vendredi 12 avril 2019

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Pendant une semaine environ, il ne va pas y avoir de nouvel article. Il est toujours question de préparer certains articles, notamment l'article "Rimbaud amoureux" que j'avais prévu en février. Mes lecteurs peuvent remarquer que je peaufine tout ce que j'ai à dire sur les poèmes de Rimbaud en 1869 et 1870. Je vais d'ailleurs revenir avec un système que je pense étonnant pour confirmer mes lectures de poèmes comme "Le Dormeur du Val", "Morts de Quatre-vingt-douze..." ou "Le Mal". Il y aura quelques petites surprises. Je prévois aussi de parler de l'influence du recueil Fêtes galantes. Enfin, aussi incroyable que cela puisse sembler, je prépare un nouvel article coup de massue au sujet de "Voyelles". Donc, l'idée de référence à la trichromie des couleurs primaires de Helmholtz s'impose de plus en plus comme une clé de lecture, sauf que je suis le seul à dire pourquoi. Or, dans "Voyelles", on a pas mal d'allusions aux ondes : "bombinent", "frissons", "rire", "vibrements", "strideurs". Et je rappelle que ma lecture lie un spectacle du monde au martyre de la Commune. Puis, enfin, je rappelle donc que, et ça explique le recours à Helmholtz, j'ai précisé que les lettres sont les briques du monde, tandis que les yeux sont ceux de la Vénus. J'ai dit aussi, mais comme pour l'influence d'Hugo et du modèle du verbe divin johannique, on prétendra qu'on le savait depuis longtemps, que les tercets articulaient le monde sublunaire à l'infini de l'espace. Je suis dans une situation bizarre : les gens savent déjà tout ce que je dis sur "Voyelles", mais, contrairement à moi, ils ne comprennent rien à "Voyelles" pour autant. Je vis dans une société qui atteint un niveau d'erreur qui défie de très loin l'entendement. J'ai aussi développé le passage de la matrice du A noir au don de vie lumineux du E blanc. Bon, ben je vous annonce une grande mise au point sur tout ça. Je vais appuyer cela sur un texte, bien connu de Rimbaud, qui ne sera pas du Helmholtz pour ceux que ça inquiète. Et bon vous n'aurez pas des arguments à la mords-moi-le-noeud sur un prétendu paraphe à la fin du manuscrit autographe, ni sur l'absence très aléatoire d'une virgule dans la copie de Verlaine pour tomber sur 666 caractères pile. Vous aurez quelque chose de plus sérieux.... Ce ne sera recensé nulle part, comme d'habitude, et les études sur "Voyelles" continueront de n'en faire aucun cas. Être ignoré, j'en ai pris mon parti... Mais, bon, il se pourrait que ça soit de la balle, encore une fois ! De toute façon, puisque je dois jouer le rôle du 655ème rimbaldien de service qui embête le monde plus qu'autre chose, ben je vais remplir le contrat d'être un sacré emmerdeur, parce que là ce que je vais dire "hou putain que ça va emmerder le monde..." Excusez-moi, je ris tout seul, et je ne suis pas d'émission sur France Inter pour ça.

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