Je lis les uns après les autres les ouvrages autour des débats du jour d'Alexandre Dumas fils. Je mettrai en ligne une étude sur les textes de l'auteur de La Dame aux camélias. Je voulais lire ce matin l'article de Pelletan, mais l'accès à mon volume relié de la revue La Renaissance littéraire et artistique m'a semblé prendre devoir prendre un tour un peu trop acrobatique. J'attendrai encore un peu.
Et puis, je me suis lancé dans la lecture de la réponse de Tony Révillon à Dumas fils. Voici son titre : Lettre sur les choses du jour, réponse à M. Alexandre Dumas fils. Il s'agit d'une plaquette de 32 pages, et il n'y a pas 32 pages de contenu. Son prix était de 1 franc comme une certaine "Saison" et elle date de 1872, j'en précise la maison d'édition : "Imprimerie nouvelle, association ouvrière". J'ai téléchargé ce document sur le site Gallica de la BNF. La lettre va des pages 5 à 24 du document.
Il me semble que Verlaine a fréquenté quelque peu Tony Révillon avant la Commune, à moins que je ne fasse une confusion. En tout cas, Tony Révillon est rattaché à Camille Pelletan et à Georges Clémenceau. Et Verlaine s'est intéressé à un article de Camille Pelletan du 18 février 1873 au sujet du même débat sur les "choses du jour" lancé par Dumas fils et auquel Tony Révillon répond ici.
Tony Révillon est diplomate, il passe un peu de pommade à Dumas fils "Vous êtes un esprit curieux", etc., mais les critiques sont vives. Révillon, de son vrai prénom Antoine, qualifie Dumas fils de "Catholique et physiologiste", ce qui ne va pas aller sans une certaine ironie : "lyrique comme un prophète et railleur comme un auteur de parodies". Derrière cela, il y a une forte préoccupation du succès parisien à atteindre. Et Tony Révillon précise qu'il a lu les deux lettres d'actualité de Dumas fils et qu'il se propose d'y répliquer.
Tout au long de ces vingt pages, personne n'a de raison a priori de songer à faire le moindre rapprochement avec Une saison en enfer de Rimbaud, mais nous avons une amorce avec l'allusion à La Dame aux camélias à la fin de "Vierge folle", allusion qui parle de faire mourir un personnage qui plus est. Dans le roman déjà ancien de Dumas fils adapté en pièce de théâtre, la courtisane phtisique est morte en se retirant pour protéger la réputation bourgeoise de son amant "Armand Duval". Il s'agit d'une transposition du vécu d'Alexandre Dumas fils lui-même. Armand reflète le prénom Alexandre et Duval fait plus encore écho au nom "Dumas". Marguerite Gautier, la courtisane, semble porter le même nom qu'un écrivain prénommé Théophile, mais je remarque qu'il y a une sorte de lien tissé avec le nom de femme mariée de la courtisane. Alphonsine Duplessis, connue sous l'appellation "Marie Duplessis", a épousé un de ses amants, le comte Edouard de Perregaux, la dernière syllabe du nom devenant la première du nom donné au personnage de fiction.
Il va de soi que dans "Vierge folle" Rimbaud poursuit le motif des dérivations comiques de "Duval" à "Dufour", l'ironie d'allusion à l'expression "faire un four" n'est pas à exclure. Il faut noter que Dufour fait écho au nom de personnage victime d'adultère "Dubourg" évoqué par Dumas fils lui-même. A propos de l'expression : "la belle et calme maison", outre qu'elle a des implications satiriques et politiques évidentes, on peut envisager une autre allusion fine au nom "Dumas". Pour le recours au prénom "Maurice", je n'ai pas encore trouvé de raison astucieuse à ce choix.
Mais, peu importe !
Tony Révillon réagit contre la haine de la Commune de Dumas fils et il épingle son admiration pour Thiers. Cela nous éloigne vraiment du texte "Vierge folle" lui-même et du débat sur l'adultère. Pourtant, soudain, deux passages me ramènent brutalement à Une saison en enfer.
Le premier passage est offert en titre au présent article.
Tony Révillon commence par expliquer que Dumas fils cherche à avoir ce qui manque aux artistes un certain esprit d'ordre. Puis il rit sur sa prétention à se mettre à part avec Dieu. Dumas fils dit : "Dieu et moi" comme son père disait : "Hugo, Lamartine et moi !" Et puis Dumas fils a tout de même dénoncé avec raison "l'indignité politique de l'homme de lettres" qui ne profite pas de sa capacité à "s'occuper des choses de son pays et de son temps." Je n'avais pas remarqué que les écrivains du dix-neuvième siècle ne s'occupaient pas de politique et d'actualité, mais je fais avec le raisonnement sarcastique de Tony Révillon. Et donc Révillon dit à Dumas fils que même s'il choisit les dix hommes de lettres dont la position et le talent font le plus autorité il n'y en aura aucun qui aura assez d'indépendance et de dignité pour qu'il soit légitime de se régler sur lui. Ils vont solliciter la croix d'honneur d'un gouvernement qu'il méprise ou, pour entrer à l'Académie, les suffrages de gens auxquels ils sont opposés d'opinions. Ils transigent tous et tous quêtent des pensions et des dîners qui les compromettent. Et pour la suite immédiate du raisonnement (de peu d'intérêt je vous l'accorde), je vous cite le texte lui-même avec sa disposition alinéaire !
[...]Que si on les interrogeait, tous répondraient la même chose :Il faut être de son temps !Il faut être de son temps veut dire qu'après s'être illustré par ses œuvres, il est permis de s'abaisser par ses actes ; cela veut dire encore que, pour faire ses orges dans le champ, il est permis de ménager le fermier, et que, dans une société basée sur les aristocraties, le talent serait bien sot de ne pas jouir des mêmes privilèges que la noblesse héréditaire et l'argent.Cependant les jeunes gens sur qui ces exemples descendent se demandent si les vers des poëtes, les maximes des philosophes, les récits des historiens ne sont pas des mensonges. L'étude des lettres leur avait inspiré l'amour du beau et du bien, la haine et le mépris du succès injuste. A défaut des lettres, ils avaient les admirations et les colères généreuses propres aux jeunes âmes. Ils s'étaient faits des dieux des grands écrivains contemporains. [...]
Je remarque que la phrase "Il faut être de son temps !" est isolée dans un alinéa, tout comme la formule rimbaldienne de la fin de "Adieu" : "Il faut être absolument moderne", sachant que "moderne" fait de l'expression rimbaldienne une formule hyperbolique synonyme de "Il faut être de son temps !" Le mot "moderne" entre aussi en résonance avec l'idée de "grands écrivains contemporains". Et ma citation permet certains recoupement avec le tout début de la prose liminaire d'Une saison en enfer, tandis que nous avons un développement conséquent dans les deux textes sur le mensonge.
Ajoutons un point de comparaison qui risque de passer inaperçu. Révillon fait dire à dix plumes de talent : "Il faut être de son temps !" Or, dans Une saison en enfer, on a une plume qui dénonçant une société mensongère, assume de dire le mot de Révillon : "Il faut être absolument moderne."
La fin de la première partie du raisonnement de Tony Révillon se termine par une considération sur la vanité des écrivains à être écouté pour leurs idées d'enfants, et la deuxième partie s'attaque au fait que Révillon a éprouvé toutes les peines du monde en lisant les deux lettres de Dumas fils à y trouver un "sens général", et je confirme que ce problème se pose réellement à la lecture des considérations philosophiques vaporeuses du fils de mousquetaire.
Après une revue rapide sur Thiers et Gambetta, Tony Révillon brocarde la haine de Dumas fils pour la Commune. Révillon cite alors des passages des deux lettres de Dumas fils, une sur "l'Homme-Ange" et une sur "l'Elu" et on pense à l'idée d'ange à voir dans "Vierge folle" et à l'idée des élus dans "L'Impossible". Je cite ces deux passages, mais ce n'est pas le deuxième passage de Tony Révillon qui m'a frappé, il s'agit de citations de Dumas fils sur lesquels j'aurai à revenir dans des articles ultérieurs :
Il ne s'agit plus de s'en remettre aux autres et d'attendre un Homme-Ange. Cet homme, vous l'avez tous sous la main ; c'est vous, c'est moi, c'st chacun de nous.Le Précurseur est là, bien visible ; l'Elu est en marche !
Je passe plus vite sur la suite immédiate. Dumas fils défend une morale, et alors que par passé il souhaitait que la société soit réformée, il veut désormais défendre le cadre en bon bourgeois. Et Révillon explique que si avant 1789 la naissance était tout, désormais cela est remplacé par le "mérite personnel", sauf que le concept est dévoyé par l'étalon qu'est la richesse. Celui qui s'est enrichi a un mérite personnel, celui qui est né de parents riches a eu une meilleure éducation. A tous les coups, la richesse s'impose comme mérite personnel. Naturellement, soucieux de ses intérêts et de son monde à préserver, le riche est juste-milieu, gallican, etc. Les emplois sont ouverts à tous, mais il faut payer pour l'instruction. Tel est le système. Et derrière son moralisme, Dumas fils n'est qu'un artistocrate viager dont la politique a pour nom l'égoïsme. Les pauvres n'ont qu'à s'enrichir pour faire instruire leurs fils, et s'ils sont "trop pressés" l'Etat n'a qu'à en faire une hécatombe. On pense aux passages de "L'Eclair" : la science ne va pas assez vite pour nous, les cadavres des méchants et des fainéants qui tombent sur le cœur des autres. Je me doute bien que vous vous dites qu'à un moment donné je brode mes rapprochements, puisqu'ils ne sont pas assez fermes. Vous avez tout de même les signes sensibles de développements d'époque aux expressions similaires. Ce serait quand même étonnant que Rimbaud n'ait pas écrit Une saison en enfer sous l'imprégnation de telles lectures propres à son époque, et donc il est temps de passer à la partie numérotée III de la lettre de Révillon. Je ne peux résister à citer la phrase suivante : "l'avenir appartient aux barbares, et le pouvoir aux chefs d'armées, aux empereurs." Tony Révillon parle d'admettre la Révolution, de ne pas supposer d'infaillibilité politique et religieuse des anciennes institutions. La morale devrait pouvoir se passer de la révélation ! Il s'agit d'atteindre à un "renouvellement, avec une idée de la justice supérieure à celle du catholicisme et de la monarchie." Nous ne sommes pas dans la réplique de Rimbaud : "la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul", quelques lignes avant : "Il faut être absolument moderne."
Et je cite la suite immédiate telle quelle, qui inclut une citation de Proudhon qui renvoie encore une fois au couple "justice" et "beauté" placé en repoussoir dans la prose liminaire d'Une saison en enfer.
Quant à l'idéal, rappelez-vous ce que disait Proudhon :"La religion a pris pour elle la mission de la femme, qui est de porter l'homme à la justice par l'attrait de la beauté."Dans la femme, vous voyez, vous, le dernier culte de l'homme dégénéré, la dernière formule de son idéal obscurci. C'est déjà quelque chose que ce dernier culte et que cette dernière formule.Cherchez bien, vous qui êtes un chercheur. Affranchissez la femme de son esclavage, relevez-la de son abaissement, rendez-lui sa véritable destinée, et vous arriverez comme nous à voir dans la famille l'unique religion. [...]
Et Révillon finit sur la Commune et le rejet d'un tiers-état ouvrier instruit et non corrompu par la politique.
Certes, Rimbaud n'a pas passé son temps à reprendre le texte de Révillon, mais les amorces sont dingues quand on y pense : l'isolement alinéaire de "Il faut être de son temps !" complètement revisité par Rimbaud, le couple justice et beauté entre les mains de la religion, et plusieurs éléments de réflexion qui ne sont pas repris tels quels par Rimbaud, mais qui font écho, parce que pris dans un lit de réflexions communes d'époque.
Extraits du livre La Question de la femme par Dumas fils, 1872, édité par une "Association pour l'émancipation progressive de la femme". Il y a un petit avant-propos de la vice-présidente. L'enjeu y est dit de régénération et même salut du pays par des "idées de droit et d'honneur qui reconstitueront la famille, en réhabilitant l'enfant et la femme par la responsabilité de l'homme." L'écrivain Dumas fils a une "vigueur d'indignation" contre "les lois complices du mal". Et la législation doit être le point de départ de la réforme. Et on criait alors à Dumas fils de se hâter "la maison brûle", autrement dit ce n'est pas "la belle et calme maison" vue par la Vierge folle...
RépondreSupprimerEn 1870, Dumas fils écrivait une lettre à l'association, et sa première lettre sur les choses du jour est bien celle de juin 1871. L'ouvrage prétend rassembler des propos épars de Dumas fils dans l'ensemble de son œuvre et citer des passages de son Théâtre complet tel qu'il a déjà été publié auparavant. Suit donc l'ouvrage La Question de la Femme avec le chapeau d'avrtissement :
"Les citations suivantes sont tirées passim du Théâtre complet de M. Alexandre Dumas fils, des Madeleines repenties, d'Une Lettre sur les choses du jour, Nouvelle lettre sur les choses du jour chez Michel Lévy, frères, éditeurs.
Florilège de citations (volume de 87 pages) : "L'ordre moral est régi par des lois aussi immuables que l'ordre physique" (p. 7), "les vérités morales sont, à tout jamais, fixées et définies" (p. 8), "Se marier quand on est jeune et sain ; choisir, dans n'importe quelle classe, une bonne fille franche et saine, l'aimer de toute son âme et de toutes ses forces, en faire une compagne sûre et une mère féconde, travailler pour élever ses enfants et leur laisser, en mourant, l'exemple de sa vie : voilà la vérité. Le reste n'est qu'erreur, crime ou folie." (pages 10-11).
Supprimer"Il ne faut pas livrer à l'amour toute sa pensée et toute sa vie [...] C'est le printemps, ce n'est pas l'année entière ; c'est la fleur, ce n'est pas le fruit." (page 11). "conserve la première place au travail" (page 11).
"Notre but est de protéger la femme, dans le présent et dans l'avenir, contre les dangers de l'ignorance, de la misère et de l'oisiveté, contre cet envahissement de l'amour vénal qui tue le travail, l'honneur [...] Il faut reconstituer l'amour en France, ou nous sommes perdus." (page 12) "L'amour est une force [...]" Détruire l'amour, c'est "détruire Dieu lui-même, ce qui est impossible" (page 13). "C'est le travail, c'est l'industrie, c'est la science, c'est le génie qui donnent une vie aux sociétés, mais c'est l'amour qui leur donne une âme !" (page 14)
"[...] quand elles sont méprisables et déchues" (page 16, comparer avec "chargée du mépris des plus méprisables") "ces malheureuses qui auraient pu être si honnêtes" (page 16, comparer avec "qui aurait pu faire de bonnes camarades", "dévorées par des brutes sensibles comme des bûchers").
SupprimerBon, on a droit à un discours qui est déjà d'époque, dans Hugo, discours un peu farineux, mais bon... :
Donc encouragée à la débauche du monde matérialiste, la femme perd l'appui du père, de l'époux, et même de l'amant ou de l'enfant. Elle se prostitue dans la maison aux persiennes fermées, et l'homme en est responsable. Quand il est jeune homme, il faut que jeunesse se passe, il en profite. Et ce jeune homme, c'est "toi, Tout le monde" qui ne veux plus de remords et suis les routes du plaisir votées par le conseil municipal. On va alors pratiquer la "morale de surface".
Le fils de bonne famille entre pour voir des plaisirs lesbiens, et le passage suivant avec ses phrases interrogatives me fait penser pour le style oratoire à "Nuit de l'enfer" : "Là-bas, ne sont-ce pas des âmes honnêtes qui me veulent du bien", sauf qu'ici on a l'enfer à nu :
Supprimer"Quelles sont ces femmes voilées qu'ils accompagnent ? Ne sont-ce pas des femmes du monde tourmentées du désir de tout connaître ?" (page 22)
"[...] allons, la Curiosité, l'Oisiveté, l'Hypocrisie, le Vice, l'Abrutissement, l'Ivrognerie, l'Impuissance, l'Animalité humaine, entrez hardiment chez cette créature et jetez en elle tous les cadavres de votre âme [...]" (p. 23-24).
"Pour que l'âme n'y empoisonne pas ton corps comme il y salit ton âme [...]" (c'est une phrase pré-moniste pourraient nous expliquer certains rimbaldiens). Si le "mauvais sang" dit qu'il a reçu au coeur "le coup de la grâce" et qu'il ne l'avait pas prévu, Dumas fils dénonce le père qui a profité des prostituées et n'avait pas "prévu" qu'une de ces filles mette le grappin sur son fils et donc l'héritage.
Il y a un développement sur les femmes de bonne famille qui se détournent, puis on en a un sur les enfants naturels, sachant que Dumas fils n'a été reconnu par ses parents qu'au bout de quelques années, vers sept ans je crois.
Après, on a un développement sur la prostitution élégante, la richesse est la clef du mariage, donc la vertu n'est pas un capital, mais le vice peut l'être, etc. Et puis on a les questions : "Faut-il décidément, oui ou non, qu'il y ait un Dieu, une morale, une société, une famille, une solidarité humaine ?" "L'homme doit-il travailler [...]" "La vérité est-elle le but ? La justice est-elle le support ? le bien est-il l'absolu ?"
C'est l'amant d'une prostituée mondaine célèbre pour avoir mis ça en roman qui parle.
Et Dumas fils clame qu'il faut tuer ceux qui ne veulent pas répondre oui à ces questions.
Je passe sur des comparaisons comiques : l'amour est une "force de la nature" et il est "comme la foudre, la vapeur et l'électricité". L'amour, c'est la génération et la famille, et du coup c'est le travail et la morale... L'institution du mariage sert à guider et perfectionner le mouvement de l'amour.
Puis je passe sur les pages traitant de solutions pour que la femme ne se retrouve pas seule avec l'enfant, sans responsabilité de l'homme, etc.
Donc il est question de mettre la recherche de la paternité dans l'amour et le divorce dans le mariage, et s'il y a de meilleurs moyens soit, Dumas privilégie les résultats.
SupprimerOn retrouve l'alerte "La maison brûle" de l'avant-propos et ça se finit non pas "la vérité dans une âme et un corps" mais par "vérités inutiles" en majuscules :
[...] dans cinquante ans [...] nos neveux verront ce qu'il restera de la famille, de la religion, de la vertu, de la morale et du mariage dans notre beau pays de France, dont toutes les villes auront de grandes rues et dont toutes les places auront des squares, au milieu de l'un desquels il sera bon d'élever une statue aux
VERITES INUTILES.
En fin d'ouvrage, parmi les volumes signalés à l'attention de cette maison d'édition on trouve le titre La Tolérance légale du vice lettres de MM. Victor Hugo, Cte A. Gasparin, Père Hyacinthe, Mazzini, Marie Goegg, Mme Mozzoni, J. Stuart Mill, etc.
Voilà, travail de recension terminé.
Prochaine recension "L'Homme-Femme".
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