mercredi 26 septembre 2018

En préparation

Je ne peux pas écrire : mal à la main et migraine conjuguent leurs efforts contre moi. Mais comme je trépigne d'impatience, je fais quand même cette annonce.
J'ai un titre d'article "L'ombre discrète de Marceline Desbordes-Valmore". Je crois que je tiens un truc. Je parlerai vite fait des "Etrennes des orphelins", mais surtout des poèmes du printemps et de l'été 1872. Il sera question des "Corbeaux", des "Mains de Jeanne-Marie", de "Larme", de "Mémoire", de "Tête de faune", de "Chanson de la plus haute Tour", de "Ô saisons ! ô châteaux", de "L'Eternité", etc. Les gros coups, pour l'instant, je pense qu'ils devraient être sur "Larme" et "Mémoire". C'est très long à bien mettre en place, mais je suis content, j'espère provoquer une nouvelle avancée brusque pour une meilleure compréhension des poèmes de Rimbaud, cette fois sur les poèmes du printemps et de l'été 1872. Croisons les doigts. Je vais essayer de bien rédiger cet article, maintenant que j'ai fait mon annonce.
Après, je le répète. Je suis complètement désespéré et écoeuré. J'ai publié des tas d'articles sur "Voyelles". J'ai eu la confiance de Murphy en 2003 déjà, alors que, depuis, j'ai beaucoup amélioré ma thèse de lecture depuis et ma façon d'écrire. J'ai fait des tas d'articles sur ce blog. Les réactions, il y en a eu au début, quelques commentaires, mais là plus rien. Alain Bardeel a recensé parfois certains de mes articles, mais il fait un blocage complet sur "Voyelles" et Une saison en enfer. Les rimbaldiens font aussi l'impasse sur mon article, à part Murphy, mais il ne faut pas oublier qu'une fois qu'ils ont refusé de prendre au sérieux l'article de 2003 ils sont comme engagés à refuser les améliorations de ma thèse de lecture. Or, là, j'écris des choses qui doivent un peu toucher le sens commun des gens. Personne ne réagit, c'est affolant. Vous lisez Rimbaud, vous le rangez dans l'étagère, puis vos conversations se résument à dire : "J'aime Rimbaud !" Vous ne vous dites même pas : "C'est génial, alors 'Voyelles' ça veut dire ou ça voudrait dire ça! Mais il faut qu'on en parle de cette approche ! Il faut que les gens la connaissent!"
Là, vous êtes en train d'attendre une intronisation d'un rimbaldien. Vous attendez que je passe dans l'émission du Bernard Pivot de notre temps pour libérer votre parole, votre esprit. D'abord, ça n'arrivera jamais. Je ne passerai jamais à la télévision, je refuserai même. Vous attendez une intronisation universitaire. Là, elle devrait arriver, mais ce sera lent. Ceci dit, je publie dans Parade sauvage, dans Rimbaud vivant, dans d'autres revues ponctuellement Europe, Littératures, j'ai publié sur le blog Rimbaud ivre, des découvertes inédites ont été citées dans l'édition de la Pléiade des oeuvres complètes de Rimbaud en 2009. Je me plains des rimbaldiens, et pourtant l'année dernière j'ai participé à un colloque, j'ai déjà d'ailleurs fait plusieurs conférences dans des séminaires ou colloques. Vous pouvez aussi voir que sur la photographie du Coin de table à Aden, je faisais partie d'emblée des gens qui ne s'en laissaient pas compter et que j'étais très chahuté pour une opposition qui a pourtant fini par triompher. Moi, je le dis et répète, il faut être bête pour ne pas comprendre que j'ai raison sur "Voyelles" et Une saison en enfer. Je vous garantis que c'est mes mises au point qui vont passer dans les éditions commentées futures des oeuvres de Rimbaud. Si vous ne le comprenez pas, c'est que réellement vous n'avez pas des cerveaux de qualité, c'est comme ça !
Moi, je me dis : chaque année, il y a par milliers des nouveaux lycéens qui s'intéressent à la littérature classique, par milliers des nouveaux lecteurs de Rimbaud, si pas par milliers, au moins par centaines. Une recherche internet, on découvre rapidement mon existence et mon blog. J'ai publié mon premier article en 2003, et en 2003 les sites internet fonctionnaient déjà bien et pas mal. Nous sommes en 2018, bientôt en 2019. Quand vous prenez un volume d'histoire littéraire et que vous dénombrez les poètes nés en 1842 seulement ou bien nés entre 1840 et 1846, et que vous voyez la vacuité généralisée de l'internet littéraire.
Personne n'écrit pour m'en demander plus sur "Voyelles", pas de félicitations ou remerciements. Ni de façon anonyme, ni sous son vrai nom ! C'est complètement dingue ! Vous voulez des grands poètes sans que la société n'ait une composante de gens qui sans être poètes ont l'étincelle, entretiennent la flamme ? Mais vous êtes complètement à la masse.
Rimbaud n'est pas important pour vous. Vous ne diffusez même pas ce que je dis sur "Voyelles". Mais il vous manque des cases, ce n'est pas possible ! Un jour, je vais me retrouver sur un devant de la scène, et là soudainement on viendra me féliciter ou me demander des compléments pour une meilleure compréhension.
Mais allez vous faire foutre !

2 commentaires:

  1. Oui c'est triste. Je ne pensais pas être le premier à dégainer à nouveau car j'ai déjà écrit, et je ne suis pas Rimbaldien, n'ai pas de blog ni d'influence quelconque mais je parle de vous autour de moi ! Le fils d'une amie fait parait-il des études de poésie à l'université. J'ai cité votre nom et le blog à la mère qui a été intéressée et a même envoyé un sms au fiston en ma présence. Plus aucune nouvelle mais peut-être est-il passé par ici.
    Je vois que la jeune revue littéraire "Adieu" des frères Vaché (de la famille de Jacques) va sortir son numéro 2. Je me rappelle d'un article d'un des frères dans le numéro1 qui disait très bien tout son dégoût de l'industrie musicale, du monde de la musique, des jalousies, hypocrisies etc. quand il essayait de percer. Je sais bien que vous avez déjà "percé" et que vos travaux sont reconnus par ceux qui savent (lire) mais je suis sûr qu'un article "vengeur" et tout à fait véridique dans le ton de ce billet lui parlerait, sans parler même d'un article de fond sur vos découvertes. En plus ils sont fans de Rimbaud.
    En tout cas merci pour la mine d'or qui s'agrandit, et tant pis pour les autres...puisque personne ne le dit mais que beaucoup le pensent, j'y vais j'ose : vous êtes un génie, désolé messieurs les planqués. Et allez bien vous faire foutre, bonne idée, j'approuve.
    Encore merci et bravo , et heureux de vous avoir peut être fait découvrir une revue littéraire qui fera peut être bouger les choses. Que d'autres donnent leurs idées lancez-vous.

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    1. Merci pour votre réponse, surtout que ce n'est pas facile, vu que j'annonce finalement que je me défie désormais des marques d'attention qu'on peut m'accorder. Je pense que mon travail de rimbaldien n'est pas ce qui me fera rester comme un "génie", un travail d'artiste serait mieux. Ceci dit, si les gens veulent accentuer mes défauts, et il y en a, ils se piègeront tout seuls, car ils se retrouveront dans la situation de ne pas avoir donné raison à quelqu'un qu'il méprise par ailleurs. Je ne peux pas citer de noms, mais oui il y a une omerta malsaine et un public timoré ou bien coupé désormais de la Littérature des siècles passés. Il y a aussi l'impossibilité de faire des procès qui va jouer, on repompera lentement ce que je dis avec des phrases tournées autrement. On le fait déjà. Moi, ce qui m'inquiète, c'est 1) le jour où on viendra vers moi je ne pourrai que me dire qu'on attend de moi que je fasse le gentil pour récolter enfin des fruits, je serai rimbaldien à la solde d'un public et 2) les gens ne trouvent même pas importants de relayer la bonne information. Encore merci.

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