lundi 20 octobre 2014

Insurrection place Vendôme

Vous êtes nuls.
Pourquoi ces hésitations ridicules : sextoy ou sapin vert ?
Le principe est celui de la métaphore, bien sûr que sapin vert et sextoy sont représentés à la fois.
L'oeuvre est située Place Vendôme à Paris, au coeur du luxe, mais pour renvoyer celui-ci satiriquement dans l'anal, avec pour bémol aux intentions de l'artiste que celui-ci s'y complaît dans l'anal et qu'il est le pourvoyeur d'un capitalisme américain artistiquement limité qui n'atteindra pas de longtemps le prestige européen. Mais surtout, Place Vendôme, son oeuvre était vis-à-vis la colonne, symbole des victoires napoléoniennes et on peut penser que "Bullshit Mc Carthy America go home" a su que l'un des surnoms de cette colonne était celui de godemichet de la gloire (Gautier).
Des insurgés Parisiens qui méritent le respect ont dégonflé la baudruche ou bulle artistique financière comme les communards jadis la colonne Vendôme avec ses ronds de bronze vert sapin. Ils ont mis à bas un symbole capitaliste pseudo subversif tout de bêtise impériale.
Enfin, l'art peut bien être phallique, mais il faut ne pas être dupe comme diraient les Verlaine et Baudelaire ! Je continue de trouver plus de sens à un menhir ou un obélisque qu'à une quelconque sculpture américaine postcolombienne...

1 commentaire:

  1. Bon, j’en remets une couche.
    Cette oeuvre est une commande de l’Etat, qui figure précisément à côté du ministère de la Justice et qui renvoie à la loi Taubira, elle veut dire en ce contexte de commande que non seulement la loi du mariage pour tous est passée, avec des effets GPA etc. à retardement, mais qu’en plus on vous expose la morale nouvelle avec un plug anal qui est un doigt obscène tendu à tous ceux à qui la loi Taubira n’a pas plu. On passera sur le mot malheureux de Hollande qui n’a pas compris que l’artiste aimait ça être “souillé”, et l’intérêt c’est de voir comment le pouvoir en place nous occupe avec sa commande obscène pour nous faire oublier la perte de nos allocs.

    Normalement, les oeuvres subversives, scatologiques ou obscènes, sont tournées contre le pouvoir. Ici, c’est l’inverse, c’est le pouvoir qui commande une oeuvre pour insulter une partie de la population. Ce prétendu artiste ne fait que reconduire un art convenu américain qui n’a plus progressé depuis quarante ans, il radote: c’est toujours du scato ou de l’obscène, toujours une crèche ou un adulte avec des oreilles de porc, il ne fait que reconduire l’idée d’un Christ en croix dans la pisse.

    L’art a deux versants : un versant esthétique: celui-ci doit supposer une difficulté surmontée et une finesse d’exécution face à des matériaux qui sont le support de la création, or ici il n’y a rien de tout cela, c’est une bête baudruche gonflable. La forme n’est que la reproduction à échelle géante d’une forme de plug anal, donc aucune inventivité dans la forme, on n’a pas un créateur sur ce plan-là non plus.
    L’autre versant est celui des effets de sens : la signification peut se dégager de l’étude de l’oeuvre elle-même, mais ici il faut étendre cela à son emplacement et à son contexte d’exhibition. Le plug anal est présenté comme un sapin de Noël obscène exposé devant le ministère de la Justice, il s’agit de dire au public français hostile tu t’es pris le mariage pour tous et en plus prends-toi ce doigt d’honneur.
    Cela se fait en face de la colonne Vendôme appelée “godemichet de la gloire” par Théophile Gautier et dont le déboulonnement fut une initiative de Courbet, un vrai artiste lui, lequel était l’auteur d’un tableau La Nature de la Femme autrement plus violent visuellement que ce plug sapin. L’artiste avait ses cautions. Le problème, c’est que l’oeuvre a été dégonflée comme jadis la colonne Vendôme. Chute pour laquelle Rimbaud avait parlé d’une de ces “vieilles énormités crevées”, image de crevaison qui renforce l’évidente comparaison qui peut être faite entre l’histoire de la colonne Vendôme et la mésaventure ridicule présente de ce Mac Carthy qui ne luttera pas pour affirmer son oeuvre, non pas tant qu’il en soit penaud, mais pour la simple et bonne raison qu’il a d’ores et déjà réussi son coup médiatique.
    Mac Carthy est bien sûr un artiste qui vend aux gens qui ont de l’argent, dans un parfait système d’entente circulaire, et on ne voit pas bien le rapport avec le subversif, il s’agit au contraire de mettre l’obscénité et le scatologique au service d’une neutralisation des masses pour mieux les endormir et leur faire croire que le pouvoir est le garant de toutes les libertés, de toutes les audaces,…sans censure, sans susceptibilité, etc.

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