mercredi 6 décembre 2017

La prose liminaire d'Une saison en enfer : quelle lecture, quels enjeux : Davies, Brunel, Molino ? (première partie)



La prose liminaire d’Une saison en enfer : quelle lecture, quels enjeux : Davies, Brunel, Molino ?

En 1975, Margaret Davies a publié une « analyse du texte » du livre Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud. L’ouvrage fait partie d’une collection « Archives des Lettres modernes » aux éditions Lettres Modernes, collection fondée en 1957 par Michel Minard. Il s’agirait du volume numéro 155 dans cette collection, mais du premier consacré à Rimbaud, puisque concurremment à la mention « n° 155 » nous avons une mention « Archives A. Rimbaud n°1 » sur la couverture. Il s’agissait à l’époque d’une « publication non périodique » d’« études de critique et d’histoire littéraire » sous la forme de « fascicules indépendants (d’un nombre variable de pages), chaque livraison « n’étant consacrée qu’à un seul sujet ». Ces archives sont à mettre en parallèle avec la Revue des Lettres Modernes fondée en 1954 par le même Michel Minard aux mêmes éditions Lettres Modernes. Louis Forestier dirigeait ainsi une série monographique sur Rimbaud depuis 1972. Bien que les publications soient liées, il convient de ne pas confondre la collection « Archives des lettres modernes » dont le premier volume des « Archives A. Rimbaud » fut assumé par Margaret Davies et une série « A. Rimbaud » dans la Revue des lettres modernes, sachant que le second volume de la série « A. Rimbaud » qui date de 1973 contient un « hommage anglo-saxon » avec un article de Margaret Davies de 23 à 24 pages intitulé tout simplement « Une saison en enfer par Margaret Davies ». L’article est devenu livre en 1975, mais j’ai donc cru tout un temps que cet article seul était la référence souvent citée au sujet d’Une saison en enfer.
Un peu proche d’un format au livre de proche, mais pas tout à fait, le livre de Margaret Davies offre une analyse sur 123 pages (pages 3 à 125) et deux pages de notes succinctes. A la page 128, la « Table » des matières nous prévient qu’entre une introduction et une conclusion, la subdivision de l’étude en chapitres se confond simplement avec une analyse section par section du livre de Rimbaud, à quoi s’ajoute une préalable étude du titre lui-même Une saison en enfer. L’introduction tient en deux pages et n’est pas d’une grande qualité. Elle développe le paragraphe d’introduction de l’article de 1973. Davies annonce qu’elle veut étudier un texte réputé fascinant que la critique a eu le tort de n’aborder le plus souvent qu’à la mesure du « mythe » de l’auteur Rimbaud, qu’en fonction, autrement dit, de la biographie légendaire du poète. Le pari de la lectrice est d’étudier l’œuvre dans son contexte en s’interrogeant sur « la nature de ce combat spirituel et la portée qu’il pourrait avoir pour le lecteur d’aujourd’hui ». Elle annonce aussi son intérêt pour le « pouvoir incontestable » des « effets formels ». Tandis que nous pouvons mesurer combien, par son titre, la thèse de Yoshikazu Nakaji Combat spirituel ou immense dérision ? est née d’une interrogation un peu défiante sur la conviction placée à la source de l’écrit réflexif de Margaret Davies, nous observons combien est devenue récurrente la plainte sur l’insuffisance des études critiques en ce qui concerne l’unique livre imprimé par les soins de Rimbaud. Dans sa « préface » au volume collectif Dix études sur ‘Une saison en enfer’, paru en 1994, André Guyaux ne dénonçait plus le poids du mythe biographique, mais il soulignait toujours le manque d’intérêt approfondi du côté des chercheurs : « l’urgence d’en parler s’accompagne d’une sorte de démission ». Jusqu’à nos jours, la manifestation d’un tel regret est demeurée inchangée dans le champ des études littéraires. On cite invariablement un nombre dérisoire d’études de référence qui n’a guère augmenté depuis le centenaire de 1991 et il semble qu’on évite à peine de clamer l’insuffisance des études déjà produites, par respect pour leurs auteurs, tant ce soupir invite à penser qu’il reste beaucoup à faire. Dans son discours d’introduction au colloque « Les Saisons de Rimbaud » qui s’est tenu à Paris en mars 2017, Michel Murat saluait les publications sur Une saison en enfer liées à l’inscription de l’œuvre au programme de l’agrégation en 2010, mais les isolait comme la seule suite bénéfique depuis la thèse de 1987 de Yoshikazu Nakaji. Nous pouvons nous reporter au texte de cette prestation orale dans la version textuelle mise en ligne sur le blog Rimbaud ivre et dont le titre « Du nouveau sur Rimbaud ? » est une allusion ironique au livre polémique et dérisoire d’Eddie Breuil qui voulait que Germain Nouveau ait composé les Illuminations.
Revenons donc à l’étude de Margaret Davies. Après l’introduction, deux pages sont consacrées au titre « Une saison en enfer ». Cela correspond en quelque sorte à la suite et fin de l’introduction, mais avec un discours qui commence à devenir plus fin. Davies souligne le caractère métaphorique (« figuratif » dit-elle) du titre pour mieux insister sur la nécessité de ne pas se lover dans les considérations biographiques, puisque ce titre porte, en tant qu’expression imagée, un corps d’idées susceptible d’intéresser tous les hommes et de permettre des généralisations : « […] il s’agit d’une œuvre qu’on n’est pas autorisé à prendre seulement sur le plan autobiographique », elle « vise au moins à être considérée comme ayant une portée et plus ambiguë et plus universelle. » Je ne citerai pas ici le second paragraphe de l’article plus ramassé de 1973, j’y reviendrai dans une étude ultérieure, car il contient des considérations critiques qui impliquent la lecture du livre dans son ensemble. Il est intéressant d’observer comment dans l’étude de 1975 développée en un livre complet Davies s’en est tenue à l’analyse du titre seul. Elle développe alors deux paragraphes sur le sens du mot « saison ». Ceux-ci sont un peu longs, avec une sorte d’appesantissement maladroit. Le mérite est pourtant essentiel de préciser que le mot « saison » permet d’enfermer la confession du récit dans un passé qui vient de recevoir son congé, et il appartient dès lors au commentateur de mieux cerner ce point de basculement. J’aurais ajouté que le mot « saison » ne suppose pas un renvoi à l’idée d’éternel retour du cycle de la nature. Ici, le mot « saison » ne signifie pas une période dans l’année, mais une période, une phase, une époque dans la vie d’un individu. Enfin, une très belle phrase de Davies vaut la peine d’être mentionnée : « l’énonciation [c.-à-d. le moment à partir duquel le poète parle, en particulier au plan de la prose liminaire] se situerait plutôt à une époque où elle [c.-à-d. la saison infernale] est en train de se métamorphoser en une saison nouvelle. » Cette considération critique prendra toute son importance au moment de l’étude du recul « tout dernièrement » devant la mort comme raconté dans la prose liminaire et je le rappellerai nettement quand nous y viendrons. Il devrait être peu utile, en principe, de préciser que Davies note bien que Rimbaud parle de l’enfer chrétien, et non pas des « enfers des mythes grecs ». Ce qui importe, c’est l’alliance des termes. Le mot « saison » récuse l’idée d’une éternité de la damnation et permet au poète d’envisager un avenir qui reste à créer. Citons la fin de cette analyse du titre : « Donc cet avenir vers lequel lui et son œuvre ne cessent de se tendre sera libéré non seulement de l’idée d’un éternel enfer mais de l’autre concept qui lui est lié dans l’étreinte d’un dualisme inévitable : le paradis éternel. » Je me demande si Davies ne s’inspire pas ici d’une phrase de l’écrivain, à mon sens surestimé, Milan Kundera sur le fait qu’une dimension insupportable de la guerre soit de resserrer notre étreinte avec l’ennemi haï. Peu importe ! En tout cas, elle pointe du doigt le cœur du problème : le poète ne veut pas choisir entre Dieu et l’enfer, tandis que le mot « dualisme » surgit une première fois sous sa plume, mais sans qu’elle ne pratique la confusion ultérieure de Mario Richter qui s’est essayé par la suite à démontrer, article après article, quelque chose d’impossible, à savoir un prétendu combat d’un Rimbaud expert en philosophie contre la pensée formulée de manière dualiste. Le livre Une saison en enfer se clôt précisément, certes avec une citation chrétienne à la clef, par une formulation dualiste paisiblement assumée : « posséder la vérité dans une âme et un corps. » Parler de manière moniste, ce n’est qu’inventer des mots obscurs, abscons, pour laisser croire que nous dominons les apories des distinctions dualistes. Ce ne fut certainement pas la préoccupation de Rimbaud, lequel n’y a peut-être, voire sans doute, jamais songé. Le propos de Davies est plus fin. Le paradis et l’enfer sont deux faces d’une même monnaie que le poète rejette, ainsi que nous allons nous en assurer dans une confrontation analytique serrée à la prose liminaire.
Je tenais ma transition toute prête, mais je choisis de la lâcher pour, au lieu de me lancer d’emblée dans l’étude de la prose liminaire, comparer l’approche du titre par Margaret Davies à celle de Jean Molino dans les actes sur Une saison en enfer du colloque de Marseille de novembre 1991. Molino consacre, pour sa part, une page au titre « Une saison en enfer ». Le titre de Rimbaud serait à la croisée de deux types de titres. Il s’agirait d’un côté d’une allusion à la littérature touristique : « Un été au Sahara, Une saison à Baden, etc. », réflexion pertinente quelque peu, surtout au plan de l’ironie rimbaldienne, mais que fragilise aussi la mention du récit de Chateaubriand Voyage en Amérique dans le chapitre suivant consacré à l’identification du genre littéraire de la Saison. Il serait question d’un autre côté d’une reprise par équivalence du titre courant « (Une) la descente aux enfers », ce qui est beaucoup prêté aux prépositions et à la proximité des mots « enfer » et « enfers ». Notons que ceci nous éloigne déjà d’une lecture centrée sur le conflit avec le christianisme. Molino affirme encore que la « saison », bien que métaphorique, prend place entre le « printemps » du début, celui cité dans l’espèce de « prologue », et « l’automne » de la fin, celui qui est mentionné dans « Adieu ». Selon Molino, « [l]e narrateur fait donc bien le récit d’une saison, au sens technique du mot : la période, c’est-à-dire de préférence l’été, où l’on fait une cure. » La phrase de Molino est particulièrement mal écrite et ne s’enchaîne pas logiquement. A moins de faire nous-même le départ entre saison du cycle de la nature et saison thermale, impossible de comprendre clairement la loi d’enchaînement pour l’expression suivante : « c’est-à-dire de préférence », formulation incorrecte « sens technique » au sujet de la « saison », insertion étrange de la relative « où l’on fait une cure » qui, dans l’esprit de Molino renvoie apparemment au titre Une saison à Baden. Il n’a pas été le premier je pense à opérer une telle délimitation dans le temps et beaucoup de rimbaldiens lui accordent une importance réelle. Molino croit par ailleurs y trouver une confirmation dans la mention finale à la suite du texte : « Avril-août 1873 ». Mettons donc les points sur les « i ». Premièrement, il s’écoule cinq mois d’avril à août 1873, ce qui n’englobe pas, mais implique deux saisons : le printemps et l’été. Une plus longue partie du printemps est impliquée (du premier avril au 20 juin : cela fait un maximum de 81 jours, du 21 juin au 31 août, cela fait un maximum de 72 jours). Deuxièmement, la date « avril-août 1873 » signifie la période de composition du livre Une saison en enfer, ce qui voudrait dire que la prose liminaire a été écrite à la fin, mais surtout que le poète ne savait pas clairement qu’en avril et en mai, s’il s’enfonçait dans un enfer et écrivait « Mauvais sang », peut-être « Nuit de l’enfer », cela allait être suivi d’une sortie rapide de cet enfer en juillet et août, pour le dire schématiquement. Molino prend pour argent comptant l’idée que le livre est constitué de « feuillets détachés » d’un journal intime. Troisièmement, à s’en fier aux pièces, majoritaires !, qui nous sont connues par des versions datées, la section « Alchimie du verbe » contient des poèmes du printemps 1872 et un peu de l’été 1872, non pas des poèmes de 1873. Trêve des arguments externes, passons aux arguments internes. Certes, Rimbaud fait coïncider la fin de la relation de son enfer avec une venue de l’automne, ce qui a une forte valeur symbolique. Sans la prose liminaire, nous pourrions penser que la section « Adieu » nous cache l’imminence d’un suicide, lecture qui ferait nettement contresens sur le discours du poète, mais ce contresens la prose liminaire l’élimine. L’automne a malgré tout une valeur symbolique. Tout cela, nous nous y pencherons plus tard, lors d’études qui viendront en leur temps. En revanche, il me faut anticiper ici sur l’étude de la prose liminaire, d’autant que c’est un point sur lequel Davies n’apporte pas la contre-argumentation à la thèse de Molino. Nous avons simplement constaté que les interprétations du mot « saison » divergent entre Davies et Molino. Celle de Davies est susceptible de se concilier avec une fine analyse du sens de l’œuvre de Rimbaud, ruinons maintenant de manière accablante la thèse de Molino. Le titre de Rimbaud est clair : la saison correspond à un séjour en enfer. Cet enfer vient d’une rupture avec un festin dont il n’est même pas sûr d’avoir le souvenir, ce qui revient à dire qu’il s’est toujours considéré comme vivant en enfer, et c’est bien le discours de « Mauvais sang ». Il est vrai qu’on peut envisager un basculement entre la vie humaine et l’enfer entre « Mauvais sang » et « Nuit de l’enfer ». C’est un peu subtil que cela en fait. En développant une métaphore non prise en charge par Rimbaud, je dirais que « Mauvais sang » est un « jour de l’enfer », et puis vient la nuit la pleine conscience et l’empoisonnement. Mais peu importe. La mention « printemps » qu’exhibe Molino figure dans la prose liminaire. Dans cette prose liminaire, Molino le dit lui-même explicitement, les atrocités des alinéas deux à sept sont la « saison en enfer ». Nous nous pencherons sur le détail de cette analyse et je citerai la phrase explicite à ce sujet à ce moment-là. Je veux garder des choses en réserve. Or, la venue du printemps ne s’effectue qu’au septième alinéa justement. Molino est en pleine contradiction. La saison en enfer en été aurait commencé au printemps qui a succédé au récit de… la saison en enfer. Il pourrait corriger en estimant que les premiers alinéas de révolte ne sont pas encore l’enfer, malgré les actions et l’adresse aux sorcières, mais l’expression de la vie d’un être de « mauvais sang ». La « nuit de l’enfer » commencerait ainsi au printemps avec un rire d’idiot et finalement elle prendrait place entre la venue du « printemps » et la révolution dans la pensée du poète qui s’est opérée « tout dernièrement ». Cela est défendable, mais je pense que la plupart des gens qui lisent ceci comprennent les limites d’une démarche où on s’accommode avec toutes les difficultés en réarrangeant point par point toutes les lignes de compréhension d’un récit. Personnellement, je considère qu’il est bien imprudent de ne pas considérer « Mauvais sang » comme une étape infernale, même s’il existe un plan le distinguant de la « Nuit de l’enfer ». Ce sont les actions mêmes du poète qui font qu’il vit dans l’exclusion infernale. Les alinéas 2 à 7 de la prose liminaire décrivent une partie, voire la plus grande partie de la saison infernale dont il est question dans le livre.
Pour ce qui est de l’alinéa : « Et le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot[,] » nous pouvons achopper sur une difficulté : comment le printemps peut-il faire germer une forme d’idiotie qui porte à rire de tout. Nous reviendrons sur ce point dont la résolution n’est pas la première urgence pour le lecteur de la Saison. En revanche, effleure-t-il seulement l’esprit du lecteur que Rimbaud souligne ainsi une anomalie. Le printemps est la saison du renouveau, de l’espoir même comme le dit Davies dans son commentaire. Or, ce que dit le texte de Rimbaud, c’est que le printemps apporte une dimension supplémentaire à son mal, mais que, fondamentalement, le poète est prisonnier de la même saison. Le printemps arrive, et la saison infernale continue. Il faut dissocier la saison infernale et les saisons du cycle annuel de la terre. La « saison » printemps ne change rien  à la « saison en enfer », c’est surtout cela que dit le texte, et cet argument nous l’ajoutons à l’analyse du titre proposée par Davies et commentée plus haut. La saison en enfer se prolonge, voilà tout. J’ose croire que les lecteurs comprennent bien que c’est se créer un rapport plus compliqué au discours du poète que de vouloir à tout prix faire coïncider la mention « saison » avec l’été, le printemps, le printemps et l’été, etc.
Pour ce qui est du genre littéraire, vidons la question également. Molino y consacre une nouvelle page de son article, mais je n’ai qu’à citer la conclusion de celui-ci qui tient en une phrase sur trois lignes : « La Saison, c’est donc un ensemble de ‘feuillets’ détachés d’un journal de voyage à valeur autobiographique, dont la ‘relation’ se termine avec Matin ». Il n’y a rien à redire sur l’idée d’une relative « valeur autobiographique », ni sur la fin d’une « relation » à partir de « Matin ». Nous pouvons passer également sur le problème des « feuillets », cette mention faisant partie de la fiction mais ne justifiant pas qu’en découle toute une analyse des procédés de conception du livre Une saison en enfer. En revanche, la « saison » n’est pas du tout un récit propre à la littérature de voyage, malgré quelques épisodes qui peuvent surgir à l’occasion. L’amorce de « Mauvais sang », ce n’est pas un récit de voyage : « J’ai de mes ancêtres… », « Si j’avais des antécédents… », « Le sang païen revient !... », ni les discours de « Nuit de l’enfer », de « L’Impossible », de « L’Eclair », etc. La section « Alchimie du verbe » est un compte rendu d’une expérience littéraire, et « Vierge folle » contient à l’exclusion du premier et du dernier alinéa une « confession » rapportée entre guillemets. Verlaine parlait de d’une « espèce de prodigieuse autobiographie spirituelle ». Nous sommes bien plus du côté de la littérature d’introspection que du côté d’un récit de voyage. Nous le voyons. Le discours critique de Davies par sur des bases solides, alors que l’approche de Molino repose sur des postulats contestables : journal de voyage, saison interprétée en dépit des résistances du texte comme un été. Nous allons maintenant nous confronter à une étude de la prose liminaire à partir d’une comparaison entre les lectures linéaires de Margaret Davies et de Yoshikazu Nakaji, et, sans oublier de citer d’autres remarques critiques antérieures à 1991, nous confronterons la synthèse que nous tirons des lectures de Davies et Nakaji à la thèse de Molino. Nous garderons pour une autre étape, l’étude des publications postérieures à l’article de Jean Molino. Notre approche veut adopter une perspective non pas pleinement chronologique, mais historique. Il nous faut tenir compte de certains jalons indispensables à la bonne conduite de notre enquête.
A suivre donc…

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