mercredi 8 janvier 2014

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J'ai entamé une lecture des poèmes en prose des "Illuminations" sous l'angle de leur composition à partir de répétitions de mots. Je n'explique pas tout, mais je montre qu'on peut très bien lire l'essentiel de ces poèmes avec un peu de méthode, j'ai déjà proposé en deux parties trois lectures : celles d'A une Raison, Barbare, Après le Déluge, cela va se poursuivre, mais chaque commentaire de poème est un tout en soi indépendamment de la suite annoncée.
Par ailleurs, suite à l'article de Bienvenu me contestant, j'ai donné un article en deux parties Pour bien lire Voyelles, jouons cartes sur table et je viens de faire un petit ajout à la fin de la deuxième partie. Il me reste à corriger les fautes de frappe et quelques fautes d'accord.
Des études sur Voyelles de Jacques Bienvenu et Yves Reboul ont eu lieu en 2009 et 2010. J'ai publié une lecture de ce sonnet en 2003, mais ni dans ces travaux, ni dans d'autres ma lecture n'a été prise en considération. Je montre clairement que pour tout le détail du texte, j'ai une maîtrise du sens. Des rimbaldiens veulent penser que la découverte du sens de Voyelles est encore disponible. De 2003 à 2014, on soutient qu'on va un jour découvrir le sens de ce sonnet, comme si je n'avais rien fait.
Dans son article, Jacques Bienvenu se permet de laisser entendre que ma lecture est un prolongement de Gengoux. Je mets donc les points sur les "i" et précise que l'idée d'une importance de la lumière et d'un lien par le mot "dioptriques" de Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs à Voyelles, cela vient d'une lecture résolument originale qui parce que le sujet était âpre et difficile était confuse en 2003 et qui n'a cessé de s'éclairer. La lecture de Voyelles, je l'ai donnée pour tout ce qui est essentiel, et je ne fais que la perfectionner. Et j'ai éclairé une infinité de détails du texte, et j'explique mes méthodes.
Que ça plaise ou non, c'est ainsi et ce qui sera risible dans le futur, c'est qu'on ne l'ait pas compris assez vite.
On ne peut pas nier librement le travail déjà accompli pour croire que la lecture de ce sonnet est réservé à un article futur. Il faut arrêter la mauvaise foi. Parce que les rimbaldiens, ils me demandent de respecter leurs travaux, ils se font plaisir, mais moi visiblement je suis où puiser de la réflexion et je ne suis pas quelqu'un qui ait droit à une quelconque reconnaissance. Il serait peut-être un peu temps de songer que Album zutique, Bateau ivre, vers déchiffré de L'Homme juste et Voyelles, prétendu "recueil Demeny", datation des "Illuminations" et j'en passe, ça fait un énorme dossier où on ne s'est pas gêné pour reprendre à son compte des idées (Album zutique), à réattribuer un renouveau des études sur Le Bateau ivre à qui on considère officiellement plus légitime (Bateau ivre), ne pas citer, mettre en doute (L'Homme juste), s'offusquer de ma remise en cause du prétendu "recueil Demeny" ou de ce que je revenais à une ancienne datation des poèmes en prose, mais jamais un mot, jamais un mot sur le fait que j'ai raison, qu'on plie progressivement.
Et quand je parle de Rimbaud, je dois sans arrêt me mettre au niveau de mes lecteurs qui ne comprennent que ce qu'ils veulent bien comprendre.
Et le silence est devenu visiblement très commode pour ne pas revenir sur quelques sujets.

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