondu
amicalement, d'autant que dans ses témoignages ultérieurs Izambard
critique ouvertement une bonne partie de ce que lui a remis Rimbaud
(Un cœur sous une soutane,
une version sans titre de Mes Petites amoureuses
qui ne nous est pas parvenue, Le Coeur supplicié).
Il me semble autrement pertinent de considérer que la lettre du 15
mai est la reformulation en une seule lettre de ce que Rimbaud a dû
envoyer initialement à Izambard. Une seule lettre d'Izambard nous
est parvenue, et nous nous croyons de bons scientifiques autorisés à
penser que Rimbaud a envoyé quelque chose de plus abouti au seul
Demeny qu'il respecterait un peu plus en tant que collègue
partageant le métier de poète. Il est pourtant évident que
l'échange est plus vivant entre Izambard et Rimbaud. Les notes
d'humeur sont présentes, alors que la lettre à Demeny a l'allure
d'un cours magistral dédaigneux de la personne même de Demeny :
« J'ai résolu de vous donner une heure de littérature
nouvelle […] – Voici de la prose sur l'avenir de la poésie –
[…] Ici j'intercale […] Voilà. Et remarquez bien […] Vous
seriez exécrable de ne pas répondre [...] ». Cela n'est
aucunement amène. A l'époque, la poste était rapide. Un courrier
envoyé était reçu le jour même. Izambard a très bien pu répondre
sèchement à Rimbaud entre le 13 et le 15, tandis que la revue
méprisante des auteurs du passé a pu être envoyée à Izambard
avant le 13 mai. Izambard revendique la réception et de ce panorama
critique et d'une version sans titre de Mes Petites
amoureuses. Rimbaud se méfie en
revanche de Demeny, il lui colle à la peau la réputation de
quelqu'un qui ne répond pas à ses courriers. Il serait temps de se
demander si la lettre du 15 mai n'est pas une lettre de dépit, suite
aux tensions persistantes avec un professeur Izambard complètement
borné, suite même au manque de chaleur du fameux Demeny.
Mais,
ce qui est certain, c'est qu'au mois de mai 1871, Rimbaud articule
une théorie poétique où il est question d'évincer le subjectif
pour atteindre à l'objectif, et que cela passe par une prise de
conscience sur soi-même « Je est un autre ».
Or,
nous savons que Rimbaud a plagié les premiers vers de la traduction
du premier livre du De Natura rerum
de Lucrèce par Sully Prudhomme, lequel a publié sa traduction en
1869 sous le titre « De la Nature des choses » en
l'accompagnant d'une très longue préface de mise au point
philosophique. Ce plagiat est d'ailleurs un premier « encrapulement »
face à l'univers professoral d'Izambard, puisque, malgré la qualité
des remaniements, Rimbaud a fait publier à son honneur dans un
Bulletin officiel de l'Académie de Douai le plagiat d'un des poètes
parnassiens contemporains les plus en vue. Le larcin était passé
inaperçu, signe pour Rimbaud qu'il existait un décalage entre le
monde des lecteurs de poésie et la paradoxale importance de la
poésie dans le cadre scolaire, puisqu'il comprenait que la poésie
n'était pas faite pour être lue mais pour obtenir des situations
brillantes de crédit.
Mais
revenons à notre sujet.
J'ai
cité un passage de la préface de Prudhomme qui condense l'essentiel
des notions interpellantes de la lettre du 13 mai à Izambard. Nous
avons l'opposition de l'objectif et du subjectif, mais aussi la
question de la perception du « moi » et cette remarquable
phrase ramassée « elle le pense » qui, par son rythme,
sa formulation, sa position en fin de phrase et la thèse qu'elle
défend ne peut plus manquer d'être rapprochée avec l'autre célèbre
formule que crée alors Rimbaud : « C'est faux de dire :
Je pense ; on devrait dire : On me pense. » Le
« Pardon du jeu de mots » n'est pas pour un éventuel
calembour avec une conjugaison « panse » du verbe
« panser », jeu de mots que rien n'autorise d'envisager,
mais ce « Pardon », très scrupuleux », vient de ce
que le « On me pense » peut se comprendre aussi comme une
phrase de jugement extérieur par la société : « les
gens me pensent », quand le poète veut considérer que le
« On » est un « Je » qui ne réfléchit pas
sur lui-même et reste du coup dans l'indéfini. Pour être un « Je »
il faut faire retour sur soi-même, être le maître en sachant se
considérer comme objet de son propre regard scrutateur.
La
préface de Sully Prudhomme est assez longue, et j'aurais bien des
passages encore à citer pour confirmer que nous avons entre les
mains la pierre de Rosette qui explique la pensée des deux lettres
dites « du voyant » et une certaine idée de l'état de
la pensée philosophique exprimée à travers l'ensemble de la
production poétique de Rimbaud, de Credo in unam
à son œuvre en prose même.
En
attendant d'autres études plus poussées, citons tout de même
d'autres passages de Sully Prudhomme qui permettent de mieux
appréhender l'opposition entre poésie objective et poésie
subjective.
La spontanéité et la réflexion.
Tous
les hommes commencent à penser spontanément, et la plupart ne
penseront jamais qu'ainsi, c'est-à-dire que les idées, les
jugements, les raisonnements, se forment sans que l'esprit assiste à
leur formation et en prenne conscience. Comme un pianiste frappe les
touches, et, sans avoir besoin de connaître le mécanisme intérieur
de l'instrument, sans savoir comment se font les notes, les combine
et en jouit ; de même l'homme, en pensant, détermine la
production de l'idée en lui, sans apercevoir l'intime travail de
l'intelligence ; il agit sur des ressorts dont il provoque et
attend les effets, mais dont l'agencement peut lui rester toujours
inconnu. Mais il peut, tout comme le pianiste, regarder dans la
machine, la démonter pièce par pièce pour étudier la nature des
phénomènes qu'il y produit. La pensée dès lors n'est plus
spontanée ; en tant qu'elle observe ses actes et s'en rend
compte, elle est réfléchie. La réflexion dont nous parlons ici
n'est pas la réflexion prise au sens littéraire qui n'est qu'une
concentration de l'esprit sur l'idée, elle est fort différente de
l'attention. [Attention au théâtre exemple frappant d'un effort
inconscient...] On a peu étudié les manifestations de la pensée
intellectuelle […]
Certes,
nous ne citons pas un texte de toute beauté, nous songerions à
comparer cette citation à certain passage éblouissant du Rêve
de d'Alembert de Diderot, mais
nul doute que voici la source d'inspiration des lettres « du
voyant ». La métaphore musicale est sans arrêt reprise par
Rimbaud qui renonce au piano pour le violon et le clairon : « Tant pis pour le bois qui se trouve violon »,
« Si le cuivre s'éveille clairon, il n'y a rien de sa faute »,
« j'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde,
je l'écoute : je lance un coup d'archet : la symphonie
fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d'un bond sur la
scène […] J'ai l'archet en main, je commence [...] ».
Rimbaud prend lui-même en charge la grâce d'un style oral digne de l'auteur du Neveu de Rameau.
La
formule conclusive « elle est réfléchie » est à
rapprocher de celle « elle le pense » citée plus haut.
La critique « On a peu étudié... » ressemble quelque
peu à celle de Rimbaud écrivant à Demeny : « On n'a
jamais bien jugé le romantisme », elles ont la même allure,
celle de Rimbaud montant d'un cran en arrogance. L'opposition,
parfois mentionnée en italique, de la « spontanéité »
et de la « réflexion »annonce l'opposition du subjectif
et de l'objectif qui sera elle aussi mentionnée à l'occasion en
caractères italiques. Il est question aussi de l'inconnu dans le
texte préfaciel de Prudhomme : « […] l'équilibre est
fréquemment rompu entre la puissance spontanée de l'esprit et la
difficulté qui s'impose ; à chaque instant sa curiosité passe
son intelligence instinctive ; il est alors obligé de tâter
ses propres forces, de les disposer et d'organiser le siège de
l'inconnu. »
L'idée
des efforts à fournir est rendue encore par Rimbaud « il tente
son âme, il l'inspecte », etc.
Un
autre chapitre de la préface de Prudhomme oppose cette fois le fait
de « percevoir » et le fait de « comprendre ».
Il est d'autres passages où comme dans notre citation initiale
s'opposent le subjectif à l'objectif, il est plusieurs fois question
d'une notion affinée de « conscience réfléchie ». Je
citerai tout cela ultérieurement, mais je prends encore le temps de
citer un des passages qui illustrent l'idée du développement
naturel des facultés intellectuelles, puisque là encore Rimbaud
s'inspire du texte du poète parnassien traducteur de Lucrèce. Cette
idée apparaît déjà dans ma précédente citation sur la
spontanéité et la réflexion, mais voici un autre texte qui entre à
l'évidence en résonance avec ce qu'écrit Rimbaud en mai 1871 :
[…]
De la plus naïve spontanéité à la plus consciente réflexion, qui
sont les deux termes extrêmes de l'acte de penser, il existe une
infinité de degrés et de variétés dans le développement
d'esprits également bien doués d'ailleurs.
Les
enfants, la plupart des femmes, les gens sans instruction,
n'observent pas la marche de leur pensée, ils raisonnent sans se
rendre compte des mots : or,
car, donc,
etc., et concluent par une nécessité dont ils sentent la force,
mais dont ils ne songent même pas à pénétrer le secret. […]
Dans
cette citations, nous retrouvons la formule « sans se rendre
compte » appliquée par Rimbaud aux premiers romantiques
(« sans trop bien s'en rendre compte »). Nous apprécions
un raisonnement sur le développement naturel des facultés que
Rimbaud reprend comme suit :
« Cela
semble simple : en tout cerveau s'accomplit un développement
naturel [...] »
J'ai
plein d'autres citations à faire, pour chaque considération sur le
texte de Rimbaud je peux proposer un chapelet de renvois du côté de
la préface de Sully Prudhomme. Je reviendrai sur ce document et je
développerai aussi mon analyse sur la question philosophique du
dualisme, sur la question de l'opposition du matérialisme au
spiritualisme.
Je
le dis depuis longtemps. Rimbaud n'est pas un poète moniste, son
discours est dualiste. Parmi les preuves que j'ai pu avancer, il y en
a une toute simple, la phrase finale d'Une saison en
enfer : « […] il me
sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un
corps. » Nous pouvons
difficilement imaginer une formule dualiste plus évidente. Qu'on ne
prétende pas que la phrase est moniste parce que la vérité serait
à la fois dans l'âme et dans le corps, ce serait témoigner d'une
méconnaissance profonde de l'opposition entre monisme et dualisme.
Rimbaud adopte un langage dualiste, parce qu'il pense de manière
dualiste. Point. Mais, sa relation au spiritualisme et au
matérialisme est complexe, et c'est justement le sujet de la préface
de Sully Prudhomme, ce qui ne peut manquer d'appeler de notre part
une mise au point ultérieure.
Pour la multiplication du moi dans le clip : Come de Jain
A noter l'article dans un des derniers numéros de la revue Parade sauvage avec une analyse Credo in unam au prisme du mythe platonicien du voyage des âmes dans Phèdre, l'idée d'intertextualité directe étant appuyée par la métaphore du cheval qui est généralement absente dans les reprises par d'autres auteurs. Cet article soutient ma lecture, assez évidente, de Voyelles et il m'accompagne dans l'idée que Rimbaud avait une pensée dualiste et finaliste qui n'est pas facilement compréhensible pour le public actuel.
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