jeudi 12 septembre 2013

Rimbaud à Toulouse

Bien que je sois belge, mes années de rimbaldie concernent les villes d'Aurillac, Toulouse et actuellement Cannes, ce qui est normal puisque je vis en France. Mais c'est surtout à Toulouse que cela a été le plus profitable. L'université est riche en ouvrages critiques sur cet auteur, d'autant que d'autres chercheurs rimbaldiens connus y ont enseigné (Yves Reboul et Antoine Fongaro). La ville dispose d'une librairie Ombres blanches dont on serait bien en peine de trouver l'équivalent à Paris. J'ai également profité mais dans une moindre mesure de la bibliothèque municipale, avec toutefois à la clef les sources aux Hypotyposes saturniennes ex Belmontet et Vieux de la vieille retrouvées dans les recueils conservés en ce lieu. J'ai fait aussi mes recherches sur Armand Silvestre à ce moment-là et je me suis rendu à Montauban pour compléter ma recherche sur Belmontet en y dénichant la dernière source qui me manquait pour les Hypotyposes.
Les discussions entre étudiants ou même jeunes travailleurs sont de très haut niveau dans cette ville où on vivote beaucoup, les finalités professionnelles étant bien moins prises au sérieux La ville possède aussi une culture rock avec un sacré point de vente pour les vinyles et les CD, l'Armadillo. D'esprit plus pratique, malgré la beauté des paysages, les Alpes-Maritimes ne me permettent pas du tout d'approcher le même épanouissement littéraire.
Ci-dessous, en lien, un traitement original d'un poème de Rimbaud par un groupe éphémère dissous, mais qui fut le meilleur groupe rock garage toulousain, unique album Sacrified.

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