La section intitulée "Alchimie du verbe" est couplée avec une section intitulée "Vierge folle". Cela forme l'ensemble des "Délires" : surtitre "Délires I" pour "Vierge fille" qui s'enrichit encore d'un sous-titre "L'Epoux infernal" et surtitre "Délires II" pour "Alchimie du verbe". Dans l'édition de l'Œuvre-Vie d'Alain Borer, une note s'alarme de l'opposition entre le pluriel "Délires" et le singulier "une de mes folies". Mais cette inquiétude n'a pas lieu d'être, le pluriel "Délires" est celui du surtitre qui couvre les deux parties distinctes "Vierge folle" et "Alchimie du verbe".
Le premier alinéa de "Alchimie du verbe" établit une passation de témoin. Le poète reprend la parole : "A moi. L'histoire d'une de mes folies." Il faut insister sur ce point, parce que cela a une conséquence rétrospective sur la lecture de "Vierge folle" : le poète était lui-même cet "Epoux infernal" que décrivait la "Vierge folle".
Le poète revendique bien l'état de folie. Le titre psychiatrique "Délires" va en ce sens. Certes, la psychiatrie n'a aucune valeur scientifique ni à l'époque de Rimbaud, ni à l'heure actuelle, mais Rimbaud joue sur son acceptation sociale et ses présupposés répressifs. On remarquera que le poète se déclare conscient de sa folie. Il existe pourtant une tension entre le propos de la prose liminaire : "Et j'ai joué de bons tours à la folie", et cette idée de subir réellement les affres de la folie que nous retrouvons exprimée à plusieurs reprises dans l'ensemble des feuillets constitutifs du récit, la prose liminaire étant une sorte d'avant-propos à part. Et il est intéressant de comparer cette idée de folie finalement incertaine à l'idée d'un enfer dont le poète a pu réchapper. Notons que, dans la précédente section, nous avions une tension entre les adjectifs "folle" et "infernal" du titre et du sous-titre : "Vierge folle" / L'époux infernal", tension que doublait l'idée d'une "Vierge" qui a un "époux". Je ne pense pas que ce paradoxe sémantique d'une "Vierge" unie à un "époux" avec équivoque sur l'idée de "possession" ait été souvent appuyé dans les commentaires de l'ouvrage. Il faut ajouter que le récit de la "Vierge folle" est encadré par des prises de parole du poète qui est donc à la fois l'époux infernal et l'alchimiste du verbe. Or, c'est l'époux infernal en personne qui donne la parole à la "Vierge folle", comme c'est l'époux infernal qui s'accorde le temps de parole dans "Alchimie du verbe": "A moi" ! Le fou se fait maître du jeu. Et ce n'est pas anodin, puisque cet époux infernal nous invite en ces termes à prendre connaissance du récit de la Vierge folle : "Ecoutons la confession d'un compagnon d'enfer[.]" La pratique confessionnelle sent quelque peu le soufre, puisque c'est l'époux infernal, le fou, qui préside à la séance. Il s'agit visiblement d'une subversion de la pratique thérapeutique. Le mot "confession" évoque la pastorale chrétienne, mais au lieu de se faire sous l'égide d'un Dieu bienveillant, elle se fait sous le patronage goguenard du poète dont les aspects diaboliques sont dénoncés tout au long de l'aveu féminin.
Pour "Alchimie du verbe", le dispositif est sans aucun doute tout aussi retors. Un des débats rimbaldiens consiste à hésiter à ranger "Alchimie du verbe" entre palinodie et anthologie. Le mot "palinodie" à l'entendre sonne comme quelque chose de désinvolte et de léger. Il sent son persiflage. Du moins, c'est l'impression instinctive que j'en ai à chaque fois que je l'entends. Mais je m'empresse de préciser que Rimbaud ne l'a pas employé. Il s'agit d'un terme régulièrement convoqué par la critique rimbaldienne au sujet de la section "Alchimie du verbe" (Guyaux, Murphy et Murat sont parmi les principaux critiques à se poser la question de l'alternative à dépasser entre anthologie et palinodie). La palinodie est un poème en vers où l'artiste fait une rétractation. Il s'agit d'exprimer un changement d'opinion. Il est évident que "Alchimie du verbe" exprime un changement d'opinion, mais j'hésiterais à appliquer cette catégorie littéraire à l'ensemble du récit. Quant à l'idée d'une anthologie, sous prétexte que plusieurs poèmes inédits sont cités, j'avoue que ça ne me plaît pas du tout comme hypothèse de travail.
En revanche, ce qui m'intéresse, c'est la construction romanesque de ce récit. Le poète a annoncé "l'histoire d'une de [s]es folies". Pour bien endosser le rôle, il doit donc montrer par ses propos qu'il était résolument fou, et c'est ici qu'on va voir que j'ai peut-être de bonnes raisons de ne pas vouloir tâter du débat sur l'alternative entre anthologie et palinodie. Ce débat fait s'abattre un préjugé sur le texte. Le poète décrirait objectivement ses convictions passées. Et, à l'inverse, moi, je pars du principe que le poète va accentuer l'idée qu'il devait être fou. Il s'agit donc d'une approche des énoncés qui n'a plus rien à voir. Il faut même aller plus loin. Le débat part du constat que le texte correspond à une rétractation pour envisager qu'il n'est pas sincère et dissimule ainsi une complaisante anthologie des poèmes favoris de l'auteur durant cette époque d'une activité faussement décriée. Je suis assez indifférent à cette idée d'une anthologie malgré tout. Je suis dans un autre état d'esprit. Je considère que le poète va déformer son témoignage pour le présenter sous un jour négatif attendu du lecteur, ce qui n'est pas la même façon d'envisager le manque de sincérité de la partie en prose. Et pour ce qui est des poèmes, sans considérer que Rimbaud les rejette purement et simplement, j'envisage que Rimbaud les met à profit pour créer cette idée de pratique poétique démentielle adéquate au propos du présent ouvrage. Si ces poèmes-là sont cités, c'est que Rimbaud veut en effet parler de cette expérience poétique là précisément, mais ce que dit Rimbaud de ces poèmes ne sera pas pour autant sincère et fiable, ne sera pas à prendre au premier degré, tandis que les poèmes ont été remaniés non pas pour paraître plus aboutis, plus poussés dans la recherche d'une poésie en-dehors des règles, mais seulement pour paraître plus fous ! Et je me mets en porte-à-faux avec une tendance de la critique rimbaldienne qui consiste à dire que les gens par le passé avaient le tort de préférer les versions de 1872 au détriment de ces versions remaniées. Il faudrait croire que moins Rimbaud respecte le mètre, la rime et la strophe, plus il se perfectionne, ce qui n'a pas vraiment de sens, puisqu'une faute de versification ne demande pas un génie particulier en soi.
A partir de 1886, les poèmes "nouvelle manière" de Rimbaud ont été publiés dans des versions métriques plus sages que les versions des poèmes correspondants de la section "Alchimie du verbe". Pour ce faire, il a fallu que les manuscrits soient conservés par-delà la publication du livre Une saison en enfer. Rimbaud n'a pas confié à Verlaine, Nouveau, Cabaner ou qui sais-je d'autre des versions des poèmes sur le modèle outrancier de la section "Alchimie du verbe", cas à part de "Ô saisons ! ô châteaux !" Je ne vois pas comment expliquer de tels faits si les versions imprimées en 1873 passèrent pour plus abouties dans l'esprit de Rimbaud. Et je ne crois pas donc pas à la nature anthologique de la section "Alchimie du verbe", même si à la marge il peut se concevoir une certaine complaisance à exhiber de telles pièces poétiques, même enlaidies.
Et je dis bien "enlaidies", parce que je trouve qu'il faut quand même une sacrée dose d'hypocrisie pour prétendre goûter le charme des vers faux particulièrement violents "Des sales mouches", "Au soleil". Je ne vais pas par peur d'être jugé par Rimbaud le défaiseur des lois de la versification considérer que les versions de 1873 de "Chanson de la plus haute Tour", de "Larme" et de "L'Eternité" sont meilleures que les versions plus fluides livrées sur les manuscrits de 1872.
Mais venons-en à mon idée d'approche. Le poète ayant dit qu'il va être question de "folies", ma lecture est rendue sensible au témoignage de cette folie. Loin de chercher à trouver un sens paradoxal sérieux à plusieurs énoncés, je les admets d'emblée comme des excès absurdes. Rimbaud a forcément fait exprès de créer des contradictions dans ses phrases. Les mots "posséder" et "possibles" ont l'intérêt de commencer par une séquence "poss-" identique, et le mot "paysages", bientôt suivi par "peinture" et "poésie" va étendre le nombre de mots commençant par un "p" initiale : "[...] je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne." Cette omniprésence de "p" à l'initiale de mot participe d'une construction langagière affectée. Le poète ne s'exprime pas naturellement, et il nous en a avertit avec le choix précis du verbe "vanter". L'alinéa suivant est d'une provocation ostentatoire avec cet amour de gourmet déclaré pour les "peintures idiotes", les "livres érotiques sans orthographe", les "romans de nos aïeules", etc. Certes, il y est question aussi des "opéras vieux", de "rhythmes naïfs", et nous songeons alors à son intérêt pour Favart ou à l'idéal des romantiques de valoriser l'esprit des chansons populaires, l'âme profonde des peuples. Mais il faut tout de même raison garder. Verlaine nous avait prévenu que Rimbaud était un faux naïf et il va de soi qu'il y a une sorte de farce bouffonne à opposer aux "célébrités" les "toiles de saltimbanque", etc. Avant de chercher à déterminer la part de vérité subtile dans les provocations de Rimbaud, il faut peut-être se demander si Rimbaud n'est pas non plus en train d'écrire en fonction de la commande de son récit : il doit montrer qu'il est fou. On ne peut pas faire une étude de ce texte sans admettre que le poète cherche au premier chef à donner des gages de sa folie. Cela ne ruinera pas l'intérêt qu'il faut porter à l'influence des "enluminures" en idée, et ainsi de suite, mais ce que nous remettons en cause c'est le côté affirmation béate : "J'aimais..." Dans l'alinéa qui suit, la proposition : "je croyais à tous les enchantements", confirme qu'un poète redevenu plus sain d'esprit joue son mal antérieur.
Viennent alors dans le récit deux alinéas où le poète nous dévoile ses premiers essais de poésie nouvelle. La phrase : "J'inventai la couleur des voyelles !" est résolument absurde. La phrase "Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne" n'a aucun sens connu dans la mesure où le poète compose aussi à partir d'une langue avec ses mots et sa syntaxe. Le poète n'a pas la latitude qu'il prétend dans le choix de l'organisation des consonnes au plan des mots, au plan même de la grammaire. Il est tributaire de terminaisons verbales, de mots-outils (conjonctions, pronoms relatifs, pronoms personnels, etc.). Si un mot précis convient à l'idée qu'il veut exprimer, il n'en réinventera pas l'ordonnancement des consonnes. Et l'idée de s'appuyer sur les ressources de la synonymie n'est en aucun cas raisonnable. Puis, l'ordonnancement des consonnes n'est pas indépendant de l'ordonnancement des voyelles. Et que seraient des "rhythmes instinctifs" distincts d'un réglage de la forme et du mouvement des consonnes ? Je précise que le réglage des consonnes ne peut se faire qu'entre des mots différents, puisque Rimbaud utilise les mots de la langue française. Il choisit des mots, il choisit de les arranger entre eux, mais il ne fait pas de choix à l'intérieur de chaque mot, comme l'attestent les exemples de poèmes livrés à notre appréciation dans la suite de ce témoignage en prose : Dans ce vers "Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises," Rimbaud n'a pas inventé "oiseaux", "troupeaux" ou "villageoises". Certes, l'expression "rhythmes instinctifs" rappelle "refrains niais, rhythmes naïfs" dans la recension qui a précédé quelques alinés auparavant, mais la leçon à tirer du rapprochement est plus d'émancipation que de réglage : "Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rhythmes instinctifs, je me flattai..." Cela reste délicieusement absurde et on comprend le recours au verbe "flatter". Dans le dernier alinéa avant citation de deux premiers exemples poétiques, Rimbaud écrit encore ceci : "je notais l'inexprimable." Un commentaire glané sur le net paraphrase ainsi : le poète va exprimer l'inexprimable. Le choix du verbe "notais" permettait d'éviter précisément une contradiction par deux mots de la même famille. Un article rimbaldien, je ne sais plus lequel, précise, en revanche, que Rimbaud parle de l'inexprimable et non de l'exprimé. Mais, précisément, le mot "inexprimable" correspond à l'impossible pour la plume du poète. Rimbaud fait exprès de créer la formule : "je notais l'inexprimable", pour que le lecteur identifie une folie. Evidemment, il existe malgré tout un ressort rhétorique pour les formules paradoxales avoisinantes : "Je fixais des vertiges" ou "J'écrivais des silences, des nuits," car il est toujours d'apprécier la valeur métaphorique des énoncés. Mais c'est ici qu'il faut bien prendre la mesure de la logique de composition de "Alchimie du verbe". Il faut bien faire le départ entre la folie accentuée de certains propos et l'idée qu'il y a quelque chose à comprendre malgré tout derrière ces énoncés. Or, ce que je reprocherais à une certaine approche rimbaldienne, c'est de prendre ces énoncés pour argent comptant, en se disant que le poète nous provoque mais qu'il a voulu malgré tout signifier sincèrement quelque chose. Les rimbaldiens diront que oui ils identifient l'aberration des propos tenus, mais qu'ils cherchent ce qu'il y a derrière, et voilà tout. Ma démarche est un peu différente dans la mesure où je rattache les propos délirants à l'annonce faite par le poète d'un récit de fou. Cela n'invite pas à évaluer la pertinence des énoncés de la même manière. Je suis beaucoup plus dans une lecture qui suppose que Rimbaud en écrivant va au-devant des idées sur la folie de ses lecteurs, et ça change complètement l'appréciation qu'on peut avoir du sérieux des propos tenus. Les critiques rimbaldiens sont à la recherche d'une méthode quand bien même les propos sont un défi à notre raison, alors que je suis beaucoup plus dans une approche en biais des énoncés. Mais je pense bien évidemment que quand Rimbaud parle des "silences", il dit quelque chose de pertinent sur la conception en jeu des poèmes qu'il mentionne. Précisons d'ailleurs que pour certains critiques rimbaldiens Rimbaud aurait eu du mal à raccorder ses propos fous à l'anthologie de poèmes qu'il avait à sa disposition. Pour certains rimbaldiens, j'ai lu ça tout à l'heure, c'est simplement que je n'ai pas les références immédiatement sous la main, les poèmes ici livrés sans titre "Larme" et "Bonne pensée du matin" illustreraient mal l'idée de "vertiges". Si vous partagez ce sentiment d'évidence, n'hésitez pas à m'expliquer parce que cela ne l'a pas été dans ce que j'ai pu consulter. C'est une évidence, et puis c'est tout. Rimbaud n'a pas choisi les bons poèmes pour exprimer qu'il fixait des vertiges !... Faites avec ça ! C'est étonnant, parce que, quelque part, ce refus de considérer qu'une phrase "Je fixais des vertiges" puisse convenir à rendre compte de poèmes cités à sa suite, cela se rapprocherait de mon approche défiante quant à la sincérité de la prose de "Alchimie du verbe", mais alors que je souligne plutôt les énoncés illogiques et voulus comme tels par Rimbaud je suis au contraire partant pour méditer sur les "silences" et les "vertiges". Ce dont je me défie, c'est de cette prétention à inventer la couleur des voyelles, et Verlaine disait lui-même que Rimbaud s'en moquait, c'est aussi de ce réglage des consonnes, et de cette science intuitive des rythmes. J'arrive à la limite à envisager que Rimbaud veuille dire qu'il réglait la forme et le mouvement des consonnes en ne s'occupant plus des règles littéraires de la césure, des rimes, et qu'il s'émancipait en préférant le réglage des consonnes à partir de rythmes qui le séduisaient lui. Mais, même dans ce cadre-là, je vois bien que la science des vers n'a rien à gagner, que Rimbaud tient un discours délirant. Et là, je me trouve face à une critique qui admet plus volontiers le premier degré là où je vois des propos incohérents et qui met en doute l'arrière-plan mental des compositions que supposent les mentions "silences" ou "vertiges". Le mot "silences" est par ailleurs un terme clef de plusieurs des derniers poèmes en vers "première manière" de Rimbaud précisément, avec "Silences" dans "Voyelles" notamment, avec "silences / Parfumés" dans "Les Chercheuses de poux", avec au dernier quintil de "L'Homme juste" qui date tout de même de juillet 1871 le mot "silencieux" brisé à la césure, etc.
Enfin, je voudrais revenir sur les deuxième, troisième et quatrième alinéas de la section "Alchimie du verbe", trois alinéas qui décrivent les prédispositions du poète avant qu'il ne se lance dans la conception d'une poésie nouvelle.
Je n'ai jamais eu l'occasion d'effectuer des recherches, mais je pense qu'il faut étudier la littérature romanesque de l'époque de Rimbaud pour identifier les modèles d'écriture. Cette attaque de récit vient selon moi tout droit de modèles romanesques : "Depuis longtemps je me vantais... / J'aimais... / Je rêvais..." Mon impression, c'est que Rimbaud écrit de la sorte par référence à des modèles de récits à la première personne où le héros dresse un bilan d'insatisfaction ou de désirs échappant au prosaïsme quotidien. Et cela veut donc dire que notre fou qui veut changer la poésie est à l'image des héros de roman qui veulent vivre une nouvelle expérience et qui vont l'éprouver peut-être bien à leurs dépens. On peut penser à Mademoiselle de Maupin, mais pas en tant que source à Une saison en enfer. Je veux simplement indiquer l'horizon littéraire où chercher des modèles d'écriture au récit de "Alchimie du verbe". C'est un genre d'enquête qui concerne aussi "Les Déserts de l'amour", et on pourrait penser à des réalisations tardives qui vont aussi quelque peu en ce sens comme Bouvard et Pécuchet de Flaubert, A rebours de Huysmans. Je perçois un fort motif littéraire d'époque derrière la manière de composition d'ensemble de "Alchimie du verbe", et je n'ai pas constaté que cela remontait dans les commentaires du texte par d'autres rimbaldiens, mais ça me semble assez évident qu'il faut chercher de ce côté-là, et écumer même les publications de récits en prose plus ou moins courts dans les périodiques. Je pense par exemple au récit de Coppée "Ce qu'on prend pour une vocation" que j'ai déjà identifié comme source au poème zutique "Les Remembrances du vieillard idiot". Il faut analyser la poésie rimbaldienne dans le jeu littéraire d'une époque. Rimbaud surjoue aussi des codes, c'est à ne surtout pas perdre de vue.
Je vais arrêter là pour cette fois. Cela fait assez longtemps que j'ai ces idées en tête, et je profite de ma récente mise au point sur l'absurdité d'énoncés au sujet de "Voyelles" pour enfin lancer un article d'avertissement.
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