A. Rimbaud
une
SAISON EN ENFER
*****
« Jadis, si je me souviens bien, ma vie était
un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient.
Un
soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. – Et je l’ai trouvée amère. – Et je
l’ai injuriée.
Je
me suis armé contre la justice.
Je
me suis enfui. O sorcières, ô misère, ô haine, c’est à vous que mon trésor a
été confié !
Je
parvins à faire s’évanouir dans mon esprit toute l’espérance humaine. Sur toute
joie pour l’étrangler j’ai fait le bond sourd de la bête féroce.
J’ai
appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J’ai
appelé les fléaux, pour m’étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon
dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l’air du crime. Et
j’ai joué de bons tours à la folie.
Et
le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot.
Or,
tout dernièrement, m’étant trouvé sur le point de faire le dernier couac ! j’ai songé à rechercher le clef du festin ancien, où
je reprendrais peut-être appétit.
La
charité est cette clef. – Cette inspiration prouve que que j’ai rêvé !
« Tu
resteras hyène, etc…, »
se récrie le démon qui me couronna de si aimables pavots. « Gagne la mort
avec tous tes appétits, et ton égoïsme et tous les péchés capitaux. »
Ah !
j’en ai trop pris : - Mais, cher Satan, je vous en conjure, une prunelle
moins irritée ! et en attendant les quelques petites lâchetés en retard, vous qui aimez dans
l’écrivain l’absence des facultés descriptives ou instructives, je vous détache
ces quelques hideux feuillets de mon carnet de damné.
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Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient.
[...] La difficulté du narrateur à se souvenir de cette "époque immémoriale", "si je me souviens bien", rend peut-être compte d'une faille mémorielle due à ce que ce souvenir le renvoie à sa prime enfance, mémoire logiquement lacunaire pour un locuteur au seuil de l'âge adulte comme nous l'apprend L'Eclair, "Allez mes vingt ans".
- Je ne suis pas d'accord, moi je conteste tout. Et arrêtez de me grimer en chimpanzé pas content ! Certes, nous sommes habitués, gens d'aujourd'hui (car à l'époque de Rimbaud, je ne sais pas si c'était déjà un sujet de conversation), à considérer qu'on n'a pas de souvenir d'avant ses trois ans, mais on a toujours quelqu'un pour dire que lui si il a un souvenir avant, parce que l'événement était traumatique, genre un incendie, puis il y a celui qui a une incertitude sur un souvenir de deux ans et demi, il ne sait pas si c'est un faux souvenir, si c'est un souvenir plus tardif, et patati patata. Mais, ce n'est pas de ça qu'il est question dans le texte de Rimbaud, parce que jusqu'à plus ample informé personne ne voit sa vie d'enfance avant trois ans comme un festin. Et on ne fait pas boire de vin à un enfant avant ses trois ans, ni même au-delà. Je sais bien que la section "Matin" commence par un souvenir incertaine sur l'enfance : "N'eus-je pas, une fois une jeunesse aimable [...]". Mais ici, il est question d'un festin qui n'a rien à voir avec l'enfance. Quant à l'expression "allez mes vingt ans", sachant que Bataillé précise en note de bas de page, que la majorité est à 21 ans, il faudra tout de même jour prouver que l'expression veut dire "aller sur ses vingt ans" et qu'il est question d'atteindre la majorité dans le texte de Rimbaud. Pourquoi Rimbaud n'aurait-il pas écrit : tenir vingt ans à travailler. Certes, ça ne renvoie à rien d'exact. Les gens ne partent pas à la retraite après seulement vingt ans de travail, mais j'ai quand même l'impression que, grammaticalement, "aller mes vingt ans", ça veut dire "tenir vingt ans".Mais, bref, moi ma solution est simple, le souvenir est un faux-souvenir, il est culturel, et une contradiction interne au raisonnement de Bataillé qui va apparaître dans la citation suivante va me permettre de confirmer ma thèse de lecture (de confirmer que j'ai raison, mais le "moi est haïssable" comme dit Blaise Pascal, et il faut laisser mon lecteur se faire son avis, sauf que quand on n'affirme pas les choses ça donne toute latitude aux autres de considérer que vous n'êtes pas sûr et que donc ce n'est à jamais qu'une hypothèse, tel est le jeu biaisés des universitaires). Oui, quand tous les rimbaldiens seront remplacés, il n'y aura plus d'intérêt à jouer là-dessus, mais moi je m'intéresse au présent, je suis pressé.
Outre l'évocation paradisiaque de cette époque dans laquelle règnent l'abondance et la profusion à l'image du "festin", [...] les commentateurs ont noté combien l'aspect sécant de l'imparfait en suscitant le sentiment de la durée dans le passé rend parfaitement compte d'un état de constance bienheureuse faisant justement penser à une intemporalité paradisiaque dans laquelle les jours coulent paisiblement à l'image des "vins". [...] [C]hez certains romantiques allemands, le paradis perdu de l'enfance - l'enfance édénique - pouvait être assimilé à un âge d'or dans lequel régnait l' "harmonie universelle".
- Je ne suis pas d'accord, et je conteste tout ! Si l'évocation est paradisiaque, c'est que le festin est une sorte de réalité spirituelle prénatale du genre humain. Et puis, il y a une liaison indue. Les romantiques, c'est eux, et Rimbaud, c'est "Lui" (comme dirait Verlaine) ! Surtout, Rimbaud ne parle pas de l'enfance dans ce premier alinéa. Il parle d'un souvenir incertain. Bataillé identifie comme d'autres le caractère paradisiaque de la scène décrite, mais il l'annexe de force dans une vision paradisiaque de l'enfance et se sert des romantiques allemands comme caution d'autorité. Le biais est sans doute inconscient de la part de Bataillé, mais objectivement dans le paradis perdu de l'enfance la comparaison ne tient que parce qu'il est question de "paradis". C'est l'idée d'un paradis originel qui a du sens pour commenter le premier alinéa. Le thème de l'enfance au sens de la réalité physiologique humaine n'a pas sa place dans le commentaire. Et si Bataillé l'avait écarté, il aurait fait une bien meilleure lecture du premier alinéa, puisqu'il va continuer à souligner ce motif d'un paradis dont le poète a chuté.
[...] la Beauté c'est le bien et la laideur le mal. De fait, ce qu'il advient ce fameux "soir", c'est la chute dans le mal de l'écrivain par ce rejet de la "Beauté". "[T]âchez de raconter ma chute et mon sommeil" lancera comme un défi au lecteur le locuteur de la Saison dans Matin, formulation qui confirme la dimension paradisiaque de l'évocation inaugurale de "Jadis" étant donné l'emploi du substantif chute. Cette chute marque d'ailleurs [...] l'abandon du récit à l'imparfait pour le passé composé et le passé simple [...] Elle s'accompagne [...] d'une prise de conscience par l'adulte de sa "sale éducation d'enfance" (L'Eclair), une véritable rébellion même contre les valeur prétendument positives de la religion chrétienne ("justice", "espérance humaine", "joie") au profit d'erreurs infernales [...].
- Je suis ému, ça me donne envie de chanter (cliquer ici pour écouter "Cinderella" par The Sonics en ouverture de l'album "Boom"). Oui, la Beauté est une image du Bien dans une société chrétienne, et pas du tout une notion baudelairienne ou artistique ici convoquée. Le soir est un moment lié à la chute des lumières, et l'obscurité ouvre une fenêtre au poète pour mieux juger de la valeur de cette "Beauté", l'obscurité c'est un peu le serpent de la connaissance, alors je vais loin, mais effectivement, si dans "Mauvais sang" et "Nuit de l'enfer" nous avons un discours articulé parlant de sommeil et chute, nous avons donc un sommeil par les pavots de Satan et une chute par la rébellion qui s'est jouée ce soir-là, et le sommeil appartient d'ailleurs au monde de la nuit. Il y a une vraie cohérence thématique et symbolique dans ce récit. Mais, mes deux sous de concorde parmi les rimbaldiens sont finis, mon esprit critique reprend le dessus, il en veut mon esprit critique, et je ne peux pas le faire taire. Donc, outre qu'il ne va pas être possible de ménager la chèvre et le chou entre la lecture baudelairienne de la Beauté par Richter et la lecture l'identifiant à une puissance religieuse de plusieurs autres dont moi et Bataillé, la chute, il faut bien préciser ce que ça veut dire en termes d'éducation religieuse. L'homme a perdu le "festin ancien" du jardin d'Eden, il vit désormais dans les douleurs d'un régime historique imparfait. Et Rimbaud transpose ce mythe appliqué au genre humain à son existence individuelles : en tant qu'humain, la religion m'a appris que je venais d'un festin éternel avec Dieu, mais l'homme a chuté. Et dans le décalage, on a la réécriture habile et satirique du propos rimbaldien. Adam et Eve ont fauté pour tout le genre humain, mais moi j'ai personnellement rejeté la Beauté, et cela va permettre un écrit satirique à l'encontre d'humains qui se réclamant du drame vécu par Adam et Eve ne s'en estiment pas moins des élus du festin. Vous prenez des livres d'Histoire anciens, vous avez une partie religieuse de l'Histoire sainte qui est considérée comme votre Histoire. Ces livres circulaient à l'époque de Rimbaud, et même l'histoire nationale on supposait que les événements de votre pays étaient gravés en vous et qu'apprendre l'Histoire c'était découvrir de quoi nous étions composés. C'est ça que dit Rimbaud, et que moi le premier parmi les rimbaldiens j'identifie, le "festin" est un faux souvenir venant de la "sale éducation d'enfance" comme le fait de ne pas se souvenir plus loin que cette terre-ci et le christianisme dans "Mauvais sang", alors même qu'il est question de projections dans l'univers des croisades, cela signifie que l'éducation d'enfance, avec les livres et avec la religion, à enfermer l'esprit du poète dans le conditionnement d'une "vie française". Rimbaud appelle "souvenirs" les présupposés théoriques de livres d'Histoire, qui disent aux enfants : "Tu es cela, parce que c'est écrit dans notre histoire commune."Vous voyez que dans les propos de Bataillé il y a les germes de ma lecture, mais il ne l'atteint pas, et il y a cette contradiction de l'enfance. Mais, ce n'est pas difficile d'envisager qu'au début de "Matin" il y a un décalage de perspective où au lieu de penser l'harmonie universelle le poète essaie de se souvenir qu'il était encore dans la dimension du bien et de l'aimable dans sa jeunesse. Il y a un parallèle avec le "festin ancien", mais les deux visions ne se confondent pas en une, tout simplement !
[...] "le printemps" est évoqué [...], printemps habituellement considéré comme porteur d'un optimisme tout à fait propre à balayer l'événement survenu "Un soir" [...]
- Moi je conteste tout ! Alors, on voit déjà les difficultés de l'exercice. Vous avez bien vu que je suis obligé de rendre compte de toutes les idées emboîtées les unes dans les autres par les critiques. Quand on résume en quelques mots ou en une phrase, quand on ne retient qu'un aspect, on ne révèle pas à ses lecteurs toutes les divergences, tout ce qu'il y a de différemment élaboré entre critiques. Pour cette citation sur le "printemps", je l'abrège cette fois au maximum, car je ne vais pas citer intégralement l'article. Il faudra de toute façon toujours publier d'un côté des notes rapides sur le texte et de l'autre les commentaires développés où je peux synthétiser la parole des critiques, mais il faudra que j'invente un système de notes dans les notes. Le lecteur lit rapidement la note et une ou plusieurs notes dans la note permettent aux lecteurs plus volontaires d'accéder à une appréciation plus fine qui évitera la confusion des analyses critiques entre elles, puisqu'une idée peut être commune à plusieurs commentateurs mais être mobilisée de manière complètement divergente. Ici, pour le "printemps", je veux souligner l'idée juste d'un temps qui permet de balayer la révolte par son effet de renouveau charmeur. Ceci dit, je voulais aussi rappeler que dans "L'Eclair" le poète parle de sa vie usée, qu'au début de "Adieu" il est question de "gens qui meurent sur les saisons", et donc je pense fortement aux "Fêtes de la patience" et à "Bannières de mai" en terme de poèmes susceptibles d'éclairer l'idée d'un "affreux rire de l'idiot" face au "printemps", et je me permets de souligner le mot "patience" dans le titre "Fêtes de la patience", car il est évidemment à méditer.
[...] Parvenu au terme de sa chute, souhaitant en finir avec la vie et songeant au suicide (sur le point de faire le dernier couac !"), la seule solution envisageable pour s'en sortir est de revenir à l'époque de "Jadis" [...]
- Moi, je conteste tout ! Et dans ce passage, il y a un problème logique, le poète dit avoir voulu éviter le "dernier couac !", autrement dit il dit qu'il a risqué sa vie, il ne dit pas qu'il a voulu se suicider. En revanche, c'était dit en toutes lettres dans les alinéas précédents : "pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils", "pour m'étouffer". Il y a bien une rébellion suicidaire où la mort est consciemment recherchée. Bataillé n'a donc pas foncièrement tort de dire que le "dernier couac !" c'est un peu la fausse note finale d'un parcours suicidaire. Là où est le problème, c'est que la volonté de se suicider est présentée comme effective pour ce seul "dernier couac !" alors que ce qu'orchestre le récit c'est la naissance d'une peur de la mort. On ne peut pas dire de l'alinéa qu'il correspond au moment clef où le poète songe au suicide, puisqu'il a déjà décrit sa volonté de périr contre bourreaux et fléaux. Il y a une anomalie de présentation qui me pose problème. De plus, dans son récent essai Une saison en enfer ou Rimbaud l'Introuvable, Alain Bardel a trouvé le moyen de dire que l'intrigue n'était pas d'éviter la mort, mais d'éviter de mourir en état de péché. Cela m'a interpellé. D'un côté, il y a une évolution intéressante de la lecture de Bardel sur dix-sept ans, puisqu'il admet que Rimbaud traite intellectuellement du problème de la foi, mais d'un autre côté, c'est allé trop loin dans l'interprétation. Rimbaud, dans la prose liminaire, ne craint pas l'état de péché, il craint de mourir. C'est le propos d'Une saison en enfer et cette angoisse de la mort est clairement exprimée dans la clausule de "L'Eclair" : "l'éternité serait-elle pas perdue pour nous ?" Il faut s'ajuster au sens littéral du texte !
[Procédons] au rapprochement, comme le fait justement Yoshikazu Nakaji, entre cette "clef" et celles que Jésus donna à l'apôtre Pierre permettant d'ouvrir les portes du Paradis et d'assurer le salut des âmes.
- Moi, j'aime bien critiquer. Alors, quelles critiques savoureuses je peux faire ici ? Au moins, c'est une sacrée belle référence érudite tout à fait à sa place que nous fournit Nakaji. Maintenant, ce commentaire réfute précisément ce que Bataillé dit juste avant dans le même paragraphe. Non, le "festin" et le "Jadis" n'appartiennent pas au régime temporel ! C'est précisément le constat brusque que met en scène l'alinéa elliptique : "La charité est cette clef ! - Cette inspiration prouve que j'ai rêvé !" Et j'ajouterais que, dans "Vies", le poète prétend avoir découvert quelque chose comme "la clef de l'amour", sachant que le mot "amour" est proche de la définition du mot "charité", la théorie chrétienne en moins. Ah oui, mais commencer à établir des liens pareils c'est commencer à jeter un doute sur la chronologie des Illuminations, puisque sinon alors il faut admettre que "Adieu" et "Alchimie du verbe" démentent "Vies". Vous voulez dire qu'au nom d'une préservation d'une chronologie supposée vous allez omettre d'analyser les conséquences de rapprochements sensibles entre Les Illuminations et Une saisons en enfer ? Vous y allez fort ! En tout cas, peu importe la citation de "Vies", ce que dit Bataillé ici est juste et pertinent, mais incompatible avec la lecture du "Jadis" qu'il prône.
[Le poète s'écrie :] "- Cette inspiration prouve que j'ai rêvé !" c'est-à-dire "prouve" qu'il a rêvé d'avoir cru pouvoir retourner son enfance édénique.
- Eh oh non, hein ? L'incontestable lecture, c'est plutôt que si la charité est la clef du festin ancien, c'est donc qu'on nous parle d'un paradis d'au-delà de la vie, et donc ce "festin", ce n'est pas un souvenir, c'est une légende qu'on a fixée dans mon esprit. Je veux bien que Bataillé pense sincèrement différemment, mais je ne suis pas le seul à avoir publié et soutenu que le rejet "j'ai rêvé" s'applique à la vision du festin lui-même. D'autres rimbaldiens ont soutenu que le rêve c'était tout le parcours des alinéas deux à sept, ce qui n'a pas de sens, vu le contenu du livre qui suit la prose liminaire. Ici, je trouve particulièrement de dire que "rêvé" c'est se reprocher d'avoir cru à un moyen. On ne dit pas : "J'ai rêvé de croire que cette clef ouvrait la porte !" On dit : "Je croyais qu'il y avait eu un festin ici, j'ai dû rêver !" Je ne sais pas si on va ergoter longtemps. Mais, la moindre des choses c'est de rappeler les lectures spontanées de la plupart des lecteurs. Là, moi, j'identifie ici une lecture qui essaie de montrer qu'elle peut passer.
[...] Il s'agit tout d'abord de la plante du sommeil que l'on doit de toute évidence mettre en rapport avec l'expression "Cette inspiration prouve que j'ai rêvé !" au paragraphe précédent. Mais, l'on peut songer aussi à l'opium [...] Enfin, il s'agit également des pavots de la mort dont le démon couronne la tête du locuteur promis à mourir après avoir gagné la mort.
- Moi, je conteste tout. Il y a une contradiction logique dans "promis à mourir après avoir gagné la mort", puisque "gagné la mort" ça veut dire "perdre la vie" sous couvert d'un enthousiasme trompeur, mais surtout ça veut dire "mourir", et on ne peut pas se promettre de mourir après être mort. Et, en ce qui concerne le "rêve", on retrouve le biais d'une analyse au plan du champ lexical. Le "pavot" est une plante du "sommeil" donc ce qu'a "rêvé" le poète, c'était la faute du "pavot". Ben non ! Le rêve du festin vient de la religion, Satan il ne fait pas rêver les hommes du paradis, il veut les faire rêver d'un désirable enfer. Point barre ! Fin de la discussion, j'ai tout dit.
- Oui, mais non, car c'est un poème de l'énergie et des intensités, Une saison en enfer. cliquer ici pour boire une chanson énergisante infernale.
J'adore vos articles, ce sont de vraies inventions littéraires !
RépondreSupprimerC'est vrai. L'article a une véritable chute avec un faux air d'inachevé. Puis, on a une imbrication entre le compte rendu d'un article, l'énumération d'études diverses dans une revue et un projet de développement sur le média internet qui exprime bien le tourment de la difficulté de communication quand il est question d'herméneutique rimbaldienne. J'ai beaucoup aimé aussi ces amorces "Moi, je conteste tout !" Le leitmotiv affiché permet d'aller chercher l'intérêt du dialogue au-delà. C'est vraiment bien fait !
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