jeudi 26 octobre 2023

Rigolomania avec Marc Dominicy

Le volume réunissant des articles en hommage à Yann Frémy vient de paraître, et forcément j'y jette un œil pour voir si j'ai des articles à récupérer dans l'immédiat ou d'ici pas trop longtemps.
Hier, j'ai consulté la page de souscription qu'Alain Bardel avait mise il y a quelques semaines sur la page d'accueil de son site, mais je ne retrouvais que la page de sommaire. Aujourd'hui, je suis passé directement par la page d'accueil des Classiques Garnier, j'ai cliqué sur les nouveautés et puis sur l'ouvrage en question, et j'ai donc eu accès à la page qui permet d'acheter les articles en version numérique et de consulter les résumés au fichier PDF.

Le livre s'intitule Rimbaud, Verlaine et Cie, "un devoir à chercher", à la mémoire de Yann Frémy.
Malheureusement, il y a très peu d'articles intéressants.  L'article de Philippe Rocher m'intéresse vu que je viens de mettre en ligne un article révélant une source insoupçonnée au poème "Ophélie". J'ai un intérêt pour un article sur Tristan Corbière, mais je n'ai pas envie de l'acheter, il y a des articles sur des sujets métriques, en particulier l'étude sur les vers longs de Verlaine d'Alain Chevrier et l'étude de "Vers pour être calomniés" par Benoît de Cornulier. Après, il y a l'article sur un poème de Baudelaire par Steve Murphy. je pourrais m'en sortir à 6 ou 8 euros.
Et puis, il y a l'article de Marc Dominicy sur les deux derniers quintils de "L'Homme juste". J'étais interloqué par cette présence dans un hommage à Yann Frémy. Je trouvais ça énorme, puisque j'ai déchiffré les deux vers prétendus illisibles, même si Steve Murphy, André Guyaux, Aurélia Cervoni n'arrivent pas à transcrire avec exactitude ce que j'ai déchiffré.
Et surprise, il y a un résumé accessible gratuitement au format PDF où Dominicy donne sa solution en quelques lignes.
Au lieu des deux leçons indiscutables du manuscrit : "ou daines" et "Nuit" (cette dernière leçon était envisagée mais avec un manque d'assurance par Murphy en 1999), Dominicy qui nie le rétablissement de l'intyerjection "Oh" en attaque du premier des deux vers nous pond cette bonne farce : "J'exècre tous ces yeux de chinois ou de naines" et "Niais qui chante..."
Oh ! c'est trop drôle. Ahahah ! ahahaha ! ahahahah ! Mais comment on peut être nul à ce point ? C'est honteux. Oh ! la vache ! Je n'en reviens pas ! Ohohoh ! Ce n'est pas possible ? Boudiou, du con !

Je vous mets le lien de l'article mis en ligne en 2010 sur le blog Rimbaud ivre. On y trouve une image fac-similaire du premier des deux vers que j'ai déchiffrés. Comme ça, vous pourrez apprécier à quel point il n'y a aucune fierté à être un rimbaldien officiel. Les critiques rimbaldiens ne font vraiment pas honneur à leur idole. Quelle honte ! Ohohoh !


Ohoihoh ! Ahahahaha ! Hihihi ! Ahahahah!
Et pourquoi pas un blog "Rimbaud idiot" pour étaler de pareilles inepties ?
Je commente tout de même la graphologie pour démentir les "déchiffrements" de Dominicy.
Dominicy lit "ou de naines" en fin de premier vers à déchiffrer. Vous vous reportez à l'extrait fac-similaire vous avez après "chinois" la séquence "oudaines", il n'y a pas le moindre jambage pour insérer un "n" initiale de "naines", il n'y a pas d'espace bouclé ou même imperceptiblement bouclé pour glisser un "e", on ne pourrait même pas voir un "i" qu'on prétendrait ensuite délier en "e". Ma lecture "ou daines" prend en compte toute la partie graphique, toutes les lettres identifiées et suppose un espace minimal entre le "u" et le "d". Et vous avez Dominicy qui roule des mécaniques en insérant après le "d" un "e", un deuxième espace et un "n", rien que ça. Ou alors, il nous explique que le "ou" mal bouclé devant "daines" peut se diviser, le "o" mal bouclé serait la préposition "ou" entière, et le "u" en l'air serait la préposition "de" et il n'y aurait pas d'espace, Rimbaud aurait écrit en très miniature la suite "oude" et puis le "d" de "daines" serait un "n" finalement, un "n" tarabiscoté. A noter que ma solution était déjà appuyée par les propositions antérieures, car dans "[...]daines", "fredaines" et "bedaines" ils identifiaient un "d" et dans "soudaines" qui rime avec "ou daines" on identifie le "o" et le "u" d'une rime décidément riche. Mais bon ! Dominicy fait partie de ces gens qui pensent que les installés Murphy, Brunel, Guyaux, Cornulier, etc., sont les intelligences à reconnaître. Oui, David Ducoffre, il n'est pas reconnu et il se paie des doses de contestations élevées par Lefrère, Reboul. Il dit que "L'Enfant qui ramassa les balles..." est de Verlaine à cause de la signature "PV", mais regardez la levée des boucliers des autorités compétentes que sont Murphy, Guyaux, Steinmetz, Brunel et compagnie. Il dit qu'il faut lire "ou daines", mais Murphy, Guyaux, Steinmetz, Brunel, Forestier, Bardel ne l'ont pas admis, n'en font aucun cas et proposent d'autres idées encore, jamais la lettre de ce qu'avance Ducoffre. Pas un Reboul, pas un Cornulier, pas un rimbaldien pour dire en public que Ducoffre a raison, donc Dominicy a un boulevard pour proposer sa solution au mépris du travail graphologique. Fongaro coincerait aujourd'hui à nouveau Dominicy comem il l'a fait par le passé sur "Les Ponts" en lui expliquant que "Niais qui chante" au lieu de "Nuit qui chante", parce qu'on a "idiots doux aux chansons soudaines", c'est r éduire la lecture difficile évidente du texte à une lecture facilitante, pour ne pas dire débilitante. La graphologie est sans appel dans la discussion. Dominicy écrit son article au mépris de la rigueur scientifique. C'est pire encore, le mec s'investit sur plusieurs pages à démentir une démonstration limpide et imparable dans tous ses détails !!!! Il faut vous représenter le niveau du mec : "Bonjour, je m'appelle Marc Dominicy. I am a blague belge !" Qu'est-ce que vous voulez que j 'achète son article pour le lire et travailler à le réfuter ? Je n'en ai pas besoin. 
Ah oui, il y a de quoi être fier ! Et on ne l'a pas arrêté, on a accueilli son article. Vous avez Vaillant, Murphy, Cornulier, etc., qui disent tous "oui" pour publier avec sérieux à côté de (comme dirait Verlaine à propos des vers  de Pommier)... "cette chose" ?
Bra-voh ! Bra-voh ! Et on fait la hola! Bra-voh! Bra-voh !
"Nuit" apparaît bien aussi sur cet extrait fac-similaire. Dominicy veut lire "Niais", ah oui le niais qui chante... OK ! d'accord ! Il aligne ça sur "idiots doux" au vers suivant. Mais bon, si l'idiotie est une douceur, pourquoi pas ?
Dans "niais", il y a la boucle d'un "a", c'est marrant il n'apparaît pas dans le mot "Nuit" du manuscrit.
Pour le "s", Dominicy doit croire que puisqu'on avait proposé "Puis" et "Mais" ça doit être un "s". Mais vous avez déjà étudié les mouvements d'une main qui écrit à la plume, au fait ? Vous ne voyez pas que la lettre finale monte verticalement et que la ligne horizontale c'est tout simplement la barre du "t", sauf que comme le poète est ivre justement, ou en tout cas excité sa main a fait la ligne un centimètre trop loin. On dirait que vous n'avez jamais vécu ces accidents de la vie réelle ? Mais dans quel monde vous vivez ?
Evidemment, comme Murphy, Guyaux et les autres n'ont pas daigné reporter ce que j'avais déchiffré et surtout n'ont pas voulu l'admettre, on se retrouve avec un Dominicy qui croit que le déchiffrement continue de faire débat et que très sérieusement le déchiffrement n'est pas acquis.
Pauvre Dominicy qui n'a jamais servi à rien dans les études rimbaldiennes.

Au fait, pour le conflit actuel, enfin le second conflit d'actualité du moment, la solution, c'était d'avoir deux états. On ne me demande pas mon avis, mais je le donne quand même.

Allez, bye !

6 commentaires:

  1. Pauvres rimbaldiens qui rêvez les yeux ouverts et qui croyez briller d'intelligence par vos publications d'articles. Publier des articles rimbaldiens, c'est d'une part pour se faire mousser, ce qui a sa légitimité, et c'est d'autre part pour faire progresser une connaissance intime des écrits de Rimbaud avec un profit en retour du pot commun. Sur les deux points, l'article de Dominicy a échoué. Son article va passer à la postérité comme symbole du ridicule et il est d'une nuisance terrible pour la connaissance de Rimbaud, nuisance dont Murphy, Guyaux et les autres, Bardel, etc., sont responsables. Ce déchiffrement, il n'est plus à faire, mais par mauvaise foi, je m'en foutisme et je ne m'occupe que de mon nombril, aucun rimbaldien qui a compris que je disais juste ne vient défendre la vérité, aucun. Pas de mea culpa de Murphy qui m'attribuait erronément du "d'aines".
    Puis, on va enfoncer les clous. Je vous prends tous à la fois les rimbaldiens. Vous voulez énumérer les mérites de chacun en fait de découvertes, mais on va le faire, je vais énumérer et compter les points. Et de toute façon, si vous étiez intelligents, mais jamais au grand jamais vous ne vous amuseriez à faire vos attaques basses et puériles. Vous me considérez comme une merde ridicule ? Mais reconnaissez au moins mes acquis, protégez un peu votre estime de vous-même, vous vous ridiculisez à mépriser les vérités et leçons de ce que vous estimez une merde. Mais jamais vous évitez de parler de quelqu'un et quand vous en parlez, vous le défoncez avec des biais poussifs. Jamais si j'ai plein de trucs vrais vous ne me citez que pour le détail rabaissant qui vous arrange. Mais où avez-vous appris à vous estimer et à vous mettre en avant ? Il vous manque une case.
    On va le faire le bilan, j'ai précisé récemment qu'à moi tout seul j'ai mis un terme aux idées qu'il y avait un recueil Demeny et un recueil Verlaine, à moi tout seul j'ai expliqué l'organisation du collectif l'Album zutique, et j'ai donné l'argument massue au sujet des Illuminations pour évacuer l'idée que la pagination puisse être de Rimbaud. J'ai réattribué un poème à Verlaine, j'ai participé à fixer la lecture du texte avec "autels" et non "outils", avec les deux vers de L'Homme juste.
    On en parle de la ribambelle de sources mises à jour, sans même parler de tout ce qui m'a été piqué en douce par plus d'un ? On va le faire. On va bien s'amuser. Vous voulez passez pour des cons, mais il n'y a pas de problème, je vais vous faire plaisir.
    Au fait, le poème le plus faible de Rimbaud qui est devenu objet de débats incertains pointus... "Les Etrennes des orphelins", vous voulez que j'en parle ? Rendez-vous au commentaire suivant ci-dessous !

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    1. Alors, "Les Etrennes des orphelins", poème composé pour le passage à la nouvelle année 1870, c'est son sujet, il est question des étrennes et du froid de la nouvelle année, on est d'accord. Ce poème était méprisé comme une pièce faible et mièvre de Rimbaud, puis Murphy a essayé d'en faire une pièce de raillerie à l'égard de la famille bourgeoise, comme si c'était noble, pardon plein de grandeur d'âme, et pertinent de la part de Rimbaud de se moquer de deux malheureux d'une famille en principe pas miséreuse. Verlaine, pourtant revenu au catholicisme, avait dit qu'on avait publié cette pièce à des fins de réhabilitation édifiante malvenue (Isabelle). Dans sa recension d'époque, Reboul n'était pas d'accord avec la lecture de Murphy. pourtant, depuis, plusieurs commentaires essaient de dire que le dernier vers est une chute grinçante. Heu ? Comment dire ? Une chute, c'est un retournement rapide surprenant à la fin d'un récit. Quand vous lisez "La Parure" de Maupassant, vous devinez jusqu'à un certain point la vanité de la femme qui ayant perdu la parure a sacrifié sa vie à rembourser cette rivière de diamant qui occupait tout son corps un soir de bal. Certes, on peut anticiper la fin avec un peu d'intuition, mais le récit ne mange pas le morceau, c'est vraiment à la fin que la narration vous balance que le bijou était faux, et la pauvre madame elle se prend une claque de plus dans sa fierté mal placée.
      Vous bâdez devant "il a deux trous rouges au côté droit" ou devant "ayant trois mots gravés en or : "A NOTRE MERE !"" Mais vous avez un problème ? Le sonnet "Le Dormeur du Val" répète six fois que le personnage dort, les " Etrennes" font entendre l'implicite de la mort, et vous êtes là à dire "ah le dernier vers on apprend que le personnage est mort !" Mais vous sentez que c'est ridicule ?
      Vous faites une lecture réaliste des "Etrennes", et le rêve avec son effet soleil et chair ? Et l'ange des berceaux ? Ni Murphy, ni Cornulier, vous n'en parlez de la partie fantastique, vous avez au moins lu Les Contemplations, la mère qui a perdu son enfant en a un nouveau qui lui dit "c'est moi, je suis revenu, ne le dis pas!" Une autre dont l'enfant est devenu oiseau. Vous avez lu des poésies dans vos vies ? La suite prochain commentaire...

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    2. Vous connaissez les contes d'Andersen et notamment "La petite fille aux allumettes" ? Oui, vous devez connaître les adaptations modernes qui modifient un peu le récit. Le conte a été écrit en danois en 1845, mais Andersen était plus célèbre à l'étranger que chez lui, il était admiré par Dickens du côté anglais et il vivait pas mal en France où il avait aussi ses admirateurs, le Andersen, il a connu la guerre franco-prussienne de 1870 par exemple. Et comme il était étranger, ce n'était pas juridiquement problématique de raconter son histoire en un conte en prose français sans le citer comme auteur, mais il y a eu des éditions des contes d'Andersen dans les années 1860. J'ai sous la main une vieille édition de "Contes d'Andersen" pour les enfants de 8 à 13 ans chez Fernand Nathan. Le conte tient sur cinq pages et encore il y a des dessins. Il tient en quatre pages, trois pages et demi. Première ligne de cette traduction : "Il faisait bien froid." On apprend après que c'est le dernier soir de l'année, jour de fête. Au lieu de deux enfants abandonnés dans une maison, on a la fille dehors qui a faim et qui a froid. Elle ne vend pas des allumettes, elle vend une boîte d'allumettes, c'est différent. Elle n'a plus de mère visiblement et regagne la mansarde du père sans un sou, elle va être battue comme d'habitude. Elle décide alors de ne pas rentrer et de rester dans la rue, et pour se réchauffer elle craque une allumette, elle se met à rêver et pour entretenir le rêve réchauffant elle les craque toutes rapidement, et son ange qui apparaît c'est sa grand-mère, et elle demande à être emmenée, et la grand-mère l'emmène. On comprend bien qu'elle meure, mais la magie du récit l'enlève au paradis avec sa grand-mère. Le poème de Rimbaud, il la met la séquence du rêve où on communie avec l'au-delà des morts, l'ange des berceaux c'est une figure de la mère, non ?
      Alors, moi, je veux bien que vous souteniez que le poème ne veut pas croire au fantastique et qu'il finit de manière grinçante, mais vous m'expliquez comment vous faites pour ne pas en ce cas parler du contraste de ce rêve avec le vers final ? Vous ne commentez même pas la pirouette supposée. Vous n'avez même jamais remarqué que ce poème s'apparentait à une forme de conte et vous n'avez jamais identifié le modèle pourtant si célèbre du conte d'Andersen ! Et vous faites les précieux avec vos titres de rimbaldiens ? Laissez-moi rire !

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    3. Bien sûr, vous allez vous réfugier derrière le coup "oui, mais le conte d'Andersen, vous ne l'aviez pas cité avant et puis je consacrais pas mes énergies à trouver une source pour "Les Etrennes"."
      Ah mais non, à un moment donné, ce n'est pas le sujet, non non il n'y a plus d'os à ronger. Je vous ai dit mille fois que vous abusiez à mon sujet et qu'il fallait faire attention. Non non, moi ce que je vous reproche c'est de ne pas savoir évaluer des sentiers déjà parcourus, j'ai déjà tout un cheminement en 2006, et à plus forte raison en 2009, et à plus forte raison en 2011, et à plus forte raison en 2023.
      Non, il faut arrêter les conneries à un moment donné. Vous n'avez jamais su ni voulu vous dire : "Hou là il se passe quelque chose !" Vous êtes des crétins qui n'avez pas pris garde, vous êtes nuls, vous ne savez pas évaluer d'un regard un ensemble. Le fait de publier sur Rimbaud, ça fait de vous des idiots officiels, c'est tout ce qui se passe, quand bien même vous publiez quelques beaux articles à l'occasion... C'est tout, que ça vous ou plaise ou non !

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  2. Bon, on met les notes et les appréciations.
    Tous ceux qui lisent "[...]daines" deux points sur 20, tous ceux qui lisent "Nuit" un point sur 20 trois points à Murphy pour avoir proposé en 1999 l'idée (il aurait eu 5/5 s'il avait affirmé que c'était la solution, le 5/5 est pour moi du coup). On descend à un point sur 20 pour les propositions "à bedaines", "à fredaines" puisque l'identification du "d" est relayée par une analyse fantaisiste.
    La leçon "[...]aines" ne rapporte pas de points, puisque le "d" n'est pas minimalement identifié, zéro.
    Pour ceux qui ont proposé "Puis" et non "Nuit", un point, "Mais" un demi-point pour dire.
    Guyaux et Cervoni "de daines", on peut d'un côté accorder en plus du point du "d" dix points, mais moins cinq vu que la réponse "ou" leur avait été soufflée et qu'ils n'en ont pas tenu compte.
    Murphy en plus dans un contexte où la réponse lui a été soufflée a transcrit "d'aines", et il a même proposé une autre solution, donc on restera au seul point du d 1/15, mais il a 3/5 pour "Nuit", 4/20 il est le deuxième de la classe, derrière l'inatteignable 20/20 de David Ducoffre.
    Alors, que penser des rééditions en GF par Steinmetz ? Il n'a tenu aucun compte de la solution. Il passe à 0,5/20.
    Brunel et Forestier leur établissement est plus ancien, pour l'instant pas de pénalités.
    Et puis, il y a Bardel sur son site, Bardel le confident de Murphy et des rimbaldiens de la revue Parade sauvage !
    Il fait partie de ceux qui rétablissent le "Ô", ah c'est vrai que je devrais mettre un point ou non selon les transcriptions retenues par ceux qui précèdent, mais bon, donc il en reste à "[...]daines" et "[...] qui chante", bon ben les notes 0/5 et 0,5/15 ça fait 0,5/20. Appréciez les autocommentaires à sa transcription en marge, avec un fac-similé exhibé pourtant, "manuscrit confus". Il me cite "David Ducoffre propose", mais je ne propose pas, j'affirme, je ne suis un débile mental de sceptique à tout va. Tout ne devient pas objet d'incertitudes à force de se poser des questions.
    Donc, à part David Ducoffre, personne n'a la moyenne, Murphy 2e avec 4/20, ce n'est pas fameux tout ça. Conseil à tous ceux qui n'ont pas la moyenne : prendre d'urgence un rendez-vous avec un opticien.
    Et enfin la nouvelle lecture de Dominicy (c'est qui qui a rassemblé les articles, au fait ?) : "ou de daines", "Nuit qui chante", d'après l'index des noms Dominicy me cite pourtant dix fois dans son analyse, et il arrive à nous pondre "Niais qui chante" (0/5 d'office, il pouvait avoir un point, mais il nie la bonne réponse) et "ou de daines". Il nie la bonne réponse, il rajoute un tas de lettres comme avec "à bedaines", "à fredaines", il s'acharne à combattre la bonne démonstration, il nie 2+2=4 en préférant 2+2=5, là ce n'est plus 0/20 c'est ou la retenue parce qu'il fait le pitre ou le conseil de se réorienter au plus vite dans les études... Ou alors il faut vraiment qu'il aille voir l'opticien.

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  3. J'ai lu toute la partie en vers du recueil Les Nuits d'hiver. Je lis une édition de 1876 sur Gallica, mais le recueil date de 1861, il y a eu un recueil précédent avec des ballades, 1861 c'est l'année même de la mort du poète. Ce recueil contient plusieurs sections en vers et une section "Ballades" avec des pièces en prose que je lirai plus tard. Je rappelle que dans sa lettre à Banville Rimbaud envoie à la fois "Sensation" (s ans le titre) et Ophélie ce qui conforte mon rapprochement pour "Comme le bohémien" et l'e nsemble "Ophelia".
    J'ai d'autres trucs évidemment, non seulement Murger f a it dans le concept de la bohème amitié de Banville à la clef, mais il manie aussi le mot "Fantaisie" qui est au pluriel le titre d'une section du recueil. J'ai trouvé un poème "Les Corbeaux" en octosyllabes je crois et sizains ABABAB qui ne se confond pas avec les "c orbeaux délicieux" de Rimbaud, mais quand même il y a des détails com parab les. J'ai vu aussi le poème "Courtisane" qui impose un rapprochement avec "vénus anadyomène" sans question de réécritures. J'ai vu des passages à rapprocher des Reparties de Nina sinon de "Mes petites amoureuses".
    J'ai relevé aussi les enjambements audacieux, c'est surtout "cent / Sous" d'un vers à l'autre, suivi à la césure par "cent / billets", ce qui n'entre pas dans les critères métricométriques, mais il y a une préposition "sur" devant césure dans un décasyllabes aux parties de 4 et 6 syllabes ! D'ailleurs, c'est un sujet à traiter à part. Prendre tous les recueils ou même poètes qui n'exhibent qu'une audace métrique nouvelle forte (Desbordes-Valmore, Murger, les débuts lyriques d'un Musset, etc.). Et aussi relever les audaces sur des décasyllabes ou sur les rimes de fins de vers, c'est aussi un des redoutables moyens de mettre par terre la thèse de Cornulier dans Théorie du vers des semi-ternaires...
    A suivre !

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