tag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post7450498344303521457..comments2024-03-18T10:43:10.955-07:00Comments on Enluminures (painted plates): Le rejet de l'adjectif épithète : un point clef de la versification romantiqueDavid Ducoffrehttp://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-67309190974861781802017-11-22T12:52:04.086-08:002017-11-22T12:52:04.086-08:00Oui, il y a eu un rebond en fait et non pas une co...Oui, il y a eu un rebond en fait et non pas une continuité bien lisse de Chénier aux romantiques. L'édition Becq, c'est la seule que j'ai. J'espère qu'elle n'est pas fautive pour les principaux poèmes. En plus, 1872 ! Elle arrive tard pour servir de référence rimbaldienne (mort de rire). Il y a une édition en un plus gros volume, c'est celle-là, celle Buisson et Guitton ?<br />Oui, mille fois oui, la clef du truc est la référence aux poètes latins et grecs. Ronsard le dit déjà dans sa préface à La Franciade. Les modèles latins et grecs si lus par les classiques invitaient à la versification de Villon, Marot, sinon Ronsard, et à la versification romantique. Malfilâtre en use, fort modérément, dans une traduction de Virgile, et Roucher et Chénier construisent leurs oeuvres dans la référence des latins et des grecs. Après, il faudrait comparer avec au moins les anglais, même si les évolutions ont pu être distinctes, puisque les anglais ont pratiqué assez tôt l'enjambement de mot par exemple.<br />Et oui le sujet est important des rejets motivés ou non. C'est un aspect que j'envisage pour confronter les rejets du seizième siècle et ceux du dix-neuvième siècle, mais je pars du principe que je ne dois espérer que des tendances. Il n'y a pas une sorte de césure qui permettrait de dire que les rejets de du Bellay ne sont pas motivés, tandis que ceux de Chénier ou Hugo le sont. En fait, je ne sais pas trop comment je vais montrer ce que je crois vrai qu'ils sont moins dramatisés au seizième qu'au dix-neuvième. Ceux du 19ème sont vécus comme des actes forts avec une pratique qui surdétermine le sens. Ceux du seizième, les poètes sont en train d'y renoncer, ils sont moins dramatisés je pense, parfois plus penser pour le rythme que pour la promotion efficace en surplomb de ce qu'ils ont à exprimer. Ce que je dis là est intuitif, mais ça me paraît logique a priori et je pense à des exemples de du Bellay que je citerai bientôt.David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-90750425044796962762017-11-22T07:02:47.103-08:002017-11-22T07:02:47.103-08:00Très intéressant, ce rôle intermédiaire de Vigny!
... Très intéressant, ce rôle intermédiaire de Vigny!<br /> L'édition Chénier faxim de Becq de Fouquières, gravement fautive à divers égards comme l'a rappelé un article récent sur le site Fabula, est en effet totalement dépassée (comme par hasard c'est elle qui a été mise au programme des agregs de lettres cette année). Bien meilleure et plus proche des documents (mais plus chère) est celle de Buisson et Guitton.<br /> Sur les décalages sens / hémistiche ou vers de Roucher, sont intéressantes (au moins historiquement) les remarques de Laharpe dans son interminable critique des "Mois" publiés 1779. Il leur reproche d'être mécaniques, généralement immotivées. Et pense que Roucher a malencontreusement voulu imiter l'allure de certains vers latins (ou grecs), notamment d'Horace.Licorne et Reboudinhttps://www.blogger.com/profile/16552036115447260111noreply@blogger.com