tag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post8661672713191638266..comments2024-03-18T10:43:10.955-07:00Comments on Enluminures (painted plates): Compte rendu de la "FAQ" des ' Illuminations ' d'Alain Bardel (avant-dernière partie)David Ducoffrehttp://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-55012465474950828342018-04-26T11:32:59.455-07:002018-04-26T11:32:59.455-07:00Pour clarifier un point du message précédent, je n...Pour clarifier un point du message précédent, je ne suis pas spécialiste de la correspondance de Verlaine en 78, ni de Nouveau, et la lecture majoritaire sur le passage en question est la vôtre visiblement. Vous pourriez avoir raison sur certains points, mais il y a un truc qui ne passe pas. C'est cette commodité qui fait dire que Verlaine a envoyé en se plaignant du coût des proses à Nouveau et qu'il les aurait récupérées à deux mois d'intervalle (envoi après Stuttgart vers début mars, récupération le 15 mai), envoi de France en Belgique je suppose, rencontre en Angleterre ensuite. Un envoi d'Angleterre ce serait rigolo de dépenses inutiles. Le premier mai, Verlaine parle de cet envoi, 14 jours avant une rencontre avec Nouveau. Mais Nouveau viendrait-il à Londres avec les manuscrits de Rimbaud sous le bras ? En tout cas, Verlaine n'en a jamais parlé de cette récupération londonienne. Ensuite, dire en 78 "Avoir relu", ça veut dire que ça faisait un bail. Et, tout d'un coup, il enverrait ces manuscrits inédits à Sivry, il est vrai dans une période de noeuds familiaux et potaches renforcés, avec hantise des postes, etc. Comme ça, sur un coup de tête. Il les aurait envoyés à deux reprises ("Te le reporterai vers 8bre"). Je suis désolé, mais tout ça est incompréhensible pour moi si Sivry n'a joué aucun rôle dans cette récupération de manuscrits.David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-6343683808826531282018-04-26T10:24:47.840-07:002018-04-26T10:24:47.840-07:00L'ellipse, il y en a forcément une, vu le &quo...L'ellipse, il y en a forcément une, vu le "per postas...", mais le double point introduit normalement une explication, une énumération lié à un premier énoncé, etc., etc. C'est l'usage du double point qui est anormal. Cela reste possible, je le concède à cause d'une hâte dans l'écriture bien sensible chez Verlaine ici, l'ellipse irait de pair...<br />les "illuminécheunes" ne sont pas sur le même plan que les musiques, mais un sous-groupe des "chinoiseries", autre signe d'une écriture hâtive, ou autre étrangeté.<br />Ensuite, vous me faites dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai jamais dit que Sivry venait de récupérer les Ill. auprès de Cabaner 5 jours plus tôt. Vers le [16 août 1878] Verlaine a écrit( d'Arras à Sivry en parlant pour la première de sa lecture des ILL, il écrit juste avant "T'enverrai très-bientôt beaux Fragments", et surtout "Te le reporterai vers 8bre. Dangereux par les postes." Sivry semble alors chercher (pour lui-même ?) des vers d'antan de R.<br />Le "Avoir relu" ne colle pas avec l'idée d'un échange le 15 mai 75 et le silence de Verlaine dans sa correspondance en 76 et 77 pose problème, plus que celui de Nouveau.David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-77956148326289715542018-04-26T07:11:30.893-07:002018-04-26T07:11:30.893-07:00vous écrivez : "Je comprends comme vous (plur...vous écrivez : "Je comprends comme vous (pluriel ici) lisez : "Amitiés à Cabaner !" Donc "ses musiques, les eaux-fortes, un tas de chinoiseries" tu m'envoies tout ça." . je suis d'accord avec cette lecture, Verlaine fait comme souvent une ellipse, ici d"envoie-moi" (ses musiques, etc, et les illuminécheunes, donc !). Pourquoi, si Sivry venait de les récupérer auprès de Cabaner le 28 octobre, Verlaine lui écrirait-il cinq jours plus tard seulement, le 3 novembre : "si tu en as fini avec les Ill"? Que pourrait-bien en avoir fait Sivry en une semaine à peine ?<br />En ce qui concerne les "trois ans", Nouveau et Verlaine se voient à Londres vers le 15 mai 75 après avoir beaucoup correspondu. Peut-être est-ce à ce moment, plus logique, plus proche de Stuttgart, qu'un échange des manuscrits a lieu. Ce qui expliquerait que jamais ces manusses n'apparaissent dans la correspondance de Nouveau en 76 ni 77... que de mystères ! Merci de vos réponses !<br />Le Maigrehttps://www.blogger.com/profile/14294693292993499110noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-71465245314100259552018-04-25T10:32:51.121-07:002018-04-25T10:32:51.121-07:00Donc, notes 23 et 26 utiles pour des gens qui ne c...Donc, notes 23 et 26 utiles pour des gens qui ne connaissent pas à fond le sujet, mais inutiles pour moi. La note 24 est hypothétique, peu développée. La note 25 renvoie à une lettre de 1871 pour éclairer le sens de "chinoiseries" et "japonismes". On tombe alors sur "japonaiseries". "Japonismes" doit être le terme érudit véhiculé par Burty, "japonaiseries" est surdéterminé par l'écho "niaiseries" et se rapproche de "chinoiseries".<br />Pour les "belles japonaiseries", il faut citer et la lettre de Verlaine à Sivry en Noël 71 et la note de Pakenham : "tu ferais une joie énorme à ce 'prêtre' en lui écrivant une lettre bien bondée de belles japonaiseries. Je lui ai d'ailleurs annoncé ta morue qu'il attend avec impatience : [dessin obscène en fac-similé pour dire la joie que procure la "morue" femme de mauvaise vie]. En note 10, Pakenham précise "Peut-être des dessins érotiques inspirés par des estampes japonaises car Verlaine possédait trois ou quatre dessins coquins de son ami Bretagne [...]".<br />Tout cela n'est pas limpide, et Pakenham admet lui-même émettre une hypothèse sur l'érotisme des "japonaiseries", tandis que le lien aux "japonismes" et "chinoiseries" n'est même pas certain.David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-82700357912888075612018-04-25T10:20:03.256-07:002018-04-25T10:20:03.256-07:00J'améliore ma citation telle qu'éditée par...J'améliore ma citation telle qu'éditée par Pakenham, en incluant les quatre notes.<br /><br />**<br /> Amitiés à Cabaner[23] : ses musiques, les eaux-fortes[24], un tas de chinoiseries (pardon, japonismes[25], et les illuminécheunes, donc !) per postas payante "papa[26]".<br />**<br />Première remarque. La ponctuation m'invite à considérer que les "amitiés" sont une reconnaissance pour les musiques, mais aussi pour les eaux-fortes et les chinoiseries. La parenthèse ne peut pas être assimilée à une maladresse, elle inclut bien "et les illuminécheunes, donc!" Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait lire "Amitiés à Cabaner" car tu m'envoies "ses musiques", ainsi que des trucs non liés à Cabaner. La ponctuation m'a l'air imparable. Je comprends comme vous (pluriel ici) lisez : "Amitiés à Cabaner !" Donc "ses musiques, les eaux-fortes, un tas de chinoiseries" tu m'envoies tout ça. Mais, les notes de Pakenham sont sacrément problématiques.<br />[23] Sur Cabaner, voir 71-7, n.7. [+ publication en 78 de chansons]. Note sans intérêt.<br />[24] [V]erlaine espérait [] récupérer quelques-uns de ses affaire [] chez les Mauté []. Voir lettre suivante. Note faiblarde, renvoi à la lettre de Sivry "Dimanche 3 9bre 78" où Sivry parle plutôt du risque d'embêter maître Leleu avec les eaux-fortes.<br />[25] Voir 71-16, n.15. Note traitée dans ma réponse précédente, toujours 71.<br />[26] [] Verlaine a rendu le manuscrit des ILL [] il le lui redemande [déjà]. Il l'attendait toujours en 1881 [...]David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-85666843464560120732018-04-25T09:58:55.654-07:002018-04-25T09:58:55.654-07:00Pour le témoignage de Berrichon, on peut comme sou...Pour le témoignage de Berrichon, on peut comme souvent rester défiant. Ceci dit, si les "chansons" sont des poèmes de 72 d'un dossier conjuguant vers et proses ? Ensuite, pour la trajectoire Verlaine-Nouveau-Verlaine-Sivry, vous dites "selon moi", c'est donc une opinion, mais sur quoi s'appuie-t-elle ? Verlaine avait envoyé des proses à Nouveau, elles lui reviennent comme ça trois ans après, je n'y crois pas. De surcroît, pourquoi Verlaine irait prêté les "illuminécheunes" à quelqu'un qui n'aimait pas Rimbaud, qui était le demi-frère de Mathilde et qui a en effet posé des problèmes pour renvoyer les manuscrits ? Enfin, voici le passage en question tel qu'édité par Pakenham. C'est un paragraphe pour dire ses "amitiés à Cabaner", mais dans ma perception le double point vaut comme reconnaissance à Cabaner pour tous les trucs à récupérer et les "illuminécheunes" font partie des "chinoiseries ou "japonismes" de l'ensemble. Certes, le "per postas payante 'papa' " n'implique pas la bourse de Cabaner.<br /><br />Amitiés à Cabaner : ses musiques, les eaux-fortes, un tas de chinoiseries (pardon, japonismes, et les illuminécheunes, donc !) per postas payante "papa".<br />Les eaux-fortes d'Antoine Cros (lettre de Sivry du 3 9bre 78) ne font pas partie apparemment des affaires laissées par Verlaine chez les Mauté en 1872, et Cros est une connaissance liée au zutisme et à Cabaner, pas à Nouveau (note 24 de Pakenham peu claire du coup). Pour les "japonismes", Pakenham propose une autre note peu claire, mais un renvoi à une lettre de Verlaine à Sivry de Noël 71 où il est question des "doigtpartistes", du zutisme donc, de Pelletan, Valade et de "japonaiseries" non identifiées, mais sans doute un jeu, éventuellement leste, entre amis de 1871.David Ducoffrehttps://www.blogger.com/profile/11857014836500885270noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6825711916074358486.post-75890011235157867452018-04-25T05:31:56.885-07:002018-04-25T05:31:56.885-07:00Bonjour !
pour la lettre de Verlaine à Sivry du 27...Bonjour !<br />pour la lettre de Verlaine à Sivry du 27 octobre 1878, ce ne sont pas des remerciements mais ses "amitiés" qu'il fait passer à Cabaner. Les deux points après ce nom annoncent "ses musiques" (celles de Cabaner), puis les "eaux fortes" (celles d'Antoine Cros, dont Verlaine reparle dans une lettre suivante et qui sont à coup sûr en possession de Sivry) et des "chinoiseries" qu'il veut récupérer auprès de Sivry, comme les "Illuminécheunes" qui apparaissent entre parenthèses, sous forme d'ajout, le "donc" suivi du point d'exclamation se référant à la répétition impatiente de cette demande. Verlaine veut donc je pense se faire envoyer poste restante "per postas payantes papa" (fin de phrase très importante) des partitions (sans doute) de Cabaner qui sont chez Sivry ou chez les Mauté (selon M. Pakenham, Sivry avait publié des musiques de Cabaner), en même temps que les eaux-fortes de Cros, des "chinoiseries" (estampes ?)... et les manuscrits de Rimbaud. Selon moi, la trajectoire c'est : Verlaine-Nouveau-Verlaine-Sivry puis les gens de La Vogue. Pour ce qui est de Rimbaud qui voulait que Cabaner mette ses poèmes en musique, on ne le tient si je ne me trompe que de Berrichon en 1912, et il parle de "chansons" de Comédie de la Soif, snas donner davantage de sources... à bientôt !Le Maigrehttps://www.blogger.com/profile/14294693292993499110noreply@blogger.com